@Sophie L comme je le dis plus haut, je pense que la légalisation vise à améliorer la vie des TDS, et pas à envoyer un signal. Le bon médium pour envoyer un signal c'est éduquer les hommes, pas légiférer sur les condition de travail des unEs et des autres. (c'est comme si je voulais envoyer un message contre le nucléaire en retirant le code du travail et la sécu aux ouvriers les moins qualifiés du nucléaire)
Tulipes59 faisait le lien entre agressions et frustration, et tu faisais le lien entre frustration et TDS, dans le message que j'ai mis en lien plus haut.
Tulipe59 évoquait ce qui se faisait dans d'autres pays contrairement à la France, après nous avoir demandé de ne pas confondre agression sexuelle et frustration sexuelle. Elle est restée floue, j'ai supposé avec une certaine logique qu'elle faisait référence aux assistantes sexuelles. Ce qui est un Travail du Sexe.
Éduquer les hommes, oui, mais par qui ? De quelle façon ?
Leur dire d'un côté "Tu dois respecter le consentement et le rythme de ton ou ta partenaire, échanger avec lui/ elle afin que tout le monde donne et reçoive du plaisir", autrement dit apprendre à négocier sur la même base d'échanges ; et d'un autre côté "tu peux obtenir une pipe rapide et efficace en échange de tant d'euros"?
La personne en face aura reçu de l'argent, certes, de façon négociée aussi ; mais son ressenti corporel à elle n'est pas un sujet ?
L'argent compense-t'il des effets corporels et pychologiques ?
"On a pris ma tête pour une machine à jouir, ça me pose pas de problème", vraiment ?
Éduquer les hommes tout en leur laissant quand même la possibilité de se masturber dans le corps d'un.e autre ? Ça servirait à quelque chose de les éduquer à des échanges égaux si à côté ils peuvent avoir des échanges inégaux ?
On tourne en rond car tu parles de protéger des travailleuses et moi je parle d'une éducation sexuelle la plus juste possible.
Pour moi, désolée, le TDS ne permet pas dez relations sexuelles justes.
À la limite, si la légalisation permettait l'abolition progressive, pourquoi pas. Mais si c'est pas le cas in fine, je reste contre.