Deuxième vague d'espoir. J'ai eu mon écho ce matin, j'ai un follicule dominant.
Je m'attendais à ce qu'il n'y ait rien, d'autant plus que c'est un cycle de repos sans clomid. Et puis mes températures semblaient faire n'importe quoi ces derniers jours.
Mais a priori mes ovaires essaient de rester dans le game.
J'essaie de tempérer mes ardeurs vu l'effet apocalyptique de l'échec du cycle précédent. Les deuxièmes parties de cycles sont encore plus éprouvantes avec autant d'espoir, quand on SAIT qu'il y a eu ovulation à telle date et qu'il y a eu plusieurs rapports aux bons moments.
J'ai passé le cap des 1 an depuis l'arrêt de la pilule - et quelle année... Au labo, on commence à me connaître. Ce matin le biologiste - vraiment empathique cela dit - me disait avoir vu tant de femmes tomber enceinte au moment où elles voulaient tout stopper, il me disait qu'il faut essayer de lâcher prise. C'est si difficile... Si difficile quand tout nous ramène constamment à ça, quand ça prend toute la place dans ta vie, toute la place dans ton coeur. Compter les jours, rechercher des symptômes pour deviner ce qu'il se passe dans ton corps, caser les rendez-vous médicaux, cibler les rapports, attendre et espérer.. puis tomber. Et se relever.
D'un autre côté, je disais tout à l'heure à mon homme : "Au moins, on peut dire que ce bébé, il aura été vraiment désiré..
" Il m'a souri en retour. C'est vrai, toute concentrée que je suis sur mon infertilité, je sais en tous cas à coup sûr que ce bébé recevra de l'amour en quantités infinies, je sais que son papa sera un papa incroyable, je sais que la nouvelle sera accueillie avec joie par tous et créera beaucoup de bonheur. J'imagine la réaction de ma maman qui est donc au courant depuis peu, et j'avais peur en partie pour ça de tout lui raconter : que ce ne soit plus une surprise - mais en fait, je crois que ça donnera encore plus d'intensité à l'annonce.
Je sais que ce parcours PMA me semblera sans doute négligeable quand j'aurai un bébé dans les bras.
Après tout, après 6 ans de longue-distance sur nos 9 ans de couple, on ne pouvait décemment pas avoir un bébé "facile"