mariecharlotte-2;4260770 a dit :@Styxounette J'ai bien compris ce que tu voulais dire sur le "profil du harcelé" (sans jugement ni morale), mais j'ai bien peur que ce ne soit beaucoup plus compliqué que ça, ainsi que l'ont souligné plusieurs Madz.
Pour prendre mon cas perso :
A l'école, j'ai toujours été la plus petite, la plus jeune, la "meilleure" qu'on traite d'intello, et la plus nulle en sport. Combo !
Ma mère m'a appris très tôt (CP) qu'aucun de ces traits n'était une tare, et donc que je n'avais pas à en avoir honte. Que si on me traitait de "naine", bah déjà j'étais pas naine, j'étais petite, et qu'ensuite c'était pas grave d'être petite puisqu'on est tous différents (j'avais 6 ans. C'était un concept abordable.)
Donc puisque je n'avais pas honte, les moqueries des autres ne prenaient pas. Donc ils arrêtaient très vite.
J'ai passé ma scolarité à me faire traiter de tête, d'intello et de toutes ses déclinaisons plus ou moins insultantes jusqu'au bac, mais je n'ai jamais été victime de harcèlement, simplement parce que c'était impossible, mon comportement m'empêchait de devenir "victime".
CEPENDANT. 10 ans plus tard...
... Tu commences à travailler. Tu arrives dans un nouvel univers, dans une équipe déjà en place. Ta tête ne leur revient pas. Soit. Je suis toujours la plus jeune. Je sors d'une école d'intellos. J'ai l'habitude, hein ! C'est toujours pas une insulte à mes oreilles, même si c'était l'intention !
Et pourtant cette fois-ci, je suis devenue victime. Et pourtant, j'ai eu tout le temps de me forger un caractère et une personnalité béton, ayant passé une adolescence notoirement sans histoire (par rapport à toutes les madz qui s'expriment ici).
Et pourtant... Je me suis retrouvée sans solution. Devant des comportements dignes d'une cours de récré. Des comportements que j'ai su gérer de 6 à 18 ans, me voilà incapable d'y répondre à 25.
Je me suis posé des questions dans tous les sens, remise en question environ chaque jour alors que la situation empirait, sans résultat.
(Je suis partie.)
Je veux bien croire que d'avoir confiance en soi, ça aide. Mais ça ne suffit pas à casser une dynamique de groupe dès qu'elle s'installe.
Ceux qui peuvent casser cette dynamique sont, à mon sens, ceux qui ont un pouvoir ou une autorité sur le groupe. Dans l'entreprise, ce sont les managers, à l'école, ce sont les professeurs et l'encadrement. Dans le cadre privé, ce sont les parents.
Ça n'exonère pas les membres du groupe de leur responsabilité, ça n'excuse personne, ça ne justifie rien. Mais ça explique que des gens individuellement fort sympathiques, et tout autant criblés de faiblesses et de défauts que chacun-e d'entre nous, participent à une dynamique nocive.
J'ai bien compris aussi l'analogie avec la jupe (je suis la première à préférer mettre un pantalon le soir, "en attendant que le monde change" !) mais avec le harcèlement, le problème est que la victime n'a pas de "vêtement de rechange".
J'ai passé toute ma "période difficile" (*) à me demander ce que je pouvais bien changer, et je l'ai fait : tenues, coiffure, comportement... Je n'ai pas réussi à ébranler la dynamique de groupe. Les nouveaux arrivants dans l'équipe, tous charmants et sympathiques au demeurant, rejoignaient rapidement le groupe. Chacun pigeait assez vite qu'il était malvenu de me traiter comme un collègue à part entière.
(*) note que j'ai bien du mal à parler de harcèlement, parce que ça ferait de moi une victime de harcèlement, et j'ai bien du mal à m'imaginer dans cette configuration. C'est juste que ça ne colle pas DU TOUT ni à mon caractère, ni à ma personnalité.
