J'en ai marre, ma vie n'est qu'un chateau de cartes qui menace de s'écrouler à chaque ...
J'me sens affaiblie en ce moment, je ne sais pas ce qu'il m'arrive, la lassitude m'envahie, accompagnée d'une pointe de routine, de flemmardise.
Je n'sais pas ce qu'il m'arrive en ce moment. Mauvaise passe? non.
J'ai l'impression d'avoir déja 80 ans et d'être un boulet pour la société.
La morphine ne me fait aucun effet, 4 doses hier rien. Et ces afreux maux de tête depuis hier reviennent toute les heures, et toutes les heures je suis obligée de prendre ce fichu medoc, qui m'affaiblit à un point.
Je suis en surdosage de medoc, codéine + morphine + lindilane + doliprane + antadys.
Dieu sait où j'vais finir et comment je vais finir. Et je m'en fou royalement. Complètement.
Non je ne me plaint pas, je raconte, je parle c'est tout sinon je serai allée à votre chez mur des lamentations. Et ce n'est pas mon genre de me plaindre. Je dois être forte et fermer ma gueule.
Si ça continue j'vais faire fuir tous les gens que j'aime, tous les gens tout court.
Je m'emporte pour un rien, je me casse quand je me sens inutile, je ne sais plus faire que ça, je ne sais même plus affronter la cérité en face.
Je craque. Littéralement.
Nouvelle dépression cachée? Pitié non, 4 mois ça m'a suffit. Il faut que je lutte, que je sois forte et que je ferme ma gueule. Et tout ira bien.
Je me répète ça depuis des jours. Tellement de fois que je n'en connais même plus le sens. Cela ne signifie plus rien pour moi.
Je me voile la face, je répond 'ça va super , ou ça va bien' quand on me le demande alors que rien ne va.
Rien n'est pire que de se mentir à soit-même. Et c'est ce que je fais depuis bon nombre de jours maintenant. Je compte même plus -cette phrase me rapelle bizarrement l'époque où je répondais ça lorsque j'étais célibataire, finalement j'téais encore mieux seule qu'aujourd'hui-.
[Ce n'est peut-être pas la bonne place pour ce discours lamentable, mais peu importe]