@Mimi Pinkerton Alors que je pense personnellement que y a bien plus de personnes queers qu'on ne le pense, juste qu'effectivement, on est élevé.es dans une société tellement patriarcale et binaire qu'il est difficile de s'en rendre compte, et que ça prend du temps, voire un travail conscient. Pareil pour la neuro-atypie : c'est tellement stigmatisé, et souvent lié à des mécanismes de déni et de camouflage, que ça me choque pas outre mesure.
Je dirais que pour moi, le curseur va aujourd'hui se placer à prêter d'avantage d'importance au vécu qu'à l'identité : quelqu'un qui est queer mais a un cishet passing a à mon sens peu à dire sur les oppressions vécues par les personnes queers, puisque, malgré son identité, son vécu est globalement privilégié.
Et surtout, savoir et reconnaître que son identité ne l'empêche pas d'être dominant.e et potentiellement oppressant.e pour d'autres me semble un garde-fou acceptable.
Je dirais que pour moi, le curseur va aujourd'hui se placer à prêter d'avantage d'importance au vécu qu'à l'identité : quelqu'un qui est queer mais a un cishet passing a à mon sens peu à dire sur les oppressions vécues par les personnes queers, puisque, malgré son identité, son vécu est globalement privilégié.
Et surtout, savoir et reconnaître que son identité ne l'empêche pas d'être dominant.e et potentiellement oppressant.e pour d'autres me semble un garde-fou acceptable.