Gynéco & consentement : mon corps, mon choix !

[Céleste B.]

Comme l'ont déjà fait certaines madz je voudrais réagir à cette partie de l'article:
"Les recommandations françaises actuelles recommandent un premier frottis à l’âge de 25 ans"

Oui dans la plupart des cas il n'y a rien avant 25ans.
Mais comme l'a raconté @Hana-Lys  si son amie avait pu faire un examen avant ça lui aurait peut-être évité des inquiétudes.

Il ne faut pas se dire que "pas de frottis avant 25ans" = "je ne vais pas chez le gynécologue avant 25ans". Y aller pour qu'il regarde au moins le col est important. Le mien m'a bien expliqué que vu mon jeune âge (20ans) il allait me faire un frottis seulement s'il voyait quelque chose de suspect au niveau du col. Et je suis bien contente de ne pas avoir pris au mot le "pas avant 25ans" car maintenant je sais que j'ai un papillomavirus à haut risque, je l'ai su avant qu'il n'ait eu le temps d'évoluer et maintenant c'est examen systématique tous les ans.

Cependant je suis d'accord que certains gynécologues ne nous donnent pas envie d'être sérieuses dans notre suivi. Je suis consciente que j'ai beaucoup de chance avec le mien, car avec tout ça j'ai dû passer d'autres examens (biopsie, colposcopie) et il m'a toujours bien expliqué ce que c'était, pendant l'examen il m'expliquait ce qu'il faisait etc.

 

[Brifon]

Quel super article, ça fait plaisir, merci @Marie.Charlotte !

Le point du mari, je l'ai découvert à la lecture de l'article, et ça me donne franchement envie de vomir. Je trouve que ça se rapproche dangereusement de l'excision, sinon dans la forme au moins dans la "philosophie" (sans tant est qu'on peut appeler ça une philosophie, breeeeeef).

Pour ce qui est de l'examen chez le gynécologue, j'ai moi-même vécu un examen que je qualifierais de très violent.
J'avais des douleurs dans le bas-ventre en périodes de règles lorsque je me retenais trop longtemps d'uriner. Des douleurs atroces mais très brèves. Ma gynéco m'a demandé de boir beaucoup, afin de dilater ma vessie pour pouvoir faire une échographie abdominale (étant vierge, elle n'a pas voulu passer par la voie vaginale).
Ensuite, elle me demande me mettre complètement nue (le bas je comprends pourquoi, mais pour le haut j'ai pas saisi l'utilité). A l'échographie, elle voit rien, bon.
Et là... Elle m'a mis un doigt dans l'anus, sans me prévenir. Forcément, j'ai eu mal, et bordel de m*rde le pire c'est que j'ai RIEN DIT. C'était sous prétexte de palper "par l'arrière" qu'elle a dit.

Cette gynéco est donc une femme, "de la vieille école", elle doit approcher la retraite. J'ai depuis cessé de la voir, très choquée par ses manières et son manque d'humanité.

J'ai également un autre témoignage : dans sa jeunesse, ma mère a eu une inflammation des glandes de Bartolin, ces glandes qui secrètent la cyprine, et il faut savoir que c'est très rare. On a d'ailleurs du lui enlever une des glandes. Et bien, alors qu'elle était les papattes en l'air sur la table d'opération, le chef de service a fait rentrer TOUS ses étudiants dans la salle, parce qu'un cas d'école pareil mes p'tits loups, faut pas rater ça !
Bien sûr on ne lui a pas demandé son avis, trop facile sinon...

J'ai également plein d'autres témoignages de ce genre dans mon entourage, dont celui d'une amie qui a eu un petit garçon en août 2013. Le petit n'arrivait pas à téter. A son 2ème (ou 3ème) jour de vie, l'hôpital dans lequel elle avait accouché s'est permis de lui envoyer... un orthophoniste, oui oui vous ne rêvez pas. Personne ne l'avait prévenue. Heureusement que sur le coup elle a pété un plomb ce qui a fait fuir l'orthophoniste.

C'est quand même dingue de voir que les femmes sont traitées comme des gamines inconscientes et débiles dans le milieu médical d'aujourd'hui. 'Fin j'veux dire, on est quand même en 2014, je trouve ça bien flippant tout ça ! Sous prétexte de porter une blouse blanche, beaucoup de professionnels de santé se permettent de se conduire comme de véritables tyrans, "mais c'est pour vous ma bonne dame hein". A gerber.
Il serait temps d'introduire un peu d'humanité dans la formation des professionnels de santé et pourquoi pas des tests de personnalité aux concours d'entrée.

