« Il n'y a pas de petite claque » : stop à la violence éducative

[katnissvsw]

Je n'arrive pas à te mentionner

Malheureusement (et j'insiste sur ce point), il y a des gamins qui ne comprennent qu'au stade de la fessée qui doit toujours être le dernier recours et donc si on refuse de leur en donner dans ce cadre là, c'est du laxisme.

Ensuite, il faudrait se demander quel peut être le résultat si on ne crie pas et si on ne lui donne pas de fessée(ou claque).

Ne pas citer ce qui va suivre
Je me rappelle d'une fille à l'école primaire qui avait mordu la maîtresse car elle l'avait puni (elle n'a pas fait semblant car l'instit saignait comme il faut) et pourtant, elle n'avait jamais reçu de fessée ni rien donc on ne peut pas mettre ça sur le compte de l'éducation des parents sans pour autant qu'ils soient totalement laxistes.
Elle a consulté un psy sur demande de la maîtresse et il a conclu  (alors qu'il était contre la fessée à priori)que dans ce cas, c'était l'ultime solution.
 Et bizarrement, après , plus de soucis de violence (car elle n'en était pas à sa première mais pas à ce point) même  si elle a eu droit à quelques fessées méritées après.

Après, j'ai choisi un cas extrême mais bon ça existe peut être plus qu'on ne le croit.

 

[Mazzie-Star]

J'ai pas tout lu le forum (et j'ai même pas lu l'article ). En fait, j'ai vu l'intitulé, je me suis dit "Rooo c'est bon, c'est juste une fessée". Et puis j'ai lu l'article de Fab sur son blog et son parallèle avec les femmes et je me suis dit que oui c'était complètement absurde.

Edit : en fait les dernières pages sont les plus intéressantes. Par contre je ne trouve plus la Madz qui demande ce que les anti-fessés pensent d'une fessée donnée par un professeur, un inconnu dans la rue, etc.

Une fessée "symbolique" (comprenez pas forte et exceptionnelle) donnée au sein de l'école, je l'accepterai. Je délègue mon autorité à l'EN, donc ça ne me dérange pas. Je ne sais pas ce que c'est de devoir gérer 30 gamins en sortie scolaire, je peux comprendre qu'on perde ces moyens. Cependant, clairement, elle doit être exceptionnelle. Surtout qu'il existe toute une échelle de punition.

Mais alors un inconnu, là je péterais un câble. Si mon enfant lui pose un problème, il vient m'en parler d'abord. Et si quelqu'un vient à s'énerver dans la rue et à frapper mon enfant, je me dis que la personne doit être sacrément pas équilibrée et dangereuse.

En fait, dans mon boulot, je suis confrontée à beaucoup de parents et d'enfants et je me rends compte que c'est surtout les parents qui auraient besoin d'être éduqués à être parents. Comment justifier que des parents insultent leurs enfants, les bousculent, leurs parlent n'importe comment pour des broutilles?

Sinon, je venais amener deux choses :
- @mazzie-star. Merci de laisser la Dolto caricaturée et son pseudo-enfant-roi hors de tout ça . Leave Dolto Alone ! Dolto était une très mauvaise théoricienne mais une excellente praticienne et si vous voulez vous faire un avis, vous pouvez entendre sur le site de l'Ina (je crois) des extraits de Lorsque l'enfant parait. Dolto est l'une des premières à considérer les enfants comme des personnes (et non plus des tubes digestifs et des attardés) et elle n'a jamais parlé de laisser l'enfant faire ce qu'il voulait.


(Corrigez-moi si je me trompe, ma connaissance de Dolto s'est faite en autodidacte).

- Super-Nanny était contre la fessée et bon c'était super-nanny quoi ! Plus sérieusement,je pense vraiment que de nombreux parents devraient prendre exemple sur elle, ne serait-ce que pour la base, se mettre à hauteur de l'enfant et dire les choses en le regardant.
Je peux comprendre la fessée quand on ne supporte plus. Je ne juge pas. Mais je ne peux pas la défendre non plus.

Tu aurais justement dû lire mes posts car après je parlais des parents qui n'avaient rien compris à Dolto

C'est vrai que je ne l'ai pas précisé au départ, mais après il faut prendre ses écrits avec des pincettes : c'était à une époque où les enfants représentaient seulement des bouches à nourrir en plus et des attardés. Aujourd'hui certains parents pensent appliquer ses conseils correctement alors qu'en réalité ils font n'importe quoi et laissent les enfants décider de tout ce qui est bien pour eux (genre, se gaver de bonbons avant de passer à table, se coucher à n'importe quelle heure, j'en connais et bien que je n'ai moi-même pas d'enfants, je ne supporte pas les leçons d'éducation de ce genre de parents), et évidemment, ces gosses deviennent turbulents et infâmes.

