C'est une bonne chose d'informer d'avantage les gens sur les réalités de la parentalité.
Mais selon moi, ça suffit pas de dire "c'est dur", il faut aussi aider plus les parents.
Parce que ça pourrait ne pas être aussi dur si on ne s'attendait pas par exemple à ce que les mères travaillent comme s'elles n'avaient pas d'enfants et qu'elles s'occupent de leurs enfants comme si elles ne bossaient pas.
Bien sur, il faut trouver comment être équitable avec les personnes qui n'ont pas d'enfants mais il est quand même absurde de considérer que les enfants sont juste un truc à côté qui n'a aucun impact sur ta vie pro. En tous cas quand tu passes 3 ans sans faire une nuit complète

(La meilleure solution étant bien sur que tout le monde bosse moins )
Ce qui frappe dans ce témoignage, c'est la solitude dont elle parle. Elle n'évoque jamais le père, ni ses propres parents. On ne sait pas si elle a eu à un moment le choix de faire une IVG ou pas.
Ce qui est dommage aussi, c'est que ce témoignage soit balancé sur les RS sans aucune contextualisation. Je ne suis pas fan du tout de Konbini pour ce type de truc justement.
Elle parle par exemple de l'amour maternel inné qu'elle ne ressentait pas. Et il n'y a aucune intervention ou encart pour dire que justement, cet amour inné n'existe pas chez tout le monde et que ça n'est pas grave. Elle le dit pour expliqure son geste mais ce faisant elle perpétue cette idée qui risque de culpabiliser +++ d'autres mères qui ne ressentirait pas cet attachement immédiat.
Par ailleurs, quand on sait à quel point la législation notamment française fait tout pour maintenir les droits des parents biologiques même au détriment des enfants (c'est souvent assez scandaleux), je trouve que c'est un peu étonnant qu'elle ai pu renoncer si rapidement à ses droits, ça m'intrigue de savoir la réalité juridique derrière