Quels sont tes arguments ? C'est une question sincère, c'est pas moi qui ai cinq années de psycho derrière moi donc ça m'intéresse beaucoup de connaître ton avis
je n'ai fait qu'énoncer le souvenir que j'ai de cette étude, soit je me suis trompée soit l'étude n'est pas fiable.
C'est pas que l'étude n'est pas fiable, c'est que c'est extrêmement caricatural. C'est comme si on décrivait l'autisme juste en parlant des aspergers et des cas de retard mentaux les plus extrêmes ou qu'on disait que la schizophrénie c'est le fait d'avoir deux personnalités : c'est pas faux, mais c'est tellement loin de la vérité que c'est mieux de ne rien dire. C'est de la vulgarisation à l'extrême, si tu veux. Du coup, c'est pas que l'étude n'est pas fiable (je ne peux pas dire, je ne l'ai pas lue) ni que tu t'es trompée.
Tu parles de l'aspect émotionnel des personnels qui sont concernés par la surdouance ; l'aspect émotionnel est presque toujours un problème, surtout du point de vue des relations sociales. Il faut bien comprendre que l'histoire du cerveau qui n'utilise que 10% de ses capacités, c'est du gros bullshit ; c'est surtout que selon ce que nous faisons, les besoins cognitifs que nous avons, l'ensemble de notre cerveau n'est pas utile et que nous ne faisons travailler à la fois qu'une petite partie. Dans le cas de la surdouance, il se trouve que l'aspect cognitif (raisonnement, notamment) prend souvent le dessus sur l'aspect émotionnel et relationnel ; c'est plus une balance qui a besoin d'être équilibrée (si c'est flou, c'est normal, c'est assez ancien dans mes apprentissages). Après comme je le disais, c'est plus ou moins vrai selon le degré de surdouance.
J'ai plus ton message de base sous les yeux, mais je tiens quand même à préciser que l'aspect plutôt optimiste est plaisant, même si en règle générale, la surdouance est difficile à vivre/à comprendre tant pour la personne concernée que pour son entourage (surtout sur l'enfance/l'adolescence/le début de l'âge adulte, parce que construction en tant que personne au fonctionnement cognitif, émotionnel et relationnel fondamentalement différent).