EDIT : J'ai oublié une anecdote tiens !
L'été dernier, infection urinaire, c'était ma 1ère. (Je vous étale pas les symptômes hein).
Test d'urine (généreusement offerte ) au labo en bas de chez moi.
Le lendemain, je passe chercher mes résultats, et là j'ai HALLUCINE. La bonne femme, devant une salle d'attente (remplie d'hommes je précise) :
- Ah voilà vos résultats, bon ben ya beaucoup de germes hein, mais vous êtes pile à la limite de faire une infection urinaire.
Sachant que je pensais que l'infection urinaire était due à une mauvaise hygiène, imaginez ma tronche, à me dire que je devais passer pour une pourave finie devant plusieurs hommes.
J'en ai parlé à ma mère (qui a suivi le cursus de médecine sans le terminer), et elle a littéralement pété un plomb. C'est grâce à elle que j'ai tilté, sinon j'aurais rien dit. Elle m'a dit que c'était inadmissible de violer le secret médical de cette façon.
J'ai donc téléphoné au labo, en demandant à parler à cette laborantine, à qui j'ai passé un savon mémorable. Elle a fini par s'excuser, en me disant que d'habitude les patients aiment savoir ce qu'ils veulent. Vu que j'avais eu ses excuses, je ne suis pas allée plus loin.

 

[Gogo-gadgeto]

Contrairement à quasi toutes les filles ici, je n'ai jamais eu de problème avec mes gynécos, du moins rien de traumatisant. Pourtant j'ai eu du mal à avoir le stérilet, mais je n'en garde pas un mauvais souvenir bizarrement. Je suis peut être naïve, mais je fais confiance aux médecins et je vois mal ce qu'il pourrait me demander d'incongru, ou d'inutile, dans cet article on émet l'idée qu'un frottis et qu'un contrôle gynéco n'est pas forcément utile avant 25/30 ans, pourtant j'en ai eu dès mes 15 ans et tout le monde me l'a conseillé. il me parait un peu risqué de laisser penser aux jeunes filles qu'elles peuvent refuser un tel contrôle, quand on connait les risques... Peut-être est-ce mon coté hypochondriaque, mais lorsqu'un médecin me conseille tel ou tel contrôle ou traitement je le fais les yeux fermés.

En revanche, ma soeur a vécu une histoire extrêmement traumatisante, au delà du problème du consentement. Lors de sa première visite et donc contrôle à 16 ans, le gynéco (de ma mère...) lui a fait une espèce de déclaration d'amour alors qu'elle avait les pieds dans l'étrier et qu'il avait posé le frotti, il lui a dit qu'elle était superbe (il lui a aussi fait un contrôle des seins) et qu'il allait l'emmener à Paris lui acheter tout ce qu'elle voulait. Il lui a également dit qu'il allait quitter sa femme pour elle. A la fin de la consultation il l'a forcée à aller sur ses genoux et a voulu l'embrasser... Ma soeur n'a jamais rien dit à personne d'autre qu'à moi mais cette histoire m'a toujours fait froid dans le dos, qui est carrément assimilable à un viol.

 

[Doby]

Pour parler du sujet en général, le fait d'être mal à l'aise pour une femme à l'hôpital (où chez le gynéco) est plutôt récurrent! Moi même j'ai vécu une expérience pas franchement sympa alors que à la base j'avais juste mal au ventre!

Pour la petite histoire je me suis réveillée un matin avec un mal de ventre terrible, le médecin qui pensait à une appendicite m'a envoyé direct aux urgences (il devait être 9h) ... je vous passe les détails mais dans la journée j'ai subi au moins 4 échographies "endovaginales" par 4 médecins différents, avec chacun leurs conclusions d'ailleurs (j'ai un ovaire plus gros que l'autre, le 2e ne trouve pas le même ovaire, le 3e ne trouve aucune anomalie) ...

Tout ça pour dire que j'ai passé environ 6h aux urgences en "petite tenue" à être examinée par 4 personnes différentes qui ne m'ont absolument pas expliqué ce qu'il se passait ... j'ai fini par perdre patience (après deux heures passées dans une salle, presque dans le noir, avec ma perf complètement vide et sans nouvelles de personnes) j'ai pris mes affaires et je me suis taillée!!

