L
laeliwo
Guest
J'ai connu le martinet, les fessées (avec ou sans pantoufle, avec c'est bien plus douloureux), les claques, parmi d'autre humiliations comme les insultes, de façon non justifiée et répétitive, tout prétexte étant bon à prendre, quitte à en inventer.
J'en suis pas morte, et je suis bien élevée, j'ai de bonnes notes. Le hic c'est que j'étais déjà polie à la base, première de la classe, et que même si on survit, ça laisse des traumatismes, que l'on s'en rende compte ou non.
J'ai commencé par battre ma petite soeur, sans raison non plus. J'ai vite arrêté, je voulais pas qu'elle me déteste, et j'étais essentiellement jalouse qu'elle n'ai jamais où "si peu" reçu les coups maternels qui étaient mon quotidien.
A l'age de 16 ans, plus grande qu'elle, j'ai rendu les coups, une fois. Image surréaliste de ma mère tortionnaire en pleurs dans les bras de ma grand-mère, en lui disant "regarde ta petite fille ce qu'elle m'a fait". Je l'avais juste poussée, pour contrecarrer son projet de me battre cette fois ci avec le tuyau du lave linge (créativité quand tu nous tiens). Motif : c'est l'été, je travaille dure comme serveuse 7j/7, je veux aller chez une copine voir un film ce soir pour décompresser car je ne travaille pas.
Aujourd'hui j'ai de bonnes relations avec ma mère, même si au fond je lui reproche de s'être défoulée sur moi toute mon enfance. C'est aujourd'hui un sujet tabou, et à sa manière elle s'est rattrapée, sa vie n'tait vraiment pas facile à ce moment là.
Mais de temps en temps, je pète un câble contre elle, je l'envoie chier, et elle ne dit rien, c'est notre arrangement secret. J'ai oublié, donc tu pardonneras. Elle a avoué il y a quelques temps que la seule manière de se faire respecter d'un enfant plus intelligent que soi, c'est les coups. C'est la que je me suis rendue compte que ma mère n'était pas une méchante marâtre de Walt Disney, mais quelqu'un de complètement dépassé.
Bref tout ça pour dire que la maltraitance je connais, et les tapes sur les mains, la fessée qui fait un gros bruit sur la couche mais pas mal, ça me dérange pas. Mais il est vital de savoir faire la différence.
Récemment, un de mes oncles m'a dit "toi tu hurlais comme une malade quand ta mère te punissait, c'était souvent en plus" en rigolant. Cela ne lui est jamais venu à l'esprit que je hurlais de douleur et pas de peur. Toute ma famille était au courant, et pourtant, c'était justifié car "je la ramenais trop". Désolée d'être surdouée et curieuse... vraiment. Pourtant j'étais si calme, presque immobile, partout où j'allais. Juste un peu bavarde. Au yeux de ma famille j'étais même pourrie gâtée.
Je considère donc que dès qu'on lève la main par émotion sur un enfant, on est dans le faux, dans l'erreur et dans le défouloir.
Alors que faire de ces petit terroristes ? Reste les punitions (au coin, les lignes), la peur, mais je pense sincèrement, même si je n'ai pas d'enfant, que la base et de ne pas créer d'enfant roi par une satisfaction immédiate des désirs et une peur de la sévérité.
Je comprends le craquage d'exaspération. mais ça doit rester exceptionnel, et être présenté ensuite comme un craquage.
Cela dit, je verrais bien quand j'aurais les miens, comme jesaisplusqui disait "avant j'avais des principes, maintenant j'ai des enfants".
Mais la violence appelle la violence. Par contre je vois pas l'utilité de légiférer. Un enfant battu est déjà protégé par la loi (pour peu que quelqu'un le signale), et un dérapage reste un dérapage.
Une madz s'est demandé si les coups étaient plus traumatisant que le retrait des enfants de leur famille. Très bonne question. Pour ma part je pense qu'il aurait suffit que quelqu'un explique à ma mère ce qu'elle faisait.
J'en suis pas morte, et je suis bien élevée, j'ai de bonnes notes. Le hic c'est que j'étais déjà polie à la base, première de la classe, et que même si on survit, ça laisse des traumatismes, que l'on s'en rende compte ou non.
J'ai commencé par battre ma petite soeur, sans raison non plus. J'ai vite arrêté, je voulais pas qu'elle me déteste, et j'étais essentiellement jalouse qu'elle n'ai jamais où "si peu" reçu les coups maternels qui étaient mon quotidien.
A l'age de 16 ans, plus grande qu'elle, j'ai rendu les coups, une fois. Image surréaliste de ma mère tortionnaire en pleurs dans les bras de ma grand-mère, en lui disant "regarde ta petite fille ce qu'elle m'a fait". Je l'avais juste poussée, pour contrecarrer son projet de me battre cette fois ci avec le tuyau du lave linge (créativité quand tu nous tiens). Motif : c'est l'été, je travaille dure comme serveuse 7j/7, je veux aller chez une copine voir un film ce soir pour décompresser car je ne travaille pas.
Aujourd'hui j'ai de bonnes relations avec ma mère, même si au fond je lui reproche de s'être défoulée sur moi toute mon enfance. C'est aujourd'hui un sujet tabou, et à sa manière elle s'est rattrapée, sa vie n'tait vraiment pas facile à ce moment là.
Mais de temps en temps, je pète un câble contre elle, je l'envoie chier, et elle ne dit rien, c'est notre arrangement secret. J'ai oublié, donc tu pardonneras. Elle a avoué il y a quelques temps que la seule manière de se faire respecter d'un enfant plus intelligent que soi, c'est les coups. C'est la que je me suis rendue compte que ma mère n'était pas une méchante marâtre de Walt Disney, mais quelqu'un de complètement dépassé.
Bref tout ça pour dire que la maltraitance je connais, et les tapes sur les mains, la fessée qui fait un gros bruit sur la couche mais pas mal, ça me dérange pas. Mais il est vital de savoir faire la différence.
Récemment, un de mes oncles m'a dit "toi tu hurlais comme une malade quand ta mère te punissait, c'était souvent en plus" en rigolant. Cela ne lui est jamais venu à l'esprit que je hurlais de douleur et pas de peur. Toute ma famille était au courant, et pourtant, c'était justifié car "je la ramenais trop". Désolée d'être surdouée et curieuse... vraiment. Pourtant j'étais si calme, presque immobile, partout où j'allais. Juste un peu bavarde. Au yeux de ma famille j'étais même pourrie gâtée.
Je considère donc que dès qu'on lève la main par émotion sur un enfant, on est dans le faux, dans l'erreur et dans le défouloir.
Alors que faire de ces petit terroristes ? Reste les punitions (au coin, les lignes), la peur, mais je pense sincèrement, même si je n'ai pas d'enfant, que la base et de ne pas créer d'enfant roi par une satisfaction immédiate des désirs et une peur de la sévérité.
Je comprends le craquage d'exaspération. mais ça doit rester exceptionnel, et être présenté ensuite comme un craquage.
Cela dit, je verrais bien quand j'aurais les miens, comme jesaisplusqui disait "avant j'avais des principes, maintenant j'ai des enfants".
Mais la violence appelle la violence. Par contre je vois pas l'utilité de légiférer. Un enfant battu est déjà protégé par la loi (pour peu que quelqu'un le signale), et un dérapage reste un dérapage.
Une madz s'est demandé si les coups étaient plus traumatisant que le retrait des enfants de leur famille. Très bonne question. Pour ma part je pense qu'il aurait suffit que quelqu'un explique à ma mère ce qu'elle faisait.