Bref. C'était juste ma modeste pierre à l'édifice.
calie-coco;4260771 a dit :styxounette;4260373 a dit :Très intéressant cet article. Je dois avouer que je ne sais pas trop si je suis une harceleuse ou non. Au primaire je me battais souvent avec un garçon que je trouvais insupportable et qui essayait sans cesse de squatter notre groupe de filles. Il était toléré par les autres filles du groupe mais moi je ne le supportais pas et on finissait souvent par se battre et je gagnais toujours mais était-ce parce que j'étais la plus forte ou parce qu'il était plus mature et qu'il avait peur de l'escalade ? Je n'en sais rien. En tout cas j'ai été assez méchante avec lui mais je ne sais pas si ça relève du harcèlement.
Maintenant que vous savez à peu près où je me situe sur le spectrum harceleur/harcelé je voudrais faire part d'une réflexion que j'ai eu à ce sujet durant ma scolarité.
J'ai remarqué que les gens qui se faisaient harceler montraient toujours leur peur, évidente, sur leur visage et je pense que c'est un des facteurs majeurs qui fait que ça "tombe" sur certains et pas d'autres. Les harceleurs sont un peu comme certains animaux : Ils sentent votre peur, et ce sentiment de pouvoir instantané qu'elle procure chez eux fait qu'ils reviendront vers vous pour appuyer sur votre "bouton peur" encore et encore et encore. Ainsi donc je donnerait comme conseil pour les gens qui sont victimes de harcèlement, ou toute simplement parer à des situations possibles de harcèlement : la meilleure défense ça reste d'afficher son assurance et sa confiance en soi, fut elle réelle ou non, sinon en toute circonstance, au moins face aux harceleurs. Ainsi il cesseront de lire "victime" écrit en lettre capitales sur votre front, vous redeviendrez une être humain à leur yeux, et ils passeront leur chemin. Ça peut paraître simpliste et ça ne s'applique peut-être pas à tout les cas de harcèlement mais je suis convaincue que la situation d'une victime de harcèlement peur grandement s'améliorer en suivant ce simple conseil. Voili, je voulais simplement dire ça.
Je suis 100% d'accord avec ce que tu dis !
Victime de harcèlement pendant 3 ans (cas de la nouvelle qui arrive dans une classe déjà formée suite à un déménagement) une seule chose m'a fait reprendre le dessus : m'affirmer.
Les harcèlements sont allés loin (jusqu'à la violence physique, et pas qu'un peu) passé ce point j'ai décidé de relever le menton, que subir c'était m'enfermer moi-même dans un rôle qu'on m'avait attribué contre mon gré.
Du premier coup de poing rendu je n'ai plus jamais été ennuyée. J'ai morflé pour le donner, mais une fois parti et bien arrivé à destination, ça a tellement choqué que je suis d'un coup passée pour la méchante "haaaan mais t'as vu ce que t'as fait ? Elle saigne t'es malade..."
Quelques remarques ont encore fusé dans mon dos et j'ai terminé mes années collège seule, sans amis dans ma classe, mais un regard froid qui dit "répète ça pour voir" suffisait à les calmer.
Alors oui, l'expression qu'on porte sur son visage et dans son corps est déterminante pour le message que l'on véhicule auprès des autres. Et oui, tout ça constitue un signal qui clignotte et qui dit "viens me taper, de toute façon je suis persuadée qu'il ne pourra pas m'arriver quoique ce soit de meilleur".
Aux cours de self défense, la première chose qu'on m'a apprise c'est que quand on se sent en danger auprès d'un inconnu, la chose à ne surtout pas faire c'est de se mettre dans une position de victime : baisser les yeux, se ratatiner, longer les murs... Choses que beaucoup d'opprimés ont tendance à faire (du moins ça a été le cas pour moi avant que je me rebelle). Le langage non verbal constitue plus de 80% de la communication, donc oui il faut apprendre à devenir physiquement menaçant en cas de danger, même quand on est tout chétif. Ces choses là s'apprennent, c'est dur, mais c'est possible.
