Je vais tâcher de garder mon calme.
Je répondais au commentaire de Salvia, et c'est pour ça que j'évoquais la différence entre l'homme et l'animal. Je n'ai pas sorti cette comparaison de mon chapeau.
Ensuite tu fais de l’anthropomorphisme. On n'éduque pas un animal. On le dresse. Un animal n'est pas doué de raison. C'est un fait scientifique. L'animal fait quelque chose qu'il n'a "pas le droit de faire" (exemple un chat qui vole de la nourriture) la SEULE solution pour qu'il ne recommence pas et de lui mettre une rouste. C'est pavlovien. Désolée si ça ne te plaît pas, mais c'est comme ça.
Euh j'espère que tu ne souhaite pas te spécialiser en éducation canine... ou en pédopsy ... Je crois qu'il faudrait que tu revoies un peu tes "sources" scientifiques (et philosophiques)... bref c'est pas l'oral du bac, donc je vais m'abstenir... Un animal s'éduque, et oui même pour un chat qui vole il y a d'autre moyens, comme le NON. Le mien connait en tout cas, ce qui me fait supposer qu'il au même titre que toi, peut être pas au même degré je te l'accorde, un cerveau.
Contrairement aux animaux, les humains sont doués de raison (qui va grandissant à mesure que l'enfant grandit). Mais la raison s'acquière, elle doit être enseignée. Ca n'est pas quelque chose d'inné, contrairement à ce que beaucoup d'anti ont l'air de penser ici. Alors oui, "dérapage" (ce terme ne me plaît pas, il suppose que l'enfant ne peut pas choisir de faire des bêtises) = sanction. La société fonctionne grâce à cela. Il y a un contrat social à respecter. Et oui, une sanction peut être considérée comme une "douleur morale ou physique". Le tout est qu'elle soit mesurée. De la même façon qu'on ne met pas un voleur en prison pour 20 ans, on ne fesse ou ne gifle pas un enfant qui a renversé son verre. Il ne s'agit pas de se venger en faisant payer à l'enfant notre agacement. Juste de lui faire comprendre où sont les limites à ne franchir sous aucun prétexte.
Tu dis un peu tout et son contraire là... Tu sous entend que l'aquisition de la raison est progressive chez l'enfant, qu'elle doit être enseignée, et tu sous entend ensuite qu'il sait choisir et que donc le terme dérapage n'est pas adapté... euh c'est pas vraiment clair ...
Le contrat social il a encore le temps de l'étudier hein, en revanche le cerveau d'un enfant est en pleine construction ; ) La société et la hiérarchie, il s'en tape, c'est un enfant. Tes limites ne sont pas les siennes, tout simplement parce qu'il n'a pas encore la possibilité de les intégrer.
Après je ne sais pas où tu as bien pu lire qu'il fallait rétablir les châtiments corporels pour les adultes. Si tu penses que c'est la suite logique de mon raisonnement, alors tu n'as tout simplement pas compris mon raisonnement. Et puis tu mélanges:bien sûr que je ne supporterai pas que mon collègue me gifle, pas plus que mon patron, parce qu'ils n'ont pas une mission d'éducation envers moi. Humainement, ils ne me sont pas supérieurs. Et franchement l'argument de "l'agresseur qui fait quelques têtes de plus que moi", je le trouve risible. Le but de la fessée n'est pas de mettre son gamin KO et de le balancer dans le caniveau. Elle doit simplement rappeler que la loi est incontournable, qu'on ne peut la contourner impunément. Il n'a jamais été question de faire très mal. Juste de rendre le truc désagréable. Et je peux t'assurer que les fessées que j'ai reçues n'ont jamais provoqué de cassure en moi.
Je ne vois pas en quoi ma remarque est risible ; ) imagine juste que tu fais un m 10, tu verra il y a un désavantage physique indéniable.
Tes collegues et ton patron n'ont pas de mission éducative envers toi, mais puisque tu fais partie de la hierachie sociale, et que ne t'en déplaise, tu as sans doute des "supérieurs", si je suis ton raisonnement tu ne verrais pas d'inconvénient a recevoir un chatiment graduel et proportionné évidement si tu fais une bétise... pas un truc qui te mettrait ko hein, juste désagréable.
Sinon pas la peine de t'énerver hein... perso je suis très calme, j'échange juste un point de vue ; )