@Watou j'ai pas tout suivi, mais ça me renvoie aux années de militantisme (lycée et université) au sein du Parti et quand j'en parle maintenant au passé (ça remonte un peu quand même) en racontant des souvenirs des """camps d'été communistes""" plus personne ne s'offusque. C'est assez reposant. Lorsque je militais vraiment à 1000% 24/24h, j'avais toujours le droit aux raccourcis. Je pense que c'est aussi vachement lié à l'entourage, bien qu'il restera toujours des gens pour y participer. Et ce que tu résumes avec le fait "'d'avoir le droit" d'être d'extrême droite, c'est tout à fait ça.
Et c'est là où je voulais en venir. Comme ça a été dit par
@Jester. il y a beaucoup de tendances. A droite aussi, en fait. Sauf que ces tendances et courants ont bien moins marqué l'histoire collective, d'un point de vue gouvernemental et social. Maurras & co ont écrit, mais c'est tout. Alors après il restera toujours les Pasqua et autres guignols maléfiques, mais bon, c'est toujours plus drôle de leur offrir hommages et noms de rue, plutôt que de se lancer dans une histoire de leurs crimes. Storytelling ou pas, c'est vraiment relatif.
Ce que je répondais aux gens qui commençaient à me parler de goulags, c'était ça: le relativisme. Le communisme est en le meilleur exemple. Ce qui a marché à Cuba n'a pas marché en République chinoise. Et ce qui n'a pas marché en ex-Yougoslavie, aura marché en DDR, et ainsi de suite.
Il faut aussi savoir qu'au sein du Parti, bon nombre de personnes ne s'entendent pas et/ou plus, en ce qu'ils appartiennent plutôt au mouvement trostkiste ou autre, etc.
Aujourd'hui, ça va fait quelques années que j'ai rendu mes cartes parce que j'étais fatiguée des responsabilités et du non-renouvellement du Parti. N'empêche que ça m'a vraiment permis de me focaliser sur le terme et sur l'idéologie épurée de toute mémoire historique.