 

[Antigonedream]

Ah cet article tombe à pic!
Y'a quelques jours lors d'une soirée je parlais de l'article sur le point du mari et la nana en face de moi (pharmacienne) m'a sorti: "Bah si c'est le médecin qui le recommande je vois pas le problème", "nan mais on s'en fou non?", "Bah écoute si la femme après son accouchement elle va bien et que son bébé il va bien je vois pas ce qu'elle demande de plus" et "de tout façon t'exagère"...

Bon là pardonnez moi, malgré toute ma patience pour parler de féminisme aux cons gens, toute ma volonté d'éduquer et de discuter là j'ai juste pas pu...
Du coup je l'ai plantée au milieu du salon en lui disant que si de toute façon elle en avait rien à foutre et qu'elle me laissait même pas le bénéfice du doute en partant du principe que de toute façon j’exagérais forcement c'était dans tout les cas subdiscutionel...
M'enfin je vous raconte même pas dans quel état d'énervement j'étais après... Je m'en veux encore d'avoir été trop choquée et trop bourrée (oui j'avais quelques coups dans le nez sinon j'aurais pas manqué de patience comme ça) pour lui sortir que c'était quand même considéré comme de la mutilation sexuelle au même titre que l'excision (mais j'aurais sans doute encore exagérer)

Voilàààà ça m'a fait du bien d'évacuer ma frustration avec vous.

Sinon niveau gynéco peut délicats y'en a 3 à la suite qui m'ont refuser la pause du stérilet (ça m'a gonflée alors je suis actuellement sans contraception)
Et sinon mon premier gynéco que j'allais voir à 16ans pour des problèmes de kystes qui me sort tranquilos devant ma mère "bon je suppose que vous êtes vierge" "euuuuuh bah non..." niveau humiliation bonjour et qui du coup en a profiter pour me faire une échographie vaginale plutôt violente indélicate et douloureuse... SUPER Connard!
Et sinon de manière très globale les problèmes de libido que j'avais avec la pilule/l'anneau c'était dans ma tête... faut se forcer un peut hein...

 

[Boulette2]

Euh petite question j'ai 23 ans et j'ai jamais été voir de gynéco car c'est mon médecin traitant qui me fait mes frottis et qui me prescris la pilule, j'ai jamais eu de soucis ça s'est toujours bien passé mais faudrait quand même que je consulte un gynéco non ?

 

[raisingirl]

Cet article est intéressant et nécessaire sur le principe, assez bien documenté, mais à mon sens trop peu objectif. Il est évidemment primordial de connaître ses droits, notamment dans le domaine de la santé (ici, de la gynécologie), un secteur où la notion d'éthique varie d'un professionnel à l'autre. Néanmoins, tous doivent exercer dans le cadre défini par la loi.

Mais sur plusieurs points, cet article, pas assez éclairé, rapporte des propos que je ne peux approuver. Au cours d'un examen gynécologique, la palpation des seins (qui sert à vérifier leur fragilité) est courante, normale, et recommandée, notamment dans le cas de la prescription de la pilule. Aucun examen ne peut être imposé, en effet, mais je ne peux entendre qu'ils ne soient ni nécessaires ni utiles d'un point de vue médical. Au contraire, aimeriez-vous vous faire prescrire une contraception sans qu' un contrôle biologique n'ait été établi au préalable, au détriment, peut-être, de votre santé? Tout examen effectué (sauf déviance) entre dans  une dynamique d'amélioration du bien-être de la femme.

Le premier frottis ne dépend pas de l'âge de la patiente, mais de son premier rapport sexuel. Cela semble évident, car l'intérêt du frottis pour une femme de 20 ans ayant eu son premier rapport sexuel à 15 ans ne sera pas le même que celui d'une femme de 20 ans ayant eu son premier rapport quelques mois plus tôt...

La pose du stérilet est quand à elle fréquemment refusée aux jeunes femmes, non pas parce qu'elles n'ont pas eu d'enfants (ou alors en partie), mais parce que ce dispositif présente plusieurs contre-indications très présentes chez les jeunes femmes, telles qu'un utérus de petite taille (normal avant le premier accouchement), un antécédent récent de chlamydiae, des règles abondantes et douloureuses, de l'acné, ou l'incapacité de se plier à un suivi gynécologique deux fois par an.

