@kandinskette du coup ça m'a intriguée je suis allée voir ce que LePen proposait pour le monde de la recherche (pour l'instant je n'ai rien trouvé
). Il est vrai qu'en 2017 le milieu de la recherche avait appelé à faire barrage
ici . Je pense que l'université posera problème si elle est trop "libre penseur" et qu'elle refuse le contrôle de l'Etat RN mais je cherche encore.
@Margay alors je comprends la logique mais personnellement je pense que la montée du FN, la mort des partis républicains etc servent déjà à mettre en avant la crise démocratique. La montée de l’abstention n'est pas du toute récente et n'a aucun effet sur les processus démocratiques, que ça soit au niveau national ou régional. A ma connaissance, AUCUN politicien n'a jamais dit "je propose tel loi mais je sais qu'à mon élection il y a un an beaucoup de gens se sont abstenus, donc je m'attends à des manifs " ou "j'avais tel loi dans mon programme mais vu que beaucoup de gens se sont abstenus, je suppose qu'il ne la trouvais pas assez bien pour voter pour moi, donc je ne la fais pas passer" tu vois ?
Personnellement, je pense qu'on laisse juste notre voix au système et qu'il s'en sert comme bon lui semble. Dénoncer le problème démocratique passera surement par d'autres chemins ?
Je pense que Macron n'est pas traumatisé de ne pas réussir à accrocher suffisamment de gens pour représenter les français (si on part du postulat qu'il n'écoute pas les manifestants - ce n'est pas forcément exactement le mien - je ne vois pas pourquoi il écouterait des votes blancs en se disant "oh lala j'ai du merder "
). Enfin, clairement faire monter les voix du FN fait partie du fonctionnement de la droite depuis Chirac (voir le discours que j'ai posté plus haut). En gros, à ce moment là le FN à commencé à faire des scores. La droite s'est donc dit "ok LePen fait des points, on doit piocher dans sa réthorique mais sans en faire trop". Ils ont donc attaqué dans la punchline raciste/la france aux français et ça n'a
jamais cessé avec Chirac, puis Sarko ("passer les cités au Karchers") puis Macron.