Peut-on expliquer comment des gaz pourraient jouer le même rôle de serre qu'une vitre? Facile: la vapeur d'eau est un gaz à effet de serre. Les nuages sont formés de vapeur d'eau. Si vous êtes en camping au milieu des champs, qu'il a fait très chaud et sec aujourd'hui, pas un nuage en vue, vous savez qu'à la tombée de la nuit, il va très vite vous falloir ressortir votre pull. S'il a fait chaud et que le ciel est couvert, vous savez que les températures ne baisseront pas autant pendant la nuit. Félicitations, vous avez compris le rôle des gaz à effet de serre sans avoir besoin d'outils de relevés des températures et d'analyse de la composition de l'air
.
Votre explication est un peu trop simpliste et incomplète, je vais essayer de la compléter sans trop compliquer.
Le CO2 c’est 0,04% de l’atmosphère, la vapeur d’eau c’est plus de 100 fois plus ! Quand il n’y a pas de nuages où c’est carrément saturé !
Que font les nuages ? ils bloquent par leur masse la convection vers les hautes altitudes, donc le refroidissement du sol pendant la nuit.
Comme la vitre de la serre empêche la convection de l’air vers l’extérieur.
Le sol est en effet refroidi quand il réchauffe l’air à son contact. 100 % de l’air, pas seulement les 0,04 % de CO2.
Il s’agit d’échange de chaleur par convection, pas ou très peu pris en compte dans les modèles.
Mais il y a aussi l’échange par radiation qui lui est le corps des modèles .
Le sol chauffé par le soleil émet de l’infrarouge en gros dans une gamme de longueur d’onde 2 à 20 micromètres.
La molécule de CO2, absorbe les infrarouges dans deux raies importantes : 4 micromètres et 15 micromètres.
La molécule d’eau absorbe les infrarouges dans deux bandes bien plus larges : 2 à 8 micromètres et 13 à 18 micromètres.
Ces molécules sont censées rayonner à leur tour, au maximum 50 % de ce rayonnement retourne au sol pour le réchauffer à nouveau (ce qui pose déjà quelques problèmes de contradiction avec les lois de la thermodynamique). C’est ce qui est appelé abusivement effet de serre, qui n’a rien à voir avec ce qui se passe dans la serre puisque la vitre n’absorbe ni n’émet quoi que ce soit.
On trouve sur internet quantité de schémas avec des flèches dans tous les sens, des quantifications, des explications plus ou moins complexes de ce phénomène.
L’ennui c’est qu’il n’y a aucune cohérence et que les résultats des modélisations correspondantes divergent énormément, du quasiment aucun effet à un effet catastrophique. Il n’y a aucun consensus scientifique, aucune démonstration imparable, fiable et reconnue.
En matière de science il est recommandé d’avoir une idée générale des valeurs. Qu’est-ce qui est important, qu’est-ce qui ne l’est pas.
Les échanges par convection mettent en jeu 100 % de l’atmosphère. Et en plus ils ajoutent une importante quantité de vapeur d’eau à cause de l’évaporation. Les énergies en jeu sont considérables, c’est ce phénomène qui est à l’origine des tornades.
Le CO2 c’est 0,04 % de l’atmosphère Il n’absorbe qu’une toute petite partie du rayonnement du sol juste dans deux raies, qui se trouvent dans les bandes d’absorption bien plus importantes de la vapeur d’eau dont la concentration est plus de 100 fois plus importante que le CO2 ! Et il ne renvoie sur le sol que 50 % de ce qu’il a capté ! C’est à dire forcément très peu.
Certains expliquent aussi que dans les bandes concernées tout le rayonnement est déjà absorbé par la vapeur d’eau et le CO2, que donc rajouter du CO2 ne changerait rien du tout au phénomène.
D’où les rejets de la théorie radiative du réchauffement par le CO2 au motif que ses conséquences sont extrêmement faibles voie nulles par rapport aux phénomènes de convection.