Je voulais dire que c'est dégradant pour les hommes, non pas en opposition aux femmes, mais parce que je parlais des hommes bénéficiaires de l'AAH, en comparaison aux hommes dits "valides" et aux attentes de notre société et de l'inconscient collectif qui exigent des hommes d'êtres forts, virils, de ne pas exprimer leurs souffrances/émotions et de pourvoir aux besoins de leur famille en étant le pilier physique, psychologique et financier du foyer. Je n'ai pas précisé les hommes "qui perçoivent l'AAH" car j'ai utilisé le terme AAH de long en large et ne voulais pas rajouter une énième répétition.édit : je viens de voir le rebond de @Lady Salmakkia : tu dis "C'est une situation particulièrement dégradante pour les hommes" : je ne comprends pas bien.
Si c'est dégradant pour les hommes, c'est aussi dégradant pour les femmes. Je vois pas en quoi une femme qui vit sans revenu perso ne se sentirait pas autant dégradée qu'un homme. Je vois pas bien pourquoi il faut préciser ça pour les hommes, pas pour les femmes ?
J'ai abordé ce sujet car quelques réactions laissaient supposer que la suppression de l'AAH en cas de dépassement d'un plafond de revenus du conjoint contribuait surtout au patriarcat dans notre société.
Cette aberration qu'est l'instauration d'une dépendance financière n'est pas seulement au détriment des femmes et au profit du patriarcat puisque qu'elle renforce aussi la pression qui pèse sur les épaules des hommes en AAH qui peuvent se sentir diminués et marginalisés.