"Ce n'est qu'un au revoir, n'est-ce pas ?..."
Je n'ai pas pu m'empêcher d'avoir le cœur un peu lourd alors que je fourrageais à travers les piles de photos que j'ai pu prendre pendant ces sept dernières années. Lesquelles seraient les plus précieuses à mes yeux ? L'indécision s’appuya confortablement sur mes épaules ; je me voyais déjà devoir me mettre en quête de quelque chose pour me bander les yeux et trancher. Décision toute aussi stupide que d'avoir embrassé Hubert lors de la première session du jeu de la bouteille en première année, me dis-je en me frappant le front d'agacement.
Quelques heures de dur labeur et quelques litres de sueur plus tard, j'avais finalement réussi à faire mon choix :

- L'arbre foudroyé près du Lac Noir : l'endroit où j'ai passé tant de temps à potasser mes cours d'histoire de la Magie et donner du fil à retordre aux avances timides de Jared. Cela faisait des années qu'il n'y avait pas eu de foudre tombée sur ce pauvre arbre, jusqu'au jour où j'ai finalement accepté d'aller me promener sur les hauteurs de Pré-Au-Lard avec lui. L'ironie du (non) coup de foudre.
- Le ciel magnifique des soirs d'été à Poudlard : une merveille qui n'a jamais trouvé d'égal à mes yeux.
- Le jour où j'ai découvert mon Patronus : un... Rhinocéros. Jared a passé la semaine à se moquer de moi en essayant de faire des parallèles tordus entre sa constitution physique et mon régime alimentaire riche en protéines, mais j'ai pu lui faire ravaler son jus de citrouille lorsque nous avons découvert le sien... Un paresseux. J'aurai voulu qu'il se choppe un rat-taupe mais c'est mieux que rien.
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