Et puis je réitère ma remarque: la prochaine étape, ce sera quoi ? Plus regarder les femmes dans les yeux ? Parce que dans ce cas aussi, on peut apprendre à connaître "ce qu'il y a derrière". Et après ça, ça sera quoi ?
Donc je dois accepter son point de vue et je m'assois sur mon mal-être ? Je suis discriminée et je dois l'accepter ? Parce que c'est une discrimination, quel qu'en soit le motif. (je répète: je ne décide pas de mon mal-être. C'est dans mes tripes.) Et le respect pour mes valeurs ? Ou alors on fait un mixte ? Une fois on se serre la main, une fois on se serre pas la main ? (je rigole, mais en fait ça pourrait marcher ?)
Pourquoi n'y aurait-il pas de prochaine étape ? Pas forcément avec lui en particulier, hein. Mais pourquoi il n'y en aurait pas si on en arrive à un point où il devient tellement courant qu'on refuse à tour de bras le contact physique avec les femmes, qu'il deviendra logique également de ne pas accepter le contact visuel ? "Puisqu'on accepte déjà ça, pourquoi pas faire ça en plus ?" (comme il le sous-entendait, "les rabbins le font déjà, pourquoi pas nous ?", toujours cet appui de "ceci se fait déjà, pourquoi ne pas accepter ceci en plus ?") On risque de se retrouver avec un effet domino, et le dernier s'écrasera sur une cible de choix déjà actuellement: les femmes.
(@Jinna Non, je voulais parler d'autres signes de discriminations des hommes visant les femmes.)
Ah, donc je dois m'adapter au nom de la croyance de quelqu'un, mais il ne dois pas s'adapter au nom de mes valeurs. Je note aussi.
Euh... oui, je mangerais de la viande si j'étais attablée avec un vegan, je comprends pas pourquoi je pourrais pas ? Les vegan ne vont pas me sauter dessus pour ça, la plupart accepte que tu manges ce que tu veux, sans s'en offenser. Je ne vais pas les narguer avec mon bout de viande par contre, ça non. (j'ai peut-être pas pris ton exemple comme tu voulais ?)
Ben moi je veux bien faire un mixte alors, ça ça me dérange pas, et c'est vraiment le signe que chacun fait un pas vers l'autre
Pour moi ce n'est pas hors-propos, on parle bien du même type de discrimination (on passe juste du physique au visuel, mais c'est toujours une discrimination de l'homme envers la femme)
Alors : sur-question : n'est-ce pas une diminution les libertés que d'interdire le harcèlement de rue ? (Je pense que non.)N'est-ce pas une diminution des libertés, que d'interdire à un être humain de ne pas serrer la main des femmes ?
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harceler
verbe transitif
(moyen français herceler, de herser, torturer)
- Soumettre quelqu'un, un groupe à d'incessantes petites attaques : Harceler l'ennemi.
- Soumettre quelqu'un à des demandes, des critiques, des réclamations continuelles : Les journalistes harcelèrent le ministre de questions.
- Soumettre quelqu'un à de continuelles pressions, sollicitations : Il faut le harceler pour obtenir quelque chose.
Surtout qu'il y a d'autre moyen de saluer quelqu'un-e
`Sauf que le harcèlement de rue, pour beaucoup de harceleur, c'est pas du harcèlement : c'est de la drague ! Tout comme j'interprète le refus de saluer comme du mépris, alors que ça peut être entendu comme du respect !@Lafastod
Le harcèlement physique ou moral est une action volontaire constituée soit d'un contact physique non voulue par la victime, soit de paroles, d'attitudes visant à dégradée quelqu'un. Voici quelques définitions émanant de Larousse.fr
Je doute que le harcèlement moral ou physique soit comparable au refus de serrer la main à quelqu'un, notamment justifié par des principes religieux. Le harcèlement s'impose à la victime, la poignée de main de la même manière, n'a pas à s'imposer à quelqu'un qui n'en veut pas.
Donc je fais part de mon inquiétude à voir des comportements discriminants envers les femmes se banaliser, et je suis accusée de faire des discours d'extrême droite. Je note. Ça ira mieux si je dis que je n'accepterais jamais ce comportement de la part d'athées non plus ?