Grossesse non désirée : continuer ou faire une IVG ?

[BleuCerise.]

@Aesma Sa me fait vraiment du bien de lire ton message, de lire un message d'une personne neutre. Seuls mes sœurs sont au courant hormis mon conjoints et elles ne sont pas objectives c'est du coup très compliqué..Mon conjoint est aussi perdu que moi, il veut un enfant et en à toujours voulu mais pas tout de suite..Il a besoin que se soit préparé, prévu.. Dans tous les cas, oui c'est vraiment une épaule sur laquelle je peux me laisser aller, il me soutient totalement et me comprends sans aucun jugement. Il ne se pose à vrai dire pas vraiment de question, et il me dit lui même " Je ne ressentirai jamais ce que tu ressens, peu importe ce que tu choisis, je serais là" si je le garderais il serait là et si ivg aussi..Mais il m'a clairement dit qu'il n'était pas prêt, comme moi.
Ce que tu me dis sur le fait de se pencher sur un bébé avec ivg, 1 ans plus tard me soulage vraiment..C'est très dur pour moi de dire que j'aimerais effectivement prendre le temps pour préparer une grossesse 1 ans après peut-être, je me sens être un monstre.
Je crois que tout c'est un soulagement mais vraiment très dur et douloureux oui...

Merci en tout cas 1000 fois pour ton message qui me fait vraiment du bien..Merci beaucoup

 

[Aesma]

@Elodie21. Je suis contente pour toi que ton conjoint soit à l'écoute. Vous êtes sur la même longueur d'onde et c'est rassurant.

Tu n'es absolument pas un monstre de vouloir avorter pour peut-être essayer dans pas si longtemps. Cette grossesse ne semble pas être la bonne mais elle est définitivement un pas vers ton cheminement.

Et pour le coup je trouve ça au contraire hyper responsable de prendre du temps pour se préparer.

 

[Biousse]

@Elodie21. J'ai avorté quand j'avais 23 ans, c'était pas facile, c'est jamais drôle un avortement. Même si j'étais toujours partie du principe que si ça m'arrivait, j'avorterais sans hésiter, en fait quand tu fais face à la situation, c'est pas si évident Aujourd'hui je n'ai aucun regret. J'étais encore étudiante à l'époque, mais en alternance, toujours chez mes parents. Je sais qu'en fait si je n'avais pas avorté à cette époque, tout aurait été différent, mais tout se serait finalement très bien passé aussi.

Quelques années plus tard, j'ai accueilli mon premier enfant que j'ai voulu. C'était une décision de couple, on se sentait prêts tous les 2 (avec le même compagnon que mon IVG) et là j'attends le deuxième. Alors pourquoi ces 2 là et pas le premier ? Et ben, je pense régulièrement à "ça", pas "lui" car pour moi il n'a jamais vraiment existé. Je ne l'ai jamais connu. C'est assez difficile à expliquer, et puis c'est personnel, chaque personne a son avis sur la question Mais en aucun cas, je ne me sens comme un monstre ! C'était juste pas le bon moment... Et quand je vois à quel point c'est difficile de s'occuper d'un enfant qu'on a désiré, j'imagine même pas si l'IVG était interdite et que je n'avais pas pu avorter pour je ne sais quelles raisons, ça aurait été l'enfer je pense

Comme dit @Aesma, tu as encore le temps de prendre ta décision, et tu peux même dire non le jour de ton avortement, rien n'est encore figé Si tu sens au fond de toi que tu as envie d'avorter, alors j'imagine que dans ton cas c'est certainement ce qu'il faut faire pour ne pas avoir de regret.

Bon courage @Elodie21.

 

[lazaretto]

@Elodie21.

Comment vas-tu depuis hier ?

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Bon courage en tout cas !

Spoiler: de mon côté

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[BleuCerise.]

Je ne sais pas trop...je pense faire le bon choix mais je me sens tellement vulnérable..je ne peux pas m'empêcher de pleurer, l'idée d'enlever cette petite chose me fait réellement mal et pourtant je ne me sens pas prête à le garder. Je suis dans la salle d'attente pour le première rendez-vous je ne sais pas encore comment ça va se passer...
Je me sens tellement coupable, c'est vraiment très douloureux, je n'arrive pas à surmonter ça

 

[alextine1703]

@Elodie21. J'espère que tu pourras trouver quelqu'un.e à qui en parler.
C'est normal d'être prise par des sentiments contradictoires.

Tu fais un choix, dur certes, mais qui fait preuve de maturité. Si tu ne veux/peux pas suivre une grossesse, tu as tout à fait le droit de l'arrêter. C'est plein de bon sens d'y réfléchir en amont.
Ça ne fait pas de toi une mauvaise personne, mais au contraire une personne qui prend le temps d'analyser les choses et de prendre des décisions importantes.

Il n'y a pas lieu de culpabiliser sur l'IVG, c'est être responsable et consciente ce que tu fais.

je t'envoie le plus de pensées bienveillantes possible. Laisse aller tes émotions, ce n'est pas un moment facile mais tu peux être fière de toi

 

[didinebdx]

@Aesma

Spoiler: “30 ans après la guerre.”

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[Bidru]

A moi de venir déballer mon sac :

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Bref, je suis ultra-triste et paumée.

 

[Biousse]

@Bidru

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[Bidru]

@Biousse ce dont je suis sûre c'est que si je choisis vraiment d'avorter (par opposition à le faire sous la pression de mon conjoint) je veux le faire de façon sereine, et je pense pouvoir le vivre sans que ça ne m'affecte trop.

En revanche si on en reste à ce statu quo, et que je finis par mettre fin à la grossesse, j'ai peur que notre relation en soit abîmée, même si je ferais de mon mieux.

Je pense que quoi qu'il se passe je demanderai à ce qu'on voit un thérapeute, au moins quelques fois.

Ce qui est sûre c'est que je ne suis pas (encore) attachée à ce qui est dans mon ventre. Pour moi ce n'est rien, si ce n'est le début d'une réaction chimique. C'est vraiment le deuil d'une future vie avec deux enfants que je dois faire.

 

[Biousse]

@Bidru

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[Membre supprimé 360594]

@Bidru
Pour commencer, je t'envoie du soutien et des ondes positives.
Je compatis de tout cœur. Ta situation est loin d'être facile.
Personnellement, je ne vois qu'une seule et unique solution: poursuivre la discussion avec la seule personne dont l'avis compte autant que le tien... Ton conjoint. Jusqu'à ce que vous parveniez à une décision ensemble. Je sais que ce n'est pas facile. Ce sont des choix importants et conséquents. J'espère que vous parviendrez à vous entendre et retrouver un peu de sérénité. Paix et licornes !