D’ailleurs j'en profite pour dire que c'est comme chez les animaux, les combats sont assez rares, avant d'en arriver à un combat souvent les animaux font de l’esbroufe, ils adoptent des attitudes menaçantes destinées à faire comprendre à l'autre que si il veut en découdre il n'en sortira pas sans y laisser des plumes. On a trop tendance à minimiser l'importance du langage corporel nous humains pensant orgueilleusement que tout peut être cérébral. En réalité non, et très loin de là !
Pour l'histoire de la jupe, je fais aussi partie des gens qui pensent que quand on ne veut pas de problèmes, on ne sort pas à 4h du mat seule ou entre filles avec une jupe permettant de se trimballer la boutique à l'air. Ou alors on accepte de se faire siffler, effectivement.
J'avoue que quand tu as dit "migraine pendant le sport" j'ai cru qu'il s'agissait d'une excuse pour ne pas en faire ^^; Mais oui je sais ce que c'est j'en ai déjà eu quelques unes (qui ont un déclencheur pas banal d'ailleurs : le vin blanc. Plus de deux verres et pfiou c'est parti pour 10 heures lumière éteinte dans le noir à souffrir) je sais bien qu'il y existe des situations où l'on est sans défense et je ne cherchait absolument pas à te culpabiliser. C'est la faute de l'agresseur, pas la tienne.greya;4260774 a dit :styxounette;4260760 a dit :Effectivement ignorer ça ne marche que tant qu'il n'y a pas de contact physique, et encore, une bonne répartie devant témoin c'est toujours la meilleure arme, mais malheureusement c'est une arme que tout le monde ne possède pas. Mais quand il y a contact physique il faut se défendre, crier, attaquer. Ce que tu as fait, du moins je l'espère.greya;4260748 a dit :styxounette;4260728 a dit :greya;4260707 a dit :@Styxounette Pour moi, ignorer (ce qui ne change rien) ou adapter son comportement pour faire plaisir à l'agresseur (ce qui ne change pas forcément les choses non plus, j'ai essayé les deux), c'est se comporter en victime.
Dénoncer et ne pas céder à la pression pour rester soi-même, c'est quand même mieux (c'est sûrement pour ça qu'on finit par militer), mais quand on est dans une situation où on est harcelé et brisé, ça devient difficile de faire quoi que ce soit, surtout que le soutien est rarement présent et que les conseils qu'on nous donne sont exactement ceux que tu donnes ici et que ça ne marche pas. On ne sort pas des agressions, on ne souffre pas moins, on ne se reconstruit pas, on subit et en plus on pense qu'on le mérite ou on souffre davantage parce que rien ne change.
C'est faux pour moi ignorer c'est se placer dans une position de supériorité par rapport à l'autre. C'est extrêmement humiliant que d'être ignoré. Quand à "adapter son comportement" on ne le fait pas pour faire plaisir à l'agresseur on le fait pour se faciliter la vie à sois même. Mais effectivement cette solution est plus sujette à problème que la première dans le cas ou l'agresseur et toujours le même (ce qui est rarement le cas quand il s'agit de quelqu'un qui vous siffle dans la rue) et peut induire ce genre de malentendus comme quoi on s'adapte pour lui faire "plaisir".
Dénoncer et ne pas cèder à la pression, c'est bien aussi, mais seulement quand tu vis dans un environnement où des mesures sont prises contre ce genre de choses. Autrement, c'est plutôt inutile, et la solution 1, qui d'après moi mène inexorablement à l'arrêt du harcèlement, que ce soit après une journée ou des mois de pratique, est la meilleure.
J'ai ignoré (réellement ignoré) pendant des années et ça n'a pas empêché le harcèlement jusqu'en terminale, jusqu'à vivre une agression physique dans les vestiaires du gymnase où le prof m'avait envoyée me reposer à cause d'une migraine.
