... en y repensant je me dit que peut être que ça ne m'a pas juste choqué mais réellement traumatisé et que c'est peut être même à l'origine d'autres soucis intimes développés dans la continuité, et qui ne me lâchent plus depuis 1an... alors que je met ça sur le compte de la suite de mes effets secondaires...
Gynéco & consentement : mon corps, mon choix !
- Initiateur de la discussion Clemence Bodoc
- Date de début
Officiellement, elles ont un quota de sutures à faire (je ne m'inclue pas dans le "elles" puisque je n'ai pas fait mes études en france). Ceci dit pour suturer une épisio, faut bien l'avoir faite non? Et vu ce à quoi j'ai été confrontée quand j'encadrais des stagiaires franchement ca fait peur. Genre la monitrice, avant de rentrer en salle, qui prévient l'étudiante qu'elle voudrait la voir suturer et donc de faire une épisio... mais bien sûr (bon pour le coup elle ne l'a pas faite car j'avais mis la main sur les ciseaux haha).yulia;4687042 a dit :
Ou mon premier jour dans un nouvel hopital. Je n'avais jamais fait de révision utérine (en cas d'hémorragie ou si le placenta est incomplet, on vérifie à la min que l'utérus est vide) jusque là. Donc la collègue qui me doublait m'en a fait faire une gratuite à la dame, "tinquiète elle a une péri elle aura pas mal"...
Bref des histoires hallucinantes il y en a bien sur, qui sont rares faut pas exagérer non plus.
Par contre concernant la césarienne de convenance, bien franchement je te le déconseille. LEs suites sont bien plus longues, les risques plus importants et se faire ouvrir le ventre gratuitement c'est quand même dommage. Suffit de bien choisir sa maternité, faire un joli projet de naissance bien perso pour limiter au max les risques
y;4686992 a dit :
A vrai dire, non. Pour être passée par là, il existe des cours spécialisés dans l'histoire des sciences, leur philosophie et le contact humain, dont l'enseignement est obligatoire et ce dès la première année. Après, toujours pour l'avoir vécu, certains des médecins qui donnent ces cours ont des avis... bien à eux, et pas toujours très modernes. Et les étudiants en retiennent bien ce qu'ils veulent... Alors, peu importe toutes les critiques que j'aurais à faire vis-à-vis de l'enseignement en médecine, sur la forme on ne peut pas leur reprocher ça...
Sans lui donner raison pour le reste, elle a eu raison sur ce point: la pilule qui se prend durant 21 jours est dosée pour être prise 21 jours, pas un de plus. La prendre sans pause, c'est 7 jours d'hormones de trop tous les mois ! Si tu ne veux plus avoir tes règles, il existe des pilules micro-dosées, dont le but est précisément de pouvoir être prises en continu sans te distribuer plus d'hormones que nécessaire !shael;4686985 a dit :En plus, la dernière fois que je l'ai vu, je lui ai parlé du fait que je prend ma pilule en continu pour pas avoir mes règles, elle s'est limite énervée en disant que c’était hyper dangereux, que j'y connaissais rien et que ce que j'ai pu lire sur internet c'est que des conneries, et ba j'y suis pas retournée
Pervers, non. Par contre ce n'est pas indispensable, si ça ne te dérange pas, tout va bien mais on peut faire autrement et il est bien d'en être informé.adawen;4687089 a dit :
Personnellement je ne vis pas ça comme une agression perverse mais bien comme une situation humiliante.
S
scarlet-starlet
Guest
bananahamac;4687027 a dit :
Ah mais je ne remettais absolument pas en cause ton ressenti, que je comprends tout à fait, je ne disais pas ça pour relativiser ta gêne et tu n'as pas été maladroite. Je me suis dit que peut-être tu ignorais que les gargouillements d'estomac ça peut être lié à du stress, et que ça te ferais peut être du bien de lire ça, d'envisager qu'elle s'est peut être sentie mal à l'aise elle-même. (Après j'en sais rien, elle avait peut être simplement faim... quoi qu'il en soit, quand ça arrive d'avoir le ventre qui se fait entendre en situation de stress genre pendant un exam dans un amphi silencieux dont on ne peut sortir, on se sent mal).
