@Margottine @Anne de Russie (et les autres Madz que j'oublie de mentionner, du débat en cours) Pardon si mon message a gêné, je fais partie de celles qui en ont parlé dans mes derniers posts.
Après, sachant que le stress joue sur l'hypothalamus, qui régule lui-même l'hypophyse, qui est l'orchestre des systèmes hormonaux tels que la thyroïde, les hormones de croissance, les hormones de reproduction, etc.. ça me parait pas déconnant que le stress ait un impact sur la fertilité. En plus, le stress augmente la prolactine, qui inhibe la fertilité. Et le cortisol, hormone du stress, a aussi un impact sur la GnRH (hormone de l'hypothalamus, qui stimule la production de FSH/LH via son action sur l'hypophyse.) Bref, tout est intriqué.
Pour moi ce n'est pas plus fou que de dire que le tabac a un impact sur la fertilité. Ou le sommeil. Le rythme de vie. L'alimentation.
Le cycle menstruel peut être modifié par le stress, même en-dehors des tentatives de procréation.
Les études sont compliquées parce que d'une part il est très difficile d'éliminer tous les facteurs de confusion dans un sujet aussi vaste, aussi multi-factoriel, et d'autre part le stress n'est pas quelque chose de vraiment objectivement quantifiable - en-dehors de la mesure des hormones de stress (qui est souvent invasive puisqu'il faut des prises de sang, donc pas top, sauf les hormones dosables dans la salive)
J'ai trouvé celle-ci que j'avoue n'avoir lu qu'en diagonale mais qui me semble intéressante et plutôt honnête :
https://academic.oup.com/humrep/article/29/5/1067/2913997
Je vais essayer de faire une recherche pubmed.
Après, je suis d'accord avec vous : c'est culpabilisant. Je m'auto-culpabilise beaucoup, je m'en veux beaucoup de tout ce qui m'arrive, j'ai perdu confiance en moi, je m'isole, je me blâme, je déteste mon corps. Et j'ai un pincement au coeur quand on me dit qu'il faut lâcher prise, parce que j'aimerais bien mais que ça ne se fait pas en claquant les doigts, sur commande. Et que la culpabilisation, en plus de ça.. augmente le stress.
Mais j'essaie d'utiliser cette hypothèse du lien entre stress et infertilité pour améliorer des choses dans ma vie. Pour avoir une meilleure hygiène de vie. Pour changer mon rythme de travail. Pour prendre du temps pour moi, refaire des choses que j'aime. C'est aussi en partie ce qui m'a poussé à commencer une psychothérapie. Et ça me fait du bien.
J'essaie d'utiliser ça comme un appel à prendre soin de moi, en fait.
Parce que les essais bébés, et encore plus au cours d'un parcours PMA, ça peut vraiment, très vite, prendre le pas sur tout le reste. T'écraser, te réduire en miettes.