Alors quand je vois des commentaires du genre "Le gynéco plus jamais, je préfère m'adresser à mon médecin traitant" ça me sidère (sauf lorsqu'il s'agit de médecin généraliste ET gynécologue). La gynécologie est une discipline médicale à part entière, et cet article qui emprunte bien trop de raccourcis (bien que ce ne soit pas le message qu'il voulait faire passer, et c'est dommage) a contribué me semble-t-il à la marginaliser un peu plus...

 

[katnissvsw]

@Raisingirl Lors de la prescription de contraception, il me semble qu'on demande les antécédents familiaux... (enfin, il me semble mais ce serait la moindre des choses si ce n'est pas automatique).
Après, je pense que c'est en fonction des réponses que le médecin peut évaluer la pertinence ou non de faire tel ou tel examen (même si comme tu dis la patiente peut refuser). Et puis, il vaut mieux le faire dans de bonnes conditions parce que si la fille se retrouve traumatisée à vie et ne plus vouloir revenir chez un médecin pendant des années ou y aller à reculons, attendre qu'elle soit prête me semble nécessaire.

Pour ce que tu dis du stérilet, je pense que l'article parle surtout des gynécos fermer par principe au fait que des femmes nullipares portent un stérilet (si ils ont de bonnes raisons pour cette femme et l'expliquent à la patiente, je ne vois pas où est le problème).

Enfin, pour ce que tu dis sur les médecins généralistes, il me semble que c'est possible pour eux de se spécialiser car ma médecin traitant m'a expliqué qu'elle pouvait également faire des actes gynéco car elle avait une formation spéciale mais elle n'est pas gynéco à proprement parler.

 

[Polly Maggoo]

Concernant les touchers vaginaux au bloc, effectivement c'est une pratique assez courante, qui est moralement contestable !
Les médecins ont tendance à voir le vagin comme une partie banale de l'anatomie, donc pour certains ce n'est pas plus choquant de mettre un doigt dans le vagin qu'un doigt dans le nez, et le faire au bloc permet d'entraîner les étudiants chez une femme anesthésiée et donc qui ne le sent pas, de manière à ne pas faire mal lorsqu'on reproduit le geste pendant les consultations.
La pratique est la même pour les touchers rectaux chez les hommes en urologie, pas de sexisme là dessus !
Je ne cautionne pas cette pratique, mais j'avoue que je n'y avais jamais pensé sous cette angle.

Mais ce n'est pas juste "moralement contestable" de profiter de l'anesthésie d'un(e) patient(e) qui n'a pas donné son accord pour que des étudiants lui touchent les organes sexuels et/ou l'anus  Tu dis "ne jamais y avoir pensé sous cet angle", c'est à dire que tu étais au courant mais que tu ne t'es jamais dit que les médecins et étudiants violaient l'intimité de la patiente ou du patient et que c'était illégal ?
Désolée si ma réponse est agressive mais j'ai un peu de mal à comprendre pourquoi ça ne te fait pas réagir plus que ça.

 

[Espi-Aigle]

Article qui m'a donné froid dans le dos! J'ai déjà eu une situation un peu traumatisante à 19 ans et je pense que je ne suis pas la seule dans mon cas.
Pour des raisons de santé, mon médecin m'avait demandé un frottis. Je fais de l’hyper-tonicité du périnée, du coup je ne suis jamais très chaude pour aller chez le gynéco ou qu'on vienne vérifier dans ce coin là. Et c'était mon premier frottis.
Je vivais à ce moment là dans le quartier, dites des prostitués, et très naïvement je suis allée effectué ce frottis dans le centre médical d'analyse le plus proche de chez moi. J'ai été accueilli dans une salle par deux praticiennes, qui m'ont demandé de me déshabiller, sans m'expliquer en quoi consister l'examen, ce qu'on allait y chercher. J'ai demandé si c'était possible d'avoir un speculum pour vierge, même si je ne l'étais plus (ma gynéco me l'avait conseillé pour éviter les douleurs trop fortes). Elle me l'a refusé, a enfoncé le speculum sans me prévenir outre mesure. Alors que tout mon corps tremblait, elle m'a sorti alors "Arrêtez de vous plaindre, il en a vu bien d'autres." et a commencé à ouvrir d'avantage. Je n'ai pas réussi à me retenir de pleurer, tellement c'était humiliant et douloureux...
Ce qui m'a révolté, c'est qu'elle se permette cela parce qu'elle pensait que j'étais une prostitué, de m'humilier et de me faire mal pour ce que je pouvais être. Et de ne pas prendre la peine de m'informer et de s'informer des "spécificités" de mon corps. Ma situation est à part, mais je pense ne pas être la seule à vivre avec de hyper tonicité du périnée et qui doit être confrontée à l'ignorance médicale (heureusement que j'ai une excellente ostéo qui a été là pour m'expliquer ce que c'était) et donc de subir des examens violents pour soi.

