Certes personne n'a à distribuer des certificats de "bonne féministe" mais si on se contente de dire "je veux l'égalité homme-femme" sans rien déconstruire et en étant très sexistes avec son entourage, je ne vois pas en quoi on l'est.

Ce serait comme être militant-e LGBT+ ou anti-raciste mais seulement à l'extérieur. C'est sûr que personne n'est parfaitement non-oppressif puisqu'on baigne dans le racisme, l'homophobie, le sexisme, etc depuis notre naissance, mais il y a une différence entre ne pas être parfait et ne pas essayer de remettre en cause nos stéréotypes.
je ne comprends pas pourquoi tu me dis ça...
je n'ai pas parlé du fait de ne pas se remettre en cause et encore moins d'être sexiste, je disais juste que l'on peut demander l'égalité, mais ne pas être obligées de "vivre comme une féministe" pour autant, si on ne le souhaite pas, je veux dire par là que les revendications féministes sont publiques, dans le sens où elles concernent toutes les femmes, ainsi que leur/notre statut dans la société, MAIS qu'une femme peut à titre personnel, aimer qu'un homme paye ou face n'importe quel autre truc, considéré comme "dépasser", parce qu'elle aime ça, que c'est sa vie et qu'elle à le droit de la vivre comme elle le souhaite.... il sembles que tu ai mal compris mon message.
Je ne pense pas que ce soit vraiment comparable, parce qu'une femme qui aimerait être soumise au lit ce ne serait qu'un jeu de rôle, rien n'indique qu'elle est soumise dans la vie de tous les jours alors qu'exiger qu'un homme pait l'adition c'est un peu comme exiger qu'il ne pleure pas parce que ça ne serait pas viril.
Bien sûr rien ne t'interdit d'être invité au resto et de laisser l'homme payer mais on peut aussi réfléchir à pourquoi autant de femme aiment ça et à ce que ça implique (ce qui a déjà était très bien expliqué dans les post précédents).
aimer qu'un homme paye peut aussi faire partie d'un jeu (de séduction, pour le coup)
après ce que tu penses de cela, ça te regarde, mais si certaines femmes aiment, ça n'en fait pas moins d'elles des féministes, car comme je l'ai dit, c'est leur vie privée...
et sinon, je n'ai pas parlé "d'exiger", pour rappel, j'ai précisé "si elle le veut et que monsieur est d'accord, où est le soucis ?"
Ben là, pour le coup tu fais exactement ce que l'article critique (et ce que font les déctracteurs/euses du féminisme).
A partir de quand on est des féministes
hystériques ? Si je m'indigne de la domination masculine dans le langage je suis trop extrême ? Si je ne m'épile pas je donne une mauvaise image (selon Elle, oui) ? Si je ne me maquille pas aussi ? A quel degrés de sexisme je peux commencer à réagir sans passer pour une "hystérique" ? Si je ne répond pas à toutes les insultes et le mépris dans les "débats" par de grands sourires et de longues formules de politesses Est-ce que je donne une mauvaise image, ou j'ai le droit d'être en colère des fois ?
tu ne comprends pas ce que j'ai voulu dire, quand je parle de femmes hystériques, je parle de ces nanas qui pètent littéralement un câble et insulte violemment ceux et celles qui ont
une autre vision qu'elles du féminisme, ceux et celles osent leur dire; "non, là je ne suis pas d'accord avec toi" et qui s'en prennent plein la gueule gratuitement pour avoir osé avoir un avis, j'ai d'ailleurs dit "les hystéros qui sautent sur tout ce qui bouge (et pas pour faire des galipettes, hein) et
qui agressent verbalement quiconque osent les contredire et/ou penser autrement, même d'un chouillas"
genre par exemple, une femme qui viendrait insulter Naya parce qu'elle aime qu'un mec paie l'addition "parce qu'en tant que féministe, c'est inacceptable" ou autre; alors s'il te plaît, arrête de me faire dire ce que je n'ai pas dit; si tu ne veux pas t'épiler, te maquiller ou que tu veux envoyer chier des connards qui te méprisent, fait le (je suis la première à le faire); mais ne fais pas comme si j'avais dit qu'une femme qui ne s'épile pas donne une mauvaise image, parce que je n'ai absolument rien dit de la sorte, que tu ne comprennes pas ce que tu lis, c'est une chose, mais que tu m'accuses ainsi d'agir comme une détracteuse du féminisme, en me prêtant des mots que je n'ai pas prononcé; non, je ne suis pas d'accord.