 

[Alien-or]

Je ne sais pas si ça a été déjà posté, mais je trouve cet article très intéressant, notamment sur ce que ça dit de notre société. On sous-estime le climat de violence psychologique dans lequel on vit je pense, surtout quand on invoque l'argument du "c'est pour la bonne cause"...

Bref je trouve que ça donne matière à discuter, entre autres sur le fait qu'on prend un peu les enfants pour des cons sur certains points.

http://lesquestionscomposent.fr/ilnyapasdepetiteclaque/

 

[Mazzie-Star]

Et honnêtement, je préfère largement un parent qui a su se faire respecter par ses enfants par le biais d'une petite gifle lorsque cela était nécessaire qu'un parent amateur de psychologie et d'éducation à la Dolto et qui se fait insulter et traiter comme un chien à longueur de temps (c'est une caricature).

C'est par rapport à cette partie là de ton message que je réagissais. Mais apparemment, je l'ai mal comprise.

Tu aurais justement dû lire mes posts car après je parlais des parents qui n'avaient rien compris à Dolto

C'est vrai que je ne l'ai pas précisé au départ, mais après il faut prendre ses écrits avec des pincettes : c'était à une époque où les enfants représentaient seulement des bouches à nourrir en plus et des attardés. Aujourd'hui certains parents pensent appliquer ses conseils correctement alors qu'en réalité ils font n'importe quoi et laissent les enfants décider de tout ce qui est bien pour eux (genre, se gaver de bonbons avant de passer à table, se coucher à n'importe quelle heure, j'en connais et bien que je n'ai moi-même pas d'enfants, je ne supporte pas les leçons d'éducation de ce genre de parents), et évidemment, ces gosses deviennent turbulents et infâmes.

C'est marrant mais je cherche encore ces fameux parents   qui donnent des bonbons avant le repas, laissent leurs enfants se coucher à n'importe quelle heures ou se laissent griffer et insulter.
Enfin des parents qui ne sont pas autoritaires, j'en connais des tas. Après est-ce que cela mènent forcément leurs enfants à être des tyrans, j'en doute ...

C'est pour cela que dans ta première citation de mon post, j'ai bien dis "amateur", ce n'est peut-être pas le terme juste, j'aurais dû dire "mauvais amateur".

Des parents de ce genre j'en ai connu 3 (couples), et pourtant, avec des bibliothèques pleines de livres sur l'éducation (Dolto notamment), ou alors de psychologie, enfin on ne pourrait pas imaginer que ces parents sont à l'origine des monstres qui leurs servent d'enfants au premier abord. Parce que ces gens là, ce n'est pas bien de poser des interdits, si ton gosse de six ans veut se coucher à 2 heures du matin et hurler de fatigue, c'est bien pour lui car il se forge le caractère, la personnalité.

De même, l'enfant doit être consulté systématiquement sur le lieu de vacances, et il est important de suivre son avis, car il risquerait d'avoir une mauvaise image de lui à l'avenir.

Enfin, je vais pas te faire une liste exhaustive, sinon je n'ai pas fini, mais je l'ai vu de mes propres yeux et j'étais sur le c**. Je parle pourtant de familles très équilibrées, pas du tout en difficulté sociale ou quoi.

Donc je pense qu'ils ne doivent pas être les seuls

 

[Mazzie-Star]

@Mazzie-Star  : Les parents que tu décris négligent gravement leurs enfants... ne pas leur donner de limites ni d'interdiction n'est absolument ce que préconise les grands noms de l'éducation sans violence ( entre autre Dolto,Filliozat.. ).

Connaitre l'avis de l'enfant,en discuter avec lui,oui. Parce qu'il reste un être humain et pas un objet inerte et sans valeur,qu'on doit lui inculquer également que oui,ses avis ont une importance,qu'ils sont écoutés. Mais le laisser décider de tout,sans limite,sans jamais dire "non",c'est juste de la négligence et c'est très grave.
Prendre les décisions,c'est avant tout le rôle des parents.

Je suis totalement d'accord avec toi. Par exemple pour les vacances, excepté si elles ne concernent que l'enfant comme les colonies de vacances, je peux trouver cela normal que l'enfant choisisse avec avis de ses parents, après lorsqu'il s'agit de vacances en famille, a priori ce n'est pas lui qui travaille pour les payer, et je ne vois pas pourquoi tout le monde irait à la Rochelle si les parents ont décidé qu'ils iraient en Bretagne.

