titien;4031671 a dit :delit-de-facies;4031581 a dit :titien;4031510 a dit :l'attitude du médecin qui refuse de te dire la vérité m'a scandalisé.
Je trouve ça plus délicat et compliqué que simplement refuser de dire la vérité. Il lui aurait dit quoi? "euh, vous n'avez pas d'utérus, je ne sais pas si ça se traite, salut, à la prochaine"?
Le soucis, dans ce genre de cas, c'est que certain spécialiste ne connaisse pas tous les tenants et aboutissants de certaines maladies et du coup, faire une annonce de ce genre devient vite compliqué. Par contre, l'idéal aurait été qu'elle puisse voir son médecin généraliste directement après l'IRM et pas 2 jours plus tard.
Sinon, un témoignage très courageux de la part de cette madz
y a qaund même une large palette de nuance entre non? surtout que bon le "on le trouve pas " est hyper hypocrite et terrifiant (la preuve la mad' c'est bien doutée qu'elle avait un souci). Perso, de mon médecin, j'attends de l'honnêteté, de l'écoute et de la remise en question. Je ne serais pas du tout choqué qu'un médecin me dise "je suis face à un problème/symptôme que je ne maitrise pas, je vais vous renvoyer à mon confrère machin truc".
Si je peux me permettre...
Ne me frappez pas, je suis étudiante en médecine et je ne veux de mal à personne Visiblement le médecin qui n'a rien dit était un radiologue et c'est assez compliqué DE BASE pour le médecin traitant qui connaît la personne d'annoncer un diagnostic grave... Mais alors pour un radiologue qui ne connaît pas du tout et qui n'est pas censé le faire... c'est l'enfer (enfin j'imagine, pour l'instant je me contente d'être la "gamine en blouse blanche que tout le monde prend pour l'infirmière" qui bouffe des bouquins pour apprendre un max de maladies).
On a des cours sur l'annonce des maladies graves - et moins graves d'ailleurs - mais franchement, entre la théorie et la pratique il y a un monde. On s'en rend bien compte à l'hôpital, on a beau avoir plein de recommandations "information claire, loyale, appropriée et adaptée au niveau de compréhension du patient"... euh... tu fais comment quand toi, petite externe/interne/médecin, tu dois annoncer quelque chose de grave ?
On apprend sur le tas, ça dépend de l'expérience, du caractère, du vécu... Mais c'est dur. Et parfois y a des gens qui foirent. Et c'est dur aussi pour les patients. C'est ce qui fait tout le complexité des métiers de la santé :O
En tout cas, ça a dû être très dur pour la madz auteur de l'article, et je lui souhaite de bien belles choses pour la suite !! (Et bien sûr qu'on est une femme, même sans vagin... tant qu'on se sent femme ! )
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