Absolument, on peut déduire de ma formulation que je pense qu’il y avait des aspects pourris sous Chavez, puisque c’est exactement la formulation que j’ai employée
Oui mais en Amérique latine en général quand les leaders de gauche se font renverser par des leaders de droite ces derniers ne sont pas moins corrompus, iels sont juste plus anti-pauvres et anti-minorités (et souvent issuEs de familles ayant des liens avec les anciennes dictatures militaites et/ou s’étant enrichiEs sous ces régimes).
Si tu veux tout savoir je suis sur la ligne trotskiste sur le Venezuela (comme sur un peu toute la vie en général

) : le pays est à reconstruire, y compris le régime/l’état. Soutien au peuple ; rien à sauver du madurisme.
Du coup je n’ai jamais été alignée avec Mélenchon sur la question (au contraire, la politique étrangère est un des points de clivage que j’ai avec lui). Je comprends pas trop ce que Mélenchon vient faire là du coup ? (« On retrouve toujours cette attitude » tu peux développer ?)
Mais pour le coup, après avoir vécu sur ce continent, je suis arrivée à la conclusion que ce n’est pas facile de réformer un régime mafieux, et que vu des pays occidentaux c’est facile de diaboliser des leaders de gauche alors que des leaders de droite ont fait pire avant et/ou après dans les mêmes pays.
J’étais la première à pointer les limites du système Evo Morales, mais quand il s’est fait renverser et que j’ai vu qui prenait sa place (Añez qui a immédiatement commencé par brandir une Bible au palais présidentiel) bah j’ai relativisé.
TL;DR : je reconnais les dérives des régimes de gauche en Amérique latine, mais les régimes de droite des mêmes pays ont souvent les mêmes dérives. On peut donc penser que les populations méritent mieux, tout en reconnaissant les acquis sociaux quand il y en a.