Ignorer, c'est une bonne tentative, mais c'est loin d'être une solution et c'est pareil dans le harcèlement de rue. Je l'ignore toujours, mais ça ne l'arrête pas, ça m'évite juste de prendre plus de risques.
Je sais qu'on va me dire que je suis de mauvaise foi, que je place les gens en victime, etc., mais encore une fois, ce n'est pas toujours une option pour la victime.
Dans mon contexte personnel, en dehors du fait que je ne sache pas me battre pour diverses raisons (j'ai des troubles de la coordinations et j'imagine qu'on peut considérer que je fais un blocage sur la violence), j'avais une migraine. Je ne sais pas si tu as des migraines ou si tu sais dans quel état on se trouve dans ce genre de cas, mais crier, se défendre ou attaquer ce n'est plus une option possible. (Sans compter que j'ai vécu une certaine forme de harcèlement de la part de l'administration à la même époque quand je cherchais à me sortir de là.)
Il y a des gens qui ne peuvent pas se défendre ni se battre ni crier pour différentes raisons psychologiques ou physiques.
La psychologie d'une victime est d'ailleurs très complexe, réduire quelqu'un à la peur ou au silence, c'est une bonne façon pour l'agresseur de s'en sortir, supprimer toute confiance et estime de soi est encore une autre façon de pouvoir continuer ses violences.
J'ai bien compris que tu parlais de solutions qui avaient marché pour toi, et je pense qu'on a tous et toutes nos solutions évidemment, mais il faut bien accepter également que l'impact n'est pas le même chez tout le monde et que tout le monde n'arrivera pas à s'en sortir rapidement ni à réagir de la même façon. Il y en a même qui garderont des séquelles à vie ou tomberont dans une dépression sévère.
Je sais que ce que tu dis part d'un bon sentiment, mais c'est horriblement culpabilisant pour beaucoup de victimes et ça semble presque plus accusateurs envers la victime qu'envers le coupable, comme si, au final, on l'avait mérité si on n'avait pas réussi à bien appliquer une solution ou si on n'avait pas bien réagi.
Les choses sont loin d'être aussi simple que par écrit sur un forum quand on est dedans et les solutions sont parfois juste des compromis.
clemessi;4260821 a dit :Pour répondre à @Styxounette et à quelques autres (désolée tu es la seule que je cite, mais tu es celle qui a le plus postée parmi celles qui ont tenu ce genre de propos)
Du fait de ma situation familiale (très compliquée) j'ai énormément déménagé, surtout à la période du collège. et sur 6 collèges (soit plus d'un collège par an et oui quand même) j'ai parfois été la meuf qu'on ignore et à qui on parle jamais (ostracisation quoi), parfois la meuf qu'on harcèle verbalement (voire deux fois physiquement) et parfois... la meuf très cool et très populaire. et puis des fois aussi juste une meuf normale, avec des copines et des gens avec qui elle s'entendait moins. Alors quoi, je changeais de caractère à chaque fois que je changeais de collège??
De plus pour l'attitude à adopter, personnellement je ne laissais que peu le harcèlement m'atteindre, parce que ca allait déjà pas bien (du tout) chez moi, alors je me disais très simplement "sèrieusement meuf, si tu crois que tu peux me faire quelque chose DE PLUS par rapport à ce qu'est déjà ma vie", donc en gros si c'était discret (genre on m'ignore on ris que dans mon dos etc) je laissais couler. et quand ca devenait directe, je me laissais pas faire, parce que j'ai été élevé comme ca, par un père qui avait un handicap et qui m'a toujours dit "refuse d'être un bourreau, refuse d'être une victime".