Sinon suite à la lecture de quelques témoignages ici je me permets de redire que j'ai vu hier dans le magazine de la santé un appel à témoin sur le point du mari. Peut-être que ça vaut le coup de les contacter pour des témoignages sur d'autres cas qui ne sont pas exactement cette pratique mais concernent ce thème, ça pourrait les intéresser.
adawen;4687089 a dit :
Oui moi aussi mais le truc c'est que c'est inutile en fait, donc si ça gêne certaines, il faut pouvoir le refuser. Bien sûr la plupart des médecins sont compétents et s'abstiennent de sexualiser leur relation avec le patient (heureusement!), mais ce qui est problématique c'est que comme il exerce une forme de pouvoir sur les patients, quand il y a abus, ça vire vite au désastre et c'est scandaleux.
Cette histoire de point du mari illustre bien le problème puisque la majorité des praticiens se sont insurgés et ont crié au fake parce qu'ils ne pouvaient pas croire à un truc aussi horrible, causé par une minorité de leurs confrères pervers.
<< Posté par saraneh
Personnellement, je n'ai jamais été chez le gynécologue, et je n'ai jamais eu de TV, d'examen mammaire ou quoi que ce soit, je voudrais surtout m'attarder sur les moyens contraceptifs décrit dans l'article.
Ca a toujours été mon médecin généraliste qui me les as prescrit, sans aucun examen avant, et tant mieux pour moi. J'ai eu la pilule, les anneaux (mon dieu quel horreur) et pour finir le stérilet dans le bras.
Je suis assez choqué car mon entourage ne connait pas le stérilet, pourtant pratique et efficace. Mes amies et amis sont choqué lorsque je leur explique ce que c'est… Nous sommes donc mal informé de ce qui est ou pourrait être fait à notre corps, et c'est affligeant. >>
Le stérilet, ça se met dans le sexe (où exactement je sais pas), le truc dans ton bras c'est un implant! Et effectivement c'est vraiment bien, trois ans tranquille, et avec la sécu je l'ai payé que 3€. Une affaire.
Effectivement, je ne connais pas le contenu exact des enseignements en médecine, mais s'il y a bel et bien des enseignements qui portent sur le contact humain avec les patients et que le résultat, c'est ce qu'on voit tous les jours... ben il y a beaucoup de travail. Ce n'est pas tant une question de contenu des programmes que de ce qui en est fait dans la pratique.azeleen;4687117 a dit :
Vu qu'on parle de pratique non nécessaire, j'en profite pour dire que retirer les dents de sagesses n'est pas toujours nécessaires . J'ai toujours les miennes (3 ont poussées sur 4) et on me regarde toujours avec des yeux ronds quand je dis que non je ne compte pas les faire retirer car je n'en ai pas besoin.
Ça reste une opération et je pense qu'il est essentiel de poser des questions à son dentiste quand il propose de les retirer, surtout aussi jeune que tu l'étais. On a tendance à toujours les retirer même quand il n'y a pas de raison médicale à ça.
Sinon pour l'anesthésiste, c'est juste aberrant. Heureusement que tu es mieux tombée après.
Ça reste une opération et je pense qu'il est essentiel de poser des questions à son dentiste quand il propose de les retirer, surtout aussi jeune que tu l'étais. On a tendance à toujours les retirer même quand il n'y a pas de raison médicale à ça.
Sinon pour l'anesthésiste, c'est juste aberrant. Heureusement que tu es mieux tombée après.
Dernière édition :
Je sais bien je dois aller voir un gynéco bientôt, c'est juste qu'elle m'a vraiment agressé sans chercher à m'aider ni à me prescrire une pilule adaptéeazeleen;4687117 a dit :y;4686992 a dit :
A vrai dire, non. Pour être passée par là, il existe des cours spécialisés dans l'histoire des sciences, leur philosophie et le contact humain, dont l'enseignement est obligatoire et ce dès la première année. Après, toujours pour l'avoir vécu, certains des médecins qui donnent ces cours ont des avis... bien à eux, et pas toujours très modernes. Et les étudiants en retiennent bien ce qu'ils veulent... Alors, peu importe toutes les critiques que j'aurais à faire vis-à-vis de l'enseignement en médecine, sur la forme on ne peut pas leur reprocher ça...
