@Pipistrelle. : ce message étayé =


(merci).
Je t’ai lue attentivement, et sauf erreur de ma part, ton approche relève du
constructivisme social. Courant de la
sociologie que j’affectionne particulièrement.
1. Les naissances à domicile jusqu’au début du XXe siècle
Je te renvoie à une distinction que j’ai faite,
ici.
En effet,
dans l’exemple que tu donnes, il y a des éléments de l’accouchement qui peuvent être vus et/ou entendus, mais les enfants ne sont pas conviés, on ne leur propose pas d’être spectateurs et/ou de participer à la parturition. À partir de là, la notion de consentement ou d’absence de consentement n’intervient pas. (La définition du consentement selon Le Robert : « Acquiescement donné
à un projet ; décision de ne pas s'y opposer ».)
2. « […] la capacité à assister à certaines scènes ou à participer à certains événements dépend beaucoup du contexte et du système de représentations qu'il y a autour. »
Oui, mais
pas seulement.

Il existe une discipline qui s’appelle la psychologie de l’enfant, qui m’intéresse dans le cadre de ce débat. La question numéro 1, c’est de savoir
si une limite (socio-culturelle, mais peut-être là pour de bonnes raisons)
a été dépassée. Pas ailleurs ni avant, mais ici et maintenant (en France, en 2023). Et quelles en sont les conséquences (positives, négatives, nulles) sur la vie psychique des uns et des autres, le fonctionnement familial,
etc.
Ceci étant dit, je tiens à te remercier d’avoir apporté ta pierre à l’édifice avec une analyse sociologique qui manquait cruellement à nos échanges.