SAUF QUE ca ne suffit pas. J'ai fait du judo, et quand une fille a essayé de me raquetter devant tout le monde, en me prenant le bras je me suis libérée et je l'ai fait tombée, puis je lui ai dit "Pathétique. et d'ailleurs si tu recommences je porte plainte." et je me suis barrée. elle ne m'a plus jamais touchée, mais les moqueries est la mise à l'écart on continué. Parce qu'on ne peut pas REFUSER d'être leur victime. on peut refuser de se laisser faire et refuser de se voir comme une victime, et je pense que c'est bien, et qu'il faut apprendre ca à ses enfants, mais on ne peut rien faire pour empêcher un bourreau/un harceleur de te traiter comme sa victime, surtout s'il a le groupe avec lui.
nevez;4260867 a dit :Je suis désolée de revenir là dessus mais pourquoi tu ne considères pas plutôt que les gens qui te sifflent qui sont en tort ? Et que c'est LEUR mentalité qui doit changer, et pas la tienne ?calie-coco;4260771 a dit :Pour l'histoire de la jupe, je fais aussi partie des gens qui pensent que quand on ne veut pas de problèmes, on ne sort pas à 4h du mat seule ou entre filles avec une jupe permettant de se trimballer la boutique à l'air. Ou alors on accepte de se faire siffler, effectivement.styxounette;4260373 a dit :Très intéressant cet article. Je dois avouer que je ne sais pas trop si je suis une harceleuse ou non. Au primaire je me battais souvent avec un garçon que je trouvais insupportable et qui essayait sans cesse de squatter notre groupe de filles. Il était toléré par les autres filles du groupe mais moi je ne le supportais pas et on finissait souvent par se battre et je gagnais toujours mais était-ce parce que j'étais la plus forte ou parce qu'il était plus mature et qu'il avait peur de l'escalade ? Je n'en sais rien. En tout cas j'ai été assez méchante avec lui mais je ne sais pas si ça relève du harcèlement.
Maintenant que vous savez à peu près où je me situe sur le spectrum harceleur/harcelé je voudrais faire part d'une réflexion que j'ai eu à ce sujet durant ma scolarité.
J'ai remarqué que les gens qui se faisaient harceler montraient toujours leur peur, évidente, sur leur visage et je pense que c'est un des facteurs majeurs qui fait que ça "tombe" sur certains et pas d'autres. Les harceleurs sont un peu comme certains animaux : Ils sentent votre peur, et ce sentiment de pouvoir instantané qu'elle procure chez eux fait qu'ils reviendront vers vous pour appuyer sur votre "bouton peur" encore et encore et encore. Ainsi donc je donnerait comme conseil pour les gens qui sont victimes de harcèlement, ou toute simplement parer à des situations possibles de harcèlement : la meilleure défense ça reste d'afficher son assurance et sa confiance en soi, fut elle réelle ou non, sinon en toute circonstance, au moins face aux harceleurs. Ainsi il cesseront de lire "victime" écrit en lettre capitales sur votre front, vous redeviendrez une être humain à leur yeux, et ils passeront leur chemin. Ça peut paraître simpliste et ça ne s'applique peut-être pas à tout les cas de harcèlement mais je suis convaincue que la situation d'une victime de harcèlement peur grandement s'améliorer en suivant ce simple conseil. Voili, je voulais simplement dire ça.
sucresucces;4260864 a dit :Il y a un autre truc que je voulais dire, c'est qu'une fois l'harcelé est ciblé il n'y a pratiquement plus rien à faire... A part se métamorphoser complètement et d'une manière franchement indéniable avoir un pouvoir intouchable sur elles, car l'harcelé est déjà catalogué. Soit tu deviens ultra riche, ou le propriétaire de leurs maison, ou pour l'élève avoir un parent directeur, ect... Alors il faut arrêter de dire 'oui mais j'ai agis et cela à continué', l'action se fait dès le départ; d'ou la nécessité de déménager et en même temps et aussi surtout d'arrêter les gestes de victimes (silence abusif, etc...).
