Cette tribune est juste consternante. Il y a quoi de difficile à comprendre que toucher un genou ou mettre une main aux fesses, non, ce n'est ni de la drague, ni de la séduction ? Un jeu de séduction, ça se fait toujours à deux, et sans l'imposer à l'autre. Pourquoi de nombreux hommes ne sont-ils pas capables d'aborder une femme poliment, en lui demandant s'il peut s'asseoir/discuter avec elle ? Si la personne est réceptive, alors oui, un jeu de séduction/de drague pourra commencer. Mais dans le cas contraire, l'homme se doit de respecter le refus de la femme et la laisser tranquille, point barre. C'est si difficile que ça à comprendre ????
Par conséquent, la "liberté d'importuner" oui, mais seulement s'il y a la "liberté de refuser" de l'autre côté, comme le dit l'article. Or, beaucoup d'hommes ne laissent aucune chance aux femmes de refuser, puisqu'ils leur imposent des mains aux fesses ou autre sans leur avoir demandé leur avis (j'avoue, ce serait drôle si les mecs se mettaient à aborder les nanas avec un "excusez-moi, mais est-ce que je peux te mettre ma main aux fesses ?"... il y aurait déjà un grand progrès en la matière !). Et quand un autre homme lui demande son numéro ou d'aller boire un verre avec elle (donc lui laisse en apparence une chance de refuser), et qu'elle refuse, et qu'il l'insulte en retour, cela veut tout simplement dire qu'il lui refuse cette "liberté de refuser". Dans les deux cas, ça traduit tout simplement un mépris et un manque de respect pour la femme abordée, elle n'est pas considérée en tant que personne avec conscience ayant droit au respect, mais comme un objet dont on peut disposer à sa guise. Un homme respectant une femme accepterait son refus sans sourciller, et ça se terminerait par un "Ok, dommage, bonne journée à vous".
Quant à ces femmes signataires de cette tribune, qu'elles ne soient pas traumatisées, c'est leur droit et tant mieux pour elles (bien que je ne le comprenne pas). Mais je trouve que rendre public de telles pensées est dangereux, à cause de l'interprétation qu'on peut en faire, parce que beaucoup ne distinguent pas l'acte en lui-même (qui est grave dans TOUS les cas) et le ressenti des victimes après coup (le traumatisme est plus ou moins grave selon les personnes). Du fait de cette confusion, les "frotteurs" se sentent légitimisés et pensent "et ben, vous voyez que ce n'est pas grave ce que je fais !". Quant aux femmes traumatisées par un "frotteur", elles peuvent se sentir insultées, pensant qu'on minimise le traumatisme subi.
Bref, il y a encore beaucoup, beaucoup de chemin à faire !
Par conséquent, la "liberté d'importuner" oui, mais seulement s'il y a la "liberté de refuser" de l'autre côté, comme le dit l'article. Or, beaucoup d'hommes ne laissent aucune chance aux femmes de refuser, puisqu'ils leur imposent des mains aux fesses ou autre sans leur avoir demandé leur avis (j'avoue, ce serait drôle si les mecs se mettaient à aborder les nanas avec un "excusez-moi, mais est-ce que je peux te mettre ma main aux fesses ?"... il y aurait déjà un grand progrès en la matière !). Et quand un autre homme lui demande son numéro ou d'aller boire un verre avec elle (donc lui laisse en apparence une chance de refuser), et qu'elle refuse, et qu'il l'insulte en retour, cela veut tout simplement dire qu'il lui refuse cette "liberté de refuser". Dans les deux cas, ça traduit tout simplement un mépris et un manque de respect pour la femme abordée, elle n'est pas considérée en tant que personne avec conscience ayant droit au respect, mais comme un objet dont on peut disposer à sa guise. Un homme respectant une femme accepterait son refus sans sourciller, et ça se terminerait par un "Ok, dommage, bonne journée à vous".
Quant à ces femmes signataires de cette tribune, qu'elles ne soient pas traumatisées, c'est leur droit et tant mieux pour elles (bien que je ne le comprenne pas). Mais je trouve que rendre public de telles pensées est dangereux, à cause de l'interprétation qu'on peut en faire, parce que beaucoup ne distinguent pas l'acte en lui-même (qui est grave dans TOUS les cas) et le ressenti des victimes après coup (le traumatisme est plus ou moins grave selon les personnes). Du fait de cette confusion, les "frotteurs" se sentent légitimisés et pensent "et ben, vous voyez que ce n'est pas grave ce que je fais !". Quant aux femmes traumatisées par un "frotteur", elles peuvent se sentir insultées, pensant qu'on minimise le traumatisme subi.
Bref, il y a encore beaucoup, beaucoup de chemin à faire !