J'estime que c'est discutable à partir du moment où on estime qu'il y a des êtres vivants qui en souffrent. Si la morale ne tuait ou ne blessait pas, je serais d'accord.Chacun a le droit d'avoir une morale propre mais il n'a pas le droit de l'imposer à autrui.
Mais à partir du moment où ça a des répercutions sur d'autres êtres, je comprends qu'on préfère agir au-delà des limites personnelles.
Après, sur le plan individuel, si on peut pas vivre à deux à cause d'une incompatibilité idéologique, soit on s'adapte, soit on se quitte. Il n'y a pas d'autre choix de toute façon, subir en prenant sur soi n'est pas un choix et fera exploser le couple tôt ou tard.
Quant à l'antispécisme, je dirais qu'un peu de la même manière que pour le féminisme, notre société prend aussi peu à peu conscience qu'on ne peut plus se comporter envers les animaux comme on le faisait avant. La reconnaissance de la sentience des animaux est une énorme étape (bien qu'insuffisante) qui vient d'être franchie.
Je dirais même qu'il y a un lien assez étroit malgré tout entre féminisme et antispécisme, ou en tout cas la défense des animaux, dans le sens où les deux visent à une reconnaissance des plus fragiles qui n'ont pas les moyens de se défendre seul.e.s.