@Chianti Clairement les ingénieurs et diplomés de grandes écoles qui sont prédestinés à avoir des postes "d'encadrement" de "gestionnaires de projet".... Ben quel pourcentage sera finalement adapté à ces postes là ? Mon diplôme m'a préparé à avoir ce genre de poste aussi. Mais en fait je ne suis pas spécialement faite pour ça.
Edit : poke @Sowell qui a abordé le sujet.
J'ai pensé à la recherche, étant très douée pour cracher des mémoires de 100 pages à 16/20 + article scientifique derrière. On m'a tendu la perche. Mais pareil je me disais 'une thèse de 3-4 ans que 15 personnes liront pour décrocher ééééventuellement une place stable aux deux instituts de recherche de ma branche que tous les diplomés se disputent ?' Je ne suis pas très courageuse je n'ai pas osé.
Et pour ceux, comme toi, qui s'y souhaitent y aller et s'y épanouiraient, combien de bâtons on leur mettra dans les roues justement ? Combien seront pas considérés légitimes car trop jeunes et externes à l’entreprise alors qu'en vrai on privilégiera souvent les recrutements internes avec des évolutions longues : Jean-mi technicien qui est passé chef de service puis qui est passé directeur départemental puis directeur régional ? Au final c'est très compliqué de faire son trou "par la grande porte" aux postes qu'on espérait car on a souvent pas la légitimité aux yeux des employeurs et même aux yeux des équipes et collègues.
Bref j'ai l'air d'en parler avec distance mais j'ai été confrontée au même doubles-discours,aux mêmes témoignages de recruteurs qui se marrent en entendant les prétentions de jeunes diplômés et à la frustration de collègues qui ont choisi des secteurs moins rémunérateurs que leur camarades de promo qui après 20 ans dans le privés ont des écarts de salaires qui font envie. Mais bon, le monde du travail est si inégalitaire et c'est normal de privilégier la passion, le sens, le service public ou que sais-je à la dernière start up ou au mammouth industriel qui crashe du cash
L'industrie du plastique recrute à mort et dans de bonnes conditions d'ailleurs 
Edit : @Pins Flots Mon frère a un parcours similaire au tiens, il a capté assez tard que les bibliothèques c'est bouché et qu'il faut un concours public ultra select (je caricature de loin et de mémoire). Résultat : standardiste, mais au final dans une boite qui balance du cash donc avec des primes de participation et des colis de Noel de qualitey. Au final s'il évolue dans ce secteur il aura des avantages sans commune mesure avec le secteur culturel/public mais oui, ce n'était pas sa passion première.
@Esmé. Tout d'accord.


Et pour ceux, comme toi, qui s'y souhaitent y aller et s'y épanouiraient, combien de bâtons on leur mettra dans les roues justement ? Combien seront pas considérés légitimes car trop jeunes et externes à l’entreprise alors qu'en vrai on privilégiera souvent les recrutements internes avec des évolutions longues : Jean-mi technicien qui est passé chef de service puis qui est passé directeur départemental puis directeur régional ? Au final c'est très compliqué de faire son trou "par la grande porte" aux postes qu'on espérait car on a souvent pas la légitimité aux yeux des employeurs et même aux yeux des équipes et collègues.

Bref j'ai l'air d'en parler avec distance mais j'ai été confrontée au même doubles-discours,aux mêmes témoignages de recruteurs qui se marrent en entendant les prétentions de jeunes diplômés et à la frustration de collègues qui ont choisi des secteurs moins rémunérateurs que leur camarades de promo qui après 20 ans dans le privés ont des écarts de salaires qui font envie. Mais bon, le monde du travail est si inégalitaire et c'est normal de privilégier la passion, le sens, le service public ou que sais-je à la dernière start up ou au mammouth industriel qui crashe du cash


Edit : @Pins Flots Mon frère a un parcours similaire au tiens, il a capté assez tard que les bibliothèques c'est bouché et qu'il faut un concours public ultra select (je caricature de loin et de mémoire). Résultat : standardiste, mais au final dans une boite qui balance du cash donc avec des primes de participation et des colis de Noel de qualitey. Au final s'il évolue dans ce secteur il aura des avantages sans commune mesure avec le secteur culturel/public mais oui, ce n'était pas sa passion première.

@Esmé. Tout d'accord.
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