Sans lui donner raison pour le reste, elle a eu raison sur ce point: la pilule qui se prend durant 21 jours est dosée pour être prise 21 jours, pas un de plus. La prendre sans pause, c'est 7 jours d'hormones de trop tous les mois ! Si tu ne veux plus avoir tes règles, il existe des pilules micro-dosées, dont le but est précisément de pouvoir être prises en continu sans te distribuer plus d'hormones que nécessaire !shael;4686985 a dit :En plus, la dernière fois que je l'ai vu, je lui ai parlé du fait que je prend ma pilule en continu pour pas avoir mes règles, elle s'est limite énervée en disant que c’était hyper dangereux, que j'y connaissais rien et que ce que j'ai pu lire sur internet c'est que des conneries, et ba j'y suis pas retournée
Mon copain est en cinquième année de médecine, moi en cinquième année de psycho, avec une spécialisation en psychologie sociale de la santé. Au quotidien, je travaille sur la relation médecin-patient, le consentement éclairé, les connaissances et croyances des patients, les pratiques des professionnels. Lui avale 700 pages de cours en deux semaines et ses examens sont des cas cliniques "Madame F, 46 ans, douleurs au thorax", "Monseur G, 67 ans, difficultés à respirer et maux de tête". Récemment un de ces profs a dit en cours que les chirurgiens faisaient pratiquer des touchers vaginaux aux étudiants de médecine au bloc. Lui ça l'a fait rire. Moi j'étais effondrée. Alors souvent, je dois lui expliquer, que les gens sont là, derrière les pages de cours, derrière les humiliations des chefs de service, derrière les sacrifices qu'il fait pour sauver des vies, derrière les 28 heures sans sommeil après une nuit de garde, derrière le réveil à 4h du matin pour la 6ème césarienne de la journée. Le patient, c'est le grand absent des cours de médecine. Je pense que petit à petit il comprend, quand je lui raconte ce que disent les patients il comprend. Il veut devenir un meilleur médecin, être à l'écoute, je lui explique juste comment. Les gens veulent être rassurés et écoutés, pas seulement remis sur pieds. Les gens deviennent une addition de symptômes à traiter, et c'est tellement triste. Je travaille avec des femmes atteintes de cancer, des femmes qui me disent "pour mon oncologue je ne suis pas une personne je suis une tumeur sur pattes qu'il faut soigner", "mon médecin m'a dit que je ne pouvais plus prendre la pilule, je ne sais pas quelle contraception j'ai le droit de prendre, ça fait 4 ans que mon mari et moi utilisons des préservatifs", "mon médecin ne m'a jamais parlé de mes enfants ou de mon mari, il ne m'a pas dit que j'aurais une baisse de libido, je ne suis pas une femme pour lui" et bien sûr le typique et horrible "mon gynéco m'a annoncé par téléphone "vous avez un cancer, vous savez où vous voulez être suivie?"".
Vraiment c'est horrible, mais il faut se rendre compte de la réalité. En dehors d'une micro UE en première année, les étudiants en médecine ne sont pas formés. Ils apprennent par coeur des milliers de pages pendant 6 ans, triment en stage en se faisant appeler "l'externe" ("je ne vais quand même pas apprendre ton prénom") et n'ont jamais de vrais conseils sur comment être un bon médecin qui sait mettre les autres en confiance. Alors il ne faut pas s'étonner si ça foire. Si les gens n'ont pas confiance. Si les médecins ne savent pas gérer.
Vraiment c'est horrible, mais il faut se rendre compte de la réalité. En dehors d'une micro UE en première année, les étudiants en médecine ne sont pas formés. Ils apprennent par coeur des milliers de pages pendant 6 ans, triment en stage en se faisant appeler "l'externe" ("je ne vais quand même pas apprendre ton prénom") et n'ont jamais de vrais conseils sur comment être un bon médecin qui sait mettre les autres en confiance. Alors il ne faut pas s'étonner si ça foire. Si les gens n'ont pas confiance. Si les médecins ne savent pas gérer.
dum328;4686937 a dit :
Bonjour le corporatisme!
