Ça me paraitrait vraiment très bizarre et lourd de prévenir chaque partenaire sexuel·le à partir du moment où l'on est porteur ou porteuse d'un herpès génital. Je trouve que ça créé une rupture d'égalité assez nette, oui on ne raconte pas toute sa vie à un coup d'un soir, et lorsque l'on a des rapports sexuels on prend toujours un petit risque (qui est supposé modéré)
Y a certains personnes qui ont des pratiques + à risques que d'autres mais qui en contrepartie font des dépistage + réguliers, utilisent la PrEP et c'est ok. Mais oui les HPV et l'herpès planent toujours un peu.
Perso avec un ou une nouvelle partenaire j'aurais tendance à toujours utiliser des protections (ou en tous cas toujours des préservatifs, la digue non
) mais autant pour me protéger moi que l'autre, on ne sait pas de quand date son dernier dépistage, si on peut la ou le croire sur parole etc. Maintenant la réduction des risques restent une réduction des risques, sur le principe il faudrait se protéger pour tous les rapports buccaux génitaux, je connais pas tant de gens qui le fassent - je plaide coupable - par contre on avale pas, on évite pendant les menstrues, on ne se brosse pas les dents juste avant ou juste après etc.
Et pour un herpès ça impliquerait ne plus jamais avoir de rapports sans capotes ? Tu as un herpès donc tu perds le droit de procréer ? Surtout que dans ce cas on ne parle pas d'un one shot mais d'une ex-copine, donc oui la première fois iels ont eu un rapport non protégé mais iels ont probablement réitérés l'expérience après.
Et les personnes qui hurlent aux mensonges, non ce n'est pas pareil de cacher qu'on a une gono non traitée, qu'un herpès dormant, y a aussi pas mal de méconnaissance, des personnes qui pensent qu'une fois a crise passée c'est bon etc, par contre oui si ça revient plusieurs fois ensuite on s'inquiète et on va informer sa ou son partenaire régulier (sachant qu'il n'y a pas eu de transmission donc à priori la règle de ne rien faire durant les crises a été respectée)
Y a de quoi se sentir pestiféré·e à lire certains commentaires, pour l'herpès labial j'avoue que je n'y avais même jamais pensé, j'ai une très bonne pote qui en a un et fait une très grosse crise environ une fois par an depuis plusieurs années, je le sais pertinemment et pour autant je ne me suis jamais posée la question de lui faire la bise en-dehors de ses crises - je déteste la bise parce que je déteste les gens, mais pour les personnes que j'apprécie c'est + que ok.