 

[MaryJAnna]

Tiens je viens de me rappeler d'une anecdote, il y a deux ans je suis tombée enceinte et j'ai décidé d'avorter donc rendez-vous chez mon généraliste à qui j'explique la situation, mon désir d'avorter, il me dit que y a pas de soucis, me fait la lettre de première intention et me donne deux ordonnances une pour une prise de sang l'autre pour une écho. Jusque là pas de soucis.

Je prends rendez-vous pour l'écho dans un centre privé, j'y vais et là le type me fais me déshabiller, m'installe sur la table et d'un coup sans me prévenir m'enfonce un truc (je connais pas le nom, mais ça sert à faire l'écho) dans le vagin. Et il le tourne à l'intérieur, le fait aller d'un côté, de l'autre, le tout très brusquement, j'avais mal à chaque mouvement. Forcément je me crispe et il m’aboie de me détendre. Facile à dire. Autant dire que je suis sortie de là perturbée et avec une démarche étrange vu que j'avais mal.

Je me suis dit qu'il devait peut être être contre l'avortement et que c'est pour ça qu'il était aussi brusque mais non, un an plus tard je reviens pour une écho à la suite de douleur au ventre, là il me fait l'écho au niveau de l'abdomen et encore une fois il est très brusque, me fait mal et se contente de me lancer "Arrêtez de respirer"/"respirez" toutes les 5 secondes. Je me suis promis de plus jamais retourner là si j'ai besoin d'une écho.

Par contre, j'ai une bonne gynéco, je l'ai depuis mon avortement, c'est elle qui s'en est occupée, elle ne m'a jamais jugé, a fait l'écho par voie vaginale en douceur et avec une grosse dose de gel au point que malgré mon léger vaginisme je n'ai rien senti et à passer 10 min avec moi pour discuter d'une solution contraceptive, elle m'a expliqué les avantages, les inconvénients et j'ai finalement choisi l'implant qu'elle m'a posé. Elle ne prends plus de nouveau patient, par contre, je l'avais conseillé à ma soeur et elle n'a pas pu avoir de rendez-vous.

 

[LadyBlueBird]

Je suis entièrement d'accord avec Raisingirl : Cet article est certes intéressant, mais apporte de fausses informations au niveau médical...

Et alors même que j'adore Madmoizelle en temps normal, je trouve ça vraiment moyen. La santé est un sujet grave, et faire passer pour inutiles des examens pourtant primordiaux est dangereux.

De plus, je trouve qu'il y a une sorte de bashing anti-médecins depuis quelques temps, alors que les conditions d'exercice ont tendance à se dégrader:

- Comme l'avait rappelé une autre personne, un médecin doit faire sa consultation en peu de temps (Sachant que le nombre de médecins ne cesse de diminuer, en particulier les spécialistes).

... alors même qu'une  proportion de patients rend les choses difficiles (Beaucoup arrivent en posant le diagnostic eux-mêmes 'grâce' à internet, parfois sans laisser le médecin en placer une).

... et a ce que j'appelle le raisonnement du "commerce", c'est à dire arriver en voulant recevoir tel traitement, et critiquer le médecin qui refuse alors même qu'il justifie son raisonnement...

Pour terminer, concernant les blouses d'hôpital qui "infantiliseraient" les patients, j'ai un peu de mal à comprendre le raisonnement : Beaucoup d'examens nécessitent de ne pas avoir de vêtements sur soi, ou rien de métallique (Donc pas de jean, pas de soutien-gorge), mais c'est une contrainte à assumer. De plus, ayant d'ailleurs vécu un IRM sans blouse, je peux affirmer que j'aurais grandement préféré en avoir une plutôt que de me balader en culotte et tee-shirt sans rien dessous...