Informer et expliquer que d'autres personnes sont aptes à prescrire des moyens de contraception, je trouve ça très bien. Mais le message : votre gynéco est mauvais? Allez voir une sage femme, ça va être super, je trouve ça très limite. Parce que oui il existe de très bons gynécos et de très mauvaises sage femmes!
adawen;4687089 a dit :
Je suis complètement d'accord avec ça. Et je voudrais juste ajouter que les médecins s'ils n'ont pas d'obligation de résultats, ils ont une obligation de moyen! Donc le gynéco qui ne palpe pas les seins et passe à côté d'un cancer, il est responsable!
Certains gynéco ne se mettent pas à jour de leur connaissances, c'est vrai! Pour autant, les filles, ne confondez pas tout!
Effectivement, le frottis n'est indiqué qu'à partir de 25 ans, parce que l'on considère que l'on est à peu près à 10 ans de la première relation sexuelle et donc risque de Papillomavirus. Certains très bons gynécos pratiquent cependant des frottis dès l'âge de 20 ans, car la recommandation est remise en question. Pour autant, il ne s'agit pas d'huluberlus, ils considèrent juste qu'avant les 25 ans, il peut y avoir des risques, et parfois à raison...
Donc, ne diabolisez pas tout, ce n'est pas parce que vous avez eu votre premier frottis avant 25 ans que votre médecin est mauvais!
Et tant mieux pour vous si votre gynéco vous palpe les seins (si cela est réalisé dans de bonnes conditions, évidemment!)
metternich;4686623 a dit :Ça me donne des frissons tout ça...
Quand ma mère m'avait parlé de ses accouchements, elle m'avait raconté que "l'après" n'avait pas été une partie de plaisir avec mon père parce qu'on l'avait recousue trop court à l'hôpital... elle an parlait comme si ça avait étéun accident.
Maintenant j'ai un nom pour ce que ma maman a vécu, j'ai la gerbe, et ma confiance déjà faible dans le corps médical vient de prendre une GROSSE claque.
ENFOIRES
Il faut bien se rendre compte que la pratique du "point du mari " est HEUREUSEMENT trèèèès marginale. Ce n'est pas le petit bonus appris en fac de médecine. Donc après revoir tous les accouchements à travers le spectre du point du mari, ça me semble un peu excessif. Oui, cela pouvait être juste une erreur...
feenomene;4687254 a dit :
Avant de pouvoir gérer un patient, il faut des connaissances, mais le patient est au coeur des stages. Il y a des tonnes de cours à apprendre, des nombreuses nuits blanches mais il y a les stages pendant 6 ans...
shael;4686985 a dit :En plus, la dernière fois que je l'ai vu, je lui ai parlé du fait que je prend ma pilule en continu pour pas avoir mes règles, elle s'est limite énervée en disant que c’était hyper dangereux, que j'y connaissais rien et que ce que j'ai pu lire sur internet c'est que des conneries, et ba j'y suis pas retournée
Il y a des manières de présenter les choses, mais ce n'est effectivement pas conseillé.
Etre attentif, questionner le médecin, c'est nécessaire et c'est son boulot de vous expliquer, mais veillez à ne pas devenir parano!
Je suis d'accord que si le gyneco loupe un cancer du sein, ça lui retombe dessus. Mais il faut y mettre les formes.
Ma gyneco me parle un peu d'autre chose pendant l'examen, ça me détends un peu.
J'ai lu pas mal des témoignages des madz sur le sujet, et on a toutes eu des expériences délicates, ce qui dénote un réel problème. Evidemment, plein de praticiens sont formidables et on n'en parle pas suffisamment. Mais reste qu'il y'a pas mal de progrès à faire.
Ma gyneco me parle un peu d'autre chose pendant l'examen, ça me détends un peu.
J'ai lu pas mal des témoignages des madz sur le sujet, et on a toutes eu des expériences délicates, ce qui dénote un réel problème. Evidemment, plein de praticiens sont formidables et on n'en parle pas suffisamment. Mais reste qu'il y'a pas mal de progrès à faire.
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