Je suis contre l'emploi d'un terme en -phobie pour un choix délibéré aussi bien fondé semble-t-il. Les -phobies sont quand même la détestation et le rejet de personnes pour ce qu'elles sont, par nature et en ça, les -phobies sont d'une violence, d'une injustice et d'une ignorance folles.
Je trouve ça fort déplacé de l'employer, par respect pour toutes les luttes contre les -phobies qui, elle, tuent vraiment des gens pour ce qu'iels sont.
Aussi, on a l'air de parler essentiellement d'alimentation ici, donc c'est plutôt de végétalisme dont il s'agit que de veganisme, qui est encore autre chose même si j'entends que les deux termes se confondent un peu à l'usage, je trouve ça dommage de ne pas faire la distinction tant le sujet de la souffrance animale dans l'alimentaire et dans le non alimentaire est différent.
Bon et pour le reste, je pense que deux facteurs font que Marie Albert s'éloigne de ma situation personnelle - végétarienne depuis 10 ans avec 3 exceptions dont 2 involontaires, c'est dire comme ça a été easy pour moi :
1/ le végétalisme c'est très très difficile parce que rares sont les produits transformés qui n'en contiennent pas et les similis végétaliens sont chers. Le végétalisme est une charge mentale et financière très importante, encore réserve aux privilégiés. Ce n'est pas le cas du végétarisme, j'ai été végétarienne même quand j'étais étudiante précaire ;
2/ pour l'adaptation de la vie sociale, faut voir le coin où habite la rédactrice. Tout le monde n'est pas dans une grande ville où l'offre est diversifiée. Si effectivement, il faut demander à ses potes de faire 20 minutes de voiture parce que c'est la distance à parcourir pour avoir une option végétalienne disponible, alors oui, pour la vie sociale, ça peut peser.
Je trouve que le flexi-végétalisme est une bonne solution : un investissement émotionnel, social et financier à la hauteur de ses moyens, c'est aussi faire preuve d'un comportement de consom'acteur (qui est le levier le + probant à mon sens dans ce secteur). Et plus pérenne : en trouvant des solutions ou alternatives qui sont adaptés à son mode de vie, on maximise les chances que ces solutions s'inscrivent dans le long terme.
Bon mais du coup, je le trouve provocateur sans raison ce papier.
Je trouve ça fort déplacé de l'employer, par respect pour toutes les luttes contre les -phobies qui, elle, tuent vraiment des gens pour ce qu'iels sont.
Aussi, on a l'air de parler essentiellement d'alimentation ici, donc c'est plutôt de végétalisme dont il s'agit que de veganisme, qui est encore autre chose même si j'entends que les deux termes se confondent un peu à l'usage, je trouve ça dommage de ne pas faire la distinction tant le sujet de la souffrance animale dans l'alimentaire et dans le non alimentaire est différent.
Bon et pour le reste, je pense que deux facteurs font que Marie Albert s'éloigne de ma situation personnelle - végétarienne depuis 10 ans avec 3 exceptions dont 2 involontaires, c'est dire comme ça a été easy pour moi :
1/ le végétalisme c'est très très difficile parce que rares sont les produits transformés qui n'en contiennent pas et les similis végétaliens sont chers. Le végétalisme est une charge mentale et financière très importante, encore réserve aux privilégiés. Ce n'est pas le cas du végétarisme, j'ai été végétarienne même quand j'étais étudiante précaire ;
2/ pour l'adaptation de la vie sociale, faut voir le coin où habite la rédactrice. Tout le monde n'est pas dans une grande ville où l'offre est diversifiée. Si effectivement, il faut demander à ses potes de faire 20 minutes de voiture parce que c'est la distance à parcourir pour avoir une option végétalienne disponible, alors oui, pour la vie sociale, ça peut peser.
Je trouve que le flexi-végétalisme est une bonne solution : un investissement émotionnel, social et financier à la hauteur de ses moyens, c'est aussi faire preuve d'un comportement de consom'acteur (qui est le levier le + probant à mon sens dans ce secteur). Et plus pérenne : en trouvant des solutions ou alternatives qui sont adaptés à son mode de vie, on maximise les chances que ces solutions s'inscrivent dans le long terme.
Bon mais du coup, je le trouve provocateur sans raison ce papier.