@missdusud Non non effectivement je ne te visais pas Le "tu" c'était juste une façon de parler en fait, je voulais juste rebondir sur ce que tu avais dit
Certes personne n'a à distribuer des certificats de "bonne féministe" mais si on se contente de dire "je veux l'égalité homme-femme" sans rien déconstruire et en étant très sexistes avec son entourage, je ne vois pas en quoi on l'est.
Ce serait comme être militant-e LGBT+ ou anti-raciste mais seulement à l'extérieur. C'est sûr que personne n'est parfaitement non-oppressif puisqu'on baigne dans le racisme, l'homophobie, le sexisme, etc depuis notre naissance, mais il y a une différence entre ne pas être parfait et ne pas essayer de remettre en cause nos stéréotypes.
Je ne pense pas que ce soit vraiment comparable, parce qu'une femme qui aimerait être soumise au lit ce ne serait qu'un jeu de rôle, rien n'indique qu'elle est soumise dans la vie de tous les jours alors qu'exiger qu'un homme pait l'adition c'est un peu comme exiger qu'il ne pleure pas parce que ça ne serait pas viril.
Bien sûr rien ne t'interdit d'être invité au resto et de laisser l'homme payer mais on peut aussi réfléchir à pourquoi autant de femme aiment ça et à ce que ça implique (ce qui a déjà était très bien expliqué dans les post précédents).
Ben là, pour le coup tu fais exactement ce que l'article critique (et ce que font les déctracteurs/euses du féminisme).
A partir de quand on est des féministes hystériques ? Si je m'indigne de la domination masculine dans le langage je suis trop extrême ? Si je ne m'épile pas je donne une mauvaise image (selon Elle, oui) ? Si je ne me maquille pas aussi ? A quel degrés de sexisme je peux commencer à réagir sans passer pour une "hystérique" ? Si je ne répond pas à toutes les insultes et le mépris dans les "débats" par de grands sourires et de longues formules de politesses Est-ce que je donne une mauvaise image, ou j'ai le droit d'être en colère des fois ?
J avoue ne pas voir le lien entre la perfection et le besoin de protection là... Ressentir le besoin de protection n est pas un défaut tout comme le fait de ne pas le ressentir n est pas une qualité.A partir du moment ou on fait des généralités, ça devient faux, en fait. Dire que personne n'a besoin d'être protégé, dans l'absolu si on était tous parfaits ce serait vrai mais il y a des gens (donc des filles qui font partie des gens) qui vont ressentir le besoin de l'être
J avoue ne pas voir le lien entre la perfection et le besoin de protection là... Ressentir le besoin de protection n est pas un défaut tout comme le fait de ne pas le ressentir n est pas une qualité.
Ma question reste toujours la même:avoir besoin d être protégé de quoi?
Je suis un peu perplexe face a ce débat et a tous les arguments "une femme n'as pas besoin d’être protégée". Je suis parfaitement d'accord, décréter qu'un genre entier est faible et mérite donc la protection d'un genre plus fort, même contre son gré est une grosse idée de bouse, mais au delà de ça, quand c'est une question de personnalité, pourquoi chicaner autant? Je veux biens que le fait que le fait que beaucoup de femme se vivent comme de petites choses fragiles c'est la faute au patriarcat, mais je ne vois pas en quoi ca rendrait moins légitime le fait de vouloir être protégé.
Chacun a sa vision et son idéal du couple, et pour moi mon idéal de couple c'est une bulle ou on se sent protégé, que ça soit moi ou la personne avec la quelle je suis. J'ai enormement besoin de la protection de mon copain, souvent contre ma propre maladie, mais lui aussi compte sur ma protection quand il va mal. Je ne vois pas en quoi mon désir d’être protégée et soutenue par un homme serait moins légitime que son besoin d’être protégé et soutenue par une femme, sous prétexte que son besoin n'est pas dicté par la patriarcat et que le mien l'est. Je suis quelqu'un d'assez agité, d'assez peu sur d'elle, et oui la personne avec la quelle je suis (homme, femme, nonbinary, genderfluid, ext..) doit être fort mentalement et un minimum protecteur, c'est une question de compatibilité amoureuse.
De la même façon, au début de ma découverte du féminisme,je me suis mise a avoir très honte de certaines de mes envies sexuelles. Je me disais "mais comment tu peux demander a ton mec de te mettre une fessée, de jouer se rôle "d'agresseur" avec tout ce que tu apprend sur le patriarcat, les violence sexuelles, les injonction faites aux femmes?". J'avais vraiment honte parce que j'avais le sentiment d’être une fausse feministe, parce que j'avais l'impression que intérieurement, je trahissais mes idéaux. Puis j'ai beaucoup lu des textes féministes parlant de sexualité qui séparaient bien l'idéal feministe que l'on peu revendiquer au quotidien, du jeu de rôle qu'on joue dans l'intimité et qui ne fait pas de nous quelqu'un de soumis a son partenaire.
On a tous nos défauts, nous avons étés élevée dans le patriarcat, nous nous somme construite en nous basant inconsciemment sur ces idéaux. Même si nous nous deconstruison, il nous restera toujours une ou deux choses qui resterons accrochée a notre façon d'etre. l’important n'est pas d’être une parfaite feministe, mais d'etre capable de voir les réflexe patriarcaux qu'on ne peu pas dompter et de se dire "oui, je suis comme ça, mais ce n'est pas une bonne chose. Si tu peu te défaire de cette chose, fait le."
Oui mais je pense que c'est aussi à nous de faire bouger les statistiques@ploufplouftagada Et comme la vie d'une femme est plus difficile et risquée que celle d'un homme (statistiquement, on s'en prend plus dans la gueule de la part des autres ou de la société), ça me paraît logique que les femmes aient ce besoin de protection encore plus poussé que celui des hommes (en général)