[HASHTAG]#vdmcolocation[/HASHTAG]
Message de mon coloc qui dégage ce soir :
"écoute moi bien grande conne demain je me tire parce que tu es une malade folle dangereuse et inconsciente (...) vu l'état lugubre dans lequel tu es avec ton regard de psychopathe tu vas pas rester en liberté très longtemps".
----
Tout commence jeudi dernier. J'étais fatiguée, il me parle et pose sa main sur sa braguette. Je suis des yeux le geste instinctivement. Je lui explique que j'ai vu des mecs se branler devant moi dans le métro. Il comprend pas. Je lui dit que j'aime pas les blagues de cul ça me met mal à l'aise. Je lui raconte que j'ai eu x problèmes avec des hommes et que je ne fais plus tellement confiance.
Il me dit que je suis glauque, il se sent insulté. Que c'est triste de n'avoir confiance en rien comme ça. Le ton monte, je suis fatiguée et sur les nerfs.
On ne se parle pas le vendredi.
Le samedi je me lève, je veux qu'on règle le truc. Je lui réexplique et lui dit que je suis désolée s'il a mal compris. Il me traite violemment. Il. Me dit qu'il aurait pu me mettre une baffe la veille. Il dit "le problème d'aujourd'hui c'est qu'on coupe les couilles des hommes. Heureusement qu'il y a des hommes comme moi j'aurai des gamins normaux." (Je suis l'anormale dans l'affaire car j'ai grandi sans père). Voilà un mec à qui par hasard de ma fatigue j'ai dit "évite les blagues de cul me concernant please". Que j'ai jamais insulté, jamais remis en cause jusque là alors qu'il tenait des propos limites.
Je suis choquée, je change de pièce, mon corps tremble, j'éructe. Je fais la vaisselle, ce que j'avais prévu de faire. Je fais du bruit, j'insulte ma vaisselle pour me décharger. Il me crie de pas faire tant de bruit. Je me contrôle plus, j'hurle "ta gueuuuule". Il vient, il me traite de cinglé, je lui dit de dégager et de la fermer. J'éclate dans un très long fou rire car la scène fait très confessions intimes et ce sujet de dispute est pour son origine la chose la plus ridicule qui soit. Je change de pièce à nouveau, il continue de me traiter et me suit. Je ne me contrôle plus, le préviens que je vais le frapper. Il continue. Je le frappe. Il est plus grand et bien plus lourd que moi. Il me contrôle facilement. Appelle ma voisine, me répète 50 fois qu'il faut que je me fasse interner, que je suis folle, qu'il va porter plainte et appeler les pompiers en plus. Je suis allée chez ma voisine, j'ai ensuite passé le week end hors de chez moi car il prévoit de "m'assomer".
Ce mec est complètement con, a totalement confiance en ses avis. Il ment éhontémentent sur ce qu'il s'est passé. Il continue de m'insulter par messages alors que je l'ai jamais insulté, que je lui ai jamais dit ce que je pense de lui. Je l'ai frappé, je suis censée en avoir honte (je crois pas lui avoir fait le moindre bleu). J'ai au moins la certitude d'avoir fait tout mon possible pour l'éviter et tout mon possible pour rester en self-control, mais il faisait lui tout son possible pour que le conflit s'intensifie.
Pleurez dans les chaumières.