Ensuite inutile de blamer l'harceleur si on vit actuellement de son caractère car cela n'emenera rien, même si actuellement dans les faits elle est aussi extrêmement en tord. Car la réalité c'est qu'on ne peut pas faire les gens changer, a part nous même donc le débat de connaitre l'origine de son cerveau moyen-âgeux est inutile je trouve.
rikku;4260892 a dit :sucresucces;4260872 a dit :nevez;4260867 a dit :Je suis désolée de revenir là dessus mais pourquoi tu ne considères pas plutôt que les gens qui te sifflent qui sont en tort ? Et que c'est LEUR mentalité qui doit changer, et pas la tienne ?calie-coco;4260771 a dit :Pour l'histoire de la jupe, je fais aussi partie des gens qui pensent que quand on ne veut pas de problèmes, on ne sort pas à 4h du mat seule ou entre filles avec une jupe permettant de se trimballer la boutique à l'air. Ou alors on accepte de se faire siffler, effectivement.styxounette;4260373 a dit :Très intéressant cet article. Je dois avouer que je ne sais pas trop si je suis une harceleuse ou non. Au primaire je me battais souvent avec un garçon que je trouvais insupportable et qui essayait sans cesse de squatter notre groupe de filles. Il était toléré par les autres filles du groupe mais moi je ne le supportais pas et on finissait souvent par se battre et je gagnais toujours mais était-ce parce que j'étais la plus forte ou parce qu'il était plus mature et qu'il avait peur de l'escalade ? Je n'en sais rien. En tout cas j'ai été assez méchante avec lui mais je ne sais pas si ça relève du harcèlement.
Maintenant que vous savez à peu près où je me situe sur le spectrum harceleur/harcelé je voudrais faire part d'une réflexion que j'ai eu à ce sujet durant ma scolarité.
J'ai remarqué que les gens qui se faisaient harceler montraient toujours leur peur, évidente, sur leur visage et je pense que c'est un des facteurs majeurs qui fait que ça "tombe" sur certains et pas d'autres. Les harceleurs sont un peu comme certains animaux : Ils sentent votre peur, et ce sentiment de pouvoir instantané qu'elle procure chez eux fait qu'ils reviendront vers vous pour appuyer sur votre "bouton peur" encore et encore et encore. Ainsi donc je donnerait comme conseil pour les gens qui sont victimes de harcèlement, ou toute simplement parer à des situations possibles de harcèlement : la meilleure défense ça reste d'afficher son assurance et sa confiance en soi, fut elle réelle ou non, sinon en toute circonstance, au moins face aux harceleurs. Ainsi il cesseront de lire "victime" écrit en lettre capitales sur votre front, vous redeviendrez une être humain à leur yeux, et ils passeront leur chemin. Ça peut paraître simpliste et ça ne s'applique peut-être pas à tout les cas de harcèlement mais je suis convaincue que la situation d'une victime de harcèlement peur grandement s'améliorer en suivant ce simple conseil. Voili, je voulais simplement dire ça.
Et sa sert franchement à quoi de dire tout le temps que ces gens sont en tord bien que cela ne changera rien ? Être une raleuse ? A moins enfin d'agir toi même
en ne les provoquant pas et d'éviter de passer la ou ils sont ?
A essayer de changer les mentalités pour pouvoir s'habiller comme on veut sans avoir peur? Enfin ça me dépasse ce genre de raisonnement, pour moi tu cautionnes. En mini jupe on ne provoque pas hein. Ils sont en tord, c'est une vérité et à force de le répéter ça rentrera peut être dans le crâne des gens.
Et ben non, je suis la preuve du contraire.@SucreSucces a dit :Ce que certains n'arrivent tout simplement pas à admettre, pour une raison extrêmement inconnue. Si une harcelée visite 10 villes de la France, elle sera toujours harcelé à cause de certaines caractères propres à sa personnalité, admettez le...