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Le pire c'est que je suis d'accord avec tout ce que tu dis Je crois sincèrement que dans le monde du travail, personne n'est irremplaçable, et que l'appréciation de ton employeur n'est relative qu'à ce que tu peux produire pour la structure (je sais pas si on peut parler de production pour une structure de services mais on se comprend). Si quelqu'un peut faire la même chose que toi, voire mieux/plus/pour moins cher, ils n'auront aucun scrupule à te remplacer.
C'est pour ça que c'est d'autant plus chiant que tout le monde se permet de me solliciter alors que tout le monde sait que je suis censée être déjà en vacances
J'ai accepté cette réalité de ma remplacabilité, je m'en fiche un peu (ça n'impacte pas particulièrement mon estime de moi), et je connais mes droits, je compte bien reporter les congés sur lesquels je travaille, et je compte mes heures sup parce que ce sont de grosses journées.
Pour autant, parce qu'on est très indépendants dans notre façon de bosser, c'est mon "choix" de partir plus tard que prévu, une espèce d'éthique professionnelle qui fait que je ne veux pas partir en laissant tout en plan. Parce que quand je ne serai pas là, personne ne va finir à ma place les dossiers urgents, et que ça peut faire rater le démarrage de projets à la rentrée, que ça peut nuire fortement à notre relation avec nos financeurs et donc avec de futurs projets... Et comme on fait du service au public, si ça foire, c'est pas juste moi ou la structure qui en pâtit, c'est aussi le public, qui n'a rien demandé.
C'est le problème des responsabilités, et à la base je n'en voulais pas De base, je suis moi même une énorme feignasse
J'allais dire que c'était potentiellement difficile de faire comprendre les raisons qui me font pousser mes limites parce que c'est une structure particulière, un contexte particulier, que je ne peux pas trop détailler parce que ce serait reconnaissable... Et en fait, je me dis que j'ai tellement la tête dans le guidon que ces raisons qui me semblent importantes ne le sont peut être objectivement pas. Qu'il faut que j'accepte que je suis au bout du rouleau et plus bonne à grand chose, que tant pis, c'est pas grave si je pars en laissant tout en plan, et je verrai à la rentrée.
Mais je ne suis pas capable de ce genre de recul, pas encore. Parce que je suis le cul entre deux postes, que j'attends ma sentence en septembre, entre promotion, statu quo ou proposition de rupture, et en attendant j'ai une montagne de responsabilités qui me sont tombé dessus du jour au lendemain.
En écrivant je réalise qu'en fait j'en veux beaucoup à ma hiérarchie (complètement hors sol) et à mes collègues de ne pas prendre la mesure du travail colossal qu'ils m'ont laissé en partant en vacances. Ils ne sont pas télépathes et je pourrais leur dire, mais je sais que je m'effondrerais comme un petit caca dès le premier mot.
Et puis merde, c'est leur job de se rendre compte de ce je fais, de ce que je porte. Une charge mentale de plus que de devoir leur expliquer ce pourquoi j'ai été embauchée ?
Bref. C'est très décousu, j'ai besoin de partir en vacances.
La réunion de bureau du 1er septembre est censé entériner certaines choses, ils ont intérêt de me dire ce que j'ai envie d'entendre, parce qu'après mon "entretien de négociation", je n'ai plus peur de leur dire le fond de ma pensée. Je ne suis pas encore en vacances que je sais déjà que la rentrée sera sportive.
@Kaktus mais c'est pas moi c'est @Jester. qui a commencé !
Et @Sneglia qui clôture !
Moi je suis le tampon, le trait d'union, le grand écart de Jean-Claude Van Damme entre deux camions !
(et là je réalise que je viens de comparer mes VDD à des 35 tonnes.)
Est-ce que je viens de me fritter avec un de mes voisins à qui j'ai juste demandé de parler moins fort dehors ?
"Tu me dis jamais bonjour alors ta gueule"
Plus des insinuations sur mon comportement. Sauf que, mec, je ne parle à PERSONNE dans la résidence.
Bref, je me suis énervée et j'ai eu un geste grossier. Je suis rentrée chez moi, il est venu frapper à ma porte et parler à travers. "T'as de la chance d'être une meuf parce que sinon..."