Mais comme tu l'as dit dans un de tes posts, quand on n'a pas d'enfants on ne peut pas juger les parents, moi-même je n'en n'ai pas, je l'ai d'ailleurs expliqué dans un de mes posts par rapport aux filles qui traitaient les parents "adeptes" de la gifle incompétents, alors qu'elles mêmes n'ont pas de gosses. Jamais je ne me permettrais de faire des leçons de morales aux parents tant que je n'en ai pas, et encore, même avec 12 enfants je ne suis personne pour faire des leçons aux gens.

Mais on a toutes/tous un caractère qui nous est propre, même avant d'avoir un enfant, on connaît en principe à peu près nos limites et nos seuils de tolérance. J'imagine qu'ils sont peut-être diminués ou exacerbés selon les personnes une fois que les enfants sont là, mais on peut toujours avoir une idée du parent que l'on risque d'être.

Et même sans enfants, je ne peux pas comprendre que des parents laissent leurs enfants devenir des monstres violents, insultants, malpolis et sans leur faire la leçon, j'avoue que j'ai parfois envie de les secouer ^^

 

[greyA]

@Mazzie-Star    : Les parents que tu décris négligent gravement leurs enfants... ne pas leur donner de limites ni d'interdiction n'est absolument ce que préconise les grands noms de l'éducation sans violence ( entre autre Dolto,Filliozat.. ).

Connaitre l'avis de l'enfant,en discuter avec lui,oui. Parce qu'il reste un être humain et pas un objet inerte et sans valeur,qu'on doit lui inculquer également que oui,ses avis ont une importance,qu'ils sont écoutés. Mais le laisser décider de tout,sans limite,sans jamais dire "non",c'est juste de la négligence et c'est très grave.
Prendre les décisions,c'est avant tout le rôle des parents.

Je suis totalement d'accord avec toi. Par exemple pour les vacances, excepté si elles ne concernent que l'enfant comme les colonies de vacances, je peux trouver cela normal que l'enfant choisisse avec avis de ses parents, après lorsqu'il s'agit de vacances en famille, a priori ce n'est pas lui qui travaille pour les payer, et je ne vois pas pourquoi tout le monde irait à la Rochelle si les parents ont décidé qu'ils iraient en Bretagne.

Mais comme tu l'as dit dans un de tes posts, quand on n'a pas d'enfants on ne peut pas juger les parents, moi-même je n'en n'ai pas, je l'ai d'ailleurs expliqué dans un de mes posts par rapport aux filles qui traitaient les parents "adeptes" de la gifle incompétents, alors qu'elles mêmes n'ont pas de gosses. Jamais je ne me permettrais de faire des leçons de morales aux parents tant que je n'en ai pas, et encore, même avec 12 enfants je ne suis personne pour faire des leçons aux gens.

Mais on a toutes/tous un caractère qui nous est propre, même avant d'avoir un enfant, on connaît en principe à peu près nos limites et nos seuils de tolérance. J'imagine qu'ils sont peut-être diminués ou exacerbés selon les personnes une fois que les enfants sont là, mais on peut toujours avoir une idée du parent que l'on risque d'être.

Et même sans enfants, je ne peux pas comprendre que des parents laissent leurs enfants devenir des monstres violents, insultants, malpolis et sans leur faire la leçon, j'avoue que j'ai parfois envie de les secouer ^^

Je pense qu'il y a des choses qu'on peut juger sans en faire l'expérience, sinon on ne juge plus rien et il ne sert plus à rien de modifier les lois, de lutter contre les discriminations, contre les violences, d'essayer d'améliorer les méthodes d'éducation, etc.

Aucun parent n'est parfait, c'est sur. En fait, on est parfait dans aucun domaine, mais ça n'empêche pas de critiquer certains princpes ou certaines idées

 

[gogo nore]

Si vous préférez, la claque, c'est le préquel de la tôle. Tu fais une petite connerie, tu te fais engueuler et tu discutes. Tu fais volontairement une grosse connerie, non tu discutes pas. Y'a un moment où faut arrêter de surprotéger les gens. Un meurtrier tout content de lui, on va pas lui dire "hé c'est pas bien ça hein ! faut pas faire ça ! allez à la prochaine". Non, on va le mettre en tôle.
Un enfant qui ne comprend pas qu'il peut être puni, sera un adulte qui se retournera contre le système judiciaire, car c'est un enfant qui n'a pas appris à assumer ses actes et conséquences. Le dialogue ne peut pas tout résoudre. Parfois, le meilleur apprentissage, c'est l'expérience.
J'ai bien dit PARFOIS hein.

