@MarieLouise
@Rimalouette
Il faut tout de même rappeler que la Coupe du Monde 2022 a été attribué au Qatar en 2010, donc en plein milieu de la crise économique débutée en 2008. À l'époque, la FIFA est inquiète que les pays candidats ne présentent pas les garanties financières nécessaires à l'organisation d'un évènement d'ampleur tel que la Coupe du Monde. Le Qatar, grâce à ses ressources en hydrocarbures, présentaient des garanties. À titre d'exemple, l'UEFA a décidé en 2012 – alors que les effets de la crise économique étaient encore présents – d'organiser le championnat d'Europe 2020 dans plusieurs pays (onze villes hôtes au total) pour éviter les dépenses habituelles en infrastructures.
Je suis d'accord avec toi pour dire que le Qatar a sans doute poussé plus loin qu'aucun pays avant lui les limites de la corruption et du lobbying. Si ça a pu servir les intérêts de la France – et il semble que ce soit le cas –, alors ça ne me dérange pas.
Ma question était aussi et surtout : "4. Une fois connus les droits humains universels : comment contraindre les gouvernements à les respecter ?". Les traités internationaux relatifs aux droits de l'homme n'y répondent pas.Sauf que tu changes de questions : ta question était en gros "quels droits humains universels - qui et comment les définir ?"
Je n'ai pas critiqué cette démarche. Toutefois, à partir du moment où tous les pays ne sont pas d'accord, je vois difficilement comment un droit pourrait être considéré comme "universel".Certains États n'ont pas ratifiés ces traités, mais ce n'est pas pour autant que la démarche n'est pas la bonne.
Sauf que, si tu ne respectes pas la loi, tu es sanctionnée (amende, privation de liberté, privation de droits civiques, etc.). Ce sont les mesures coercitives qui donnent une réalité à un texte de loi. Dans le cas en l'espèce, de telles mesures coercitives n'existent pas.Tout le monde ne respecte pas la loi, ça ne veut pas dire que la loi ne convient pas et qu'il faut la changer.
@Rimalouette
En toute honnêteté, je n'ai pas consulté les dossiers de candidatures des autres pays (États-Unis, Corée du Sud, Japon et Australie), donc je serais bien en peine de te contredire sur ce point puisque j'ignore quel dossier était le plus solide. On savait en tout cas qu'une organisation au Qatar entraînait un changement de calendrier avec une compétition en novembre-décembre et, pour conséquence, une vraie menace pour l'intégrité physique des joueurs.Certes, une influence politique plus ou moins discutable lors de l'attribution de grandes compétitions internationales est monnaie courante. Cependant la candidature du Qatar est incomparable aux pays cités car le dossier qatari était clairement le moins bon et le plus farfelu de tous, dans des conditions à peu près normales, jamais le qatar n'aurait pu obtenir l'organisation d'un tel évènement.
Il faut tout de même rappeler que la Coupe du Monde 2022 a été attribué au Qatar en 2010, donc en plein milieu de la crise économique débutée en 2008. À l'époque, la FIFA est inquiète que les pays candidats ne présentent pas les garanties financières nécessaires à l'organisation d'un évènement d'ampleur tel que la Coupe du Monde. Le Qatar, grâce à ses ressources en hydrocarbures, présentaient des garanties. À titre d'exemple, l'UEFA a décidé en 2012 – alors que les effets de la crise économique étaient encore présents – d'organiser le championnat d'Europe 2020 dans plusieurs pays (onze villes hôtes au total) pour éviter les dépenses habituelles en infrastructures.
Je suis d'accord avec toi pour dire que le Qatar a sans doute poussé plus loin qu'aucun pays avant lui les limites de la corruption et du lobbying. Si ça a pu servir les intérêts de la France – et il semble que ce soit le cas –, alors ça ne me dérange pas.