Je suis désolée mais les mots sont importants. La transphobie, c'est l'aversion, la peur, la haine des personnes transgenres.
Ce sont des accusations graves et je ne pense pas que la rédac et l'auteure puissent être soupçonnées de ce genre d'idées. Après si vous pensez que tel est le cas, il existe une plateforme de signalements des contenus dangereux, haineux sur internet, signalez l'article.
Coucou ^^ Alors je voulais juste répondre à ça : il y a une différence entre dire qu'un propos est transphobe, et dire qu'une personne est transphobe. Ce qui est visé ici, c'est un propos particulier, et d'ailleurs je pense qu'on peut plus parler de cissexisme (c'est-à-dire que la BD représente le fait d'être cis comme étant la norme/ne tient pas compte dans son propos de l'existence de personnes autres que personnes cisgenres), que de transphobie (vu que les personnes trans ne sont pas spécifiquement visées).
Ensuite, je vais te dire un secret : un propos transphobe/homophobe/raciste/sexiste/whatever, ça existe, et ça arrive même aux meilleurs. Surtout que là, on est pas dans un article où il y a écrit "les trans au bûcher" ou "berk une femme avec un zizi". Pointer l'éventuelle transphobie dans un article (même si comme j'ai dit, c'est du cissexisme ici) c'est juste critiquer ce qui ne va pas, et oui on utilise un gros mot qui fait peur, mais dans l'absolu, ce qui as le plus de chance d'être très grave dans un propos transphobe, c'est soit l'intensité du propos, soit son accumulation avec d'autres propos qui fait que la somme devient impossible à supporter, soit l'incapacité d'écouter les critiques et de se remettre en question.
(je préviens avant, je vais faire une métaphore) Si tu veux, représente-toi le monde comme un groupe de piverts et une personne trans comme un arbre. Les propos transphobes sont comme des coups de bec dans le tronc : un seul, ça n'est pas (si) grave, même si ça fait quand même une entaille, c'est une petite entaille. L'arbre peut repousser, se remettre. Le problème, c'est que les piverts sont nombreux, que l'arbre n'est pas forcément très solide... et que les gros propos transphobes viennent de temps en temps mettre un coup de perceuse. Mais en soi, tout fait mal, du plus petit au plus grand, du plus grave au moins grave (parce que "peu grave" ça reste tout de même pas "rien du tout").