@Kaktus
Ce n'est pas le généraliste qui s'occupe de santé mentale mais le psychiatre (s'il s'agit de maladies psychiatriques qui nécessitent un traitement, troubles plus lambda quand entre en compte là nécessité de remboursement) et le psychologue (troubles même invasifs et psychothérapie pour les maladies psys, en général en binôme avec un psychiatre dont il ne dépend pas).
Un médecin généraliste s'occupe de maladies somatiques, lesquelles s'il y a un lien avec une maladie psychiatrique seront traitées en binôme avec un psychiatre.
Si tu as un problème de moteur à ta voiture, ce n'est pas le réparateur de vélos que tu vas voir.
Même si j'ai raccourci l'info sur la santé, les généralistes ne s'occupent pas de santé mentale. Au mieux, ils prescrivent des anxio et des anti-depresseurs en principe en dépannage (un traitement anti dépresseur peut empirer une maladie psy non diag) mais malheureusement parfois au long cours (difficultés d'accès au psychiatre ou au psychologue).
Je note que tu parles "selon toi". Mes propos sont des reprises de paroles de psychologues, de collectifs de psyxhologues qu'il y avait dans l'émission et qui expliquaient, en connaissant leur profession, pourquoi l'acte thérapeutique qu'ils menaient n'avaient pas à être sous la coupe du med gé ou raconté sous forme de compte-rendus, ceci precisé pour souligner qu'ici nous ne nous plaçons pas au même niveau (avis personnel contre avis de la profession, certes rapporté par une non psy mais confirmable avec un minimum de recherches. L'émission dont je parlais donnait aussi quelques références académiques ).
De plus, je souligne de nouveau que la médecine générale à vocation normative ce qui n'est pas le cas de la psychologie, discipline à part entière qui plaide depuis longtemps pour l'indépendance de la profession (au début, la psycho était liée à la philo et à la médecine. Le bouquin de Canguilhem sur le propos est édifiant, ainsi que celui de Lagache).