Fin de partie, à l'Odéon.
Mise en scène d'Alain Françon.
Sans doute ma pièce préférée de Beckett, mais franchement messieurs les professeurs de français : pourquoi remplir le théâtre de vos élèves qui gloussent à chaque réplique ? J'avais deux pintades derrière moi qui commentaient tout lorsqu'elles n'étaient pas en train d'agiter leurs bracelets et de rire aux éclats... Merci bien, quelles bonnes conditions pour regarder cette comédie notoire qu'est Fin de partie. C'est sûr qu'il y a des passages assez drôles, mais bon. Trop point n'en faut.
En même temps, les comédiens avaient un côté clownesque que je n'avais jamais vu jusqu'alors. Hamm, diction affreuse, voix chevrotante, abus de trémolos. Je n'ai compris qu'une phrase sur deux (heureusement que je connaissais le texte)... Bref, ça m'a rapidement tapé sur le système alors que j'ai toujours adoré voir Fin de partie, voir comment les metteurs en scène se dépatouillaient avec le manque de liberté. Mais là, j'étais tellement énervée que je n'ai pas tellement apprécié le moment. Je suis une psycho-rigide du théâtre, ah ah.