Heiiiiin ?
"un enfant qui ne comprends qu'il peut être puni sera un adulte qui se retournera contre le système judiciaire"

Alors là, désolée, mais c'est n'importe quoi! On ne peut pas faire un lien de cause à effet aussi direct et généralisé.

Tu sais, ça EXISTE, une éducation sans punition. ET ça ne veut surtout pas dire tout passer à son enfant. Ça veut dire le respecter et le croire capable d'intelligence et de s'améliorer.

Ensuite, punition ne veut carrément pas dire violence corporelle. Les punitions corporelles, ça ne sert à RIEN. L'enfant ne va pas se mettre à réfléchir sur les conséquences de ses aces en étant frappé. Il va juste commencer à avoir peur de ses parents et à se dire "si je fais ça je serai frappé et pas "si je fais ça, c'est mal parce que..."

La claque, la fessée, c'est tellement céder à la facilité... au lieu de passer beaucoup de temps à expliquer, réexpliquer, encore et encore, les choses à ses enfants. Et encore une fois, pitié arrêtez avec " un enfant à qui on ne montre pas les limites fera n'importe quoi plus tard" : ne pas frapper son enfant, ça ne veut pas dire ne pas lui expliquer les limites : c'est surtout respecter SA limite à lui : ne pas être frappé par les gens qu'il aime.

PS : je conseille de lire la rubrique "âgisme" du blog "les questions composent", c'est brillant.

 

[Sill]

Petite j'ai reçu des fessées et je pourrais donc dire que ça m'a éduquée... Mais mon Dieu, les gens qui disent ça me font vomir et me donner envie de les baffer !  (ironie du sort)
Les enfants ne sont pas des débiles bon sang! Si vous ne parlez jamais à vos enfants, évidemment, le jour où vous vous adresserez à eux pour les disputer, ils ne comprendront rien!
Les fessées que j'ai reçu venaient de ma mère, à bout, dépressive... Le résultat? On finissait par pleurer toutes les deux chacune dans notre coin, avec un sentiment insupportable de culpabilité. Quel âge j'avais? Pas plus de 4 ans, pourtant je comprenais tout et je m'en souviens parfaitement. Et devinez quoi? Oh, étrange, ça ne m'a pas empêcher de continuer mes bêtises, jusqu'au jour où ma mère a décidé que ça n'était plus possible et a préféré m'envoyer dans ma chambre pour me punir plutôt que de me donner la fessée. Résultat : je passais mes nerfs sur mes jouets, je me calmais et je m'en voulais. Au final, j'ai arrêté mes crises de chiantise et je n'ai gardé aucune rancœur envers ma mère, ce qui n'aurait certainement pas été le cas si elle avait continué avec des fessées.

ET PUNAISE, expliquez moi, concrètement, en quoi ça fait avancer les choses de frapper un enfant ? Je vous demande pas de me parler de votre expérience, ni des préjugés qui circulent là dessus, mais de RÉFLÉCHIR. Alors quoi, une baffe, qu'est-ce qu'il va en penser l'enfant? (Parce que oui, un enfant, ça PENSE) Bien sûr, il va se dire "Je l'ai bien mérité parce que ce que j'ai fait était mal et je ne recommencerais plus sinon je prendrais d'autres claques."... Seriously ? Les enfants sont intelligents mais n'ont  pas autant de recul... tout ce que vous récolterez c'est qu'ils auront peur de vous. Et je pense pouvoir vous garantir qu'ils auront une adolescence très difficile.

Et puis vous prouvez dans vos propres propos que cette méthode est inutile et inefficace : si vous avez besoin de frapper plusieurs fois, c'est bien que ça ne fonctionne pas.
J'ai une nièce  de 4 ans, adorable mais à qui il arrive parfois d'être insupportable. Sa mère la dispute, lui explique en quoi ce qu'elle a fait était mal. La petite va pleurer dans sa chambre et revient en s'excusant. OH GOSH, mais c'est que ça marche sans claque ?!!!

SI VOUS VOULEZ DES ENFANTS INTELLIGENTS, TRAITER LES AVEC INTELLIGENCE!

 

[Bigornette]

Je suis très partagée sur la question... Effectivement j'ai reçue des claques quand j'étais petite, pas souvent hein mais je m'en souviens encore. Je pense que d'une part, c'est un craquage de la part du parent, l'enfant pleure fait des caprices interminables et entre les probables tensions au sein du couple et du travail, hop! mimesis de "l'ancienne méthode" la claque part toute seule, puis certains parents s'en veulent d'autres non... Certes les éléments extérieurs ne sont pas une excuse, loin de là!
Personnellement, il y a eu une évolution de force et du rapport de violence surtout avec mon père. Je me souviens qu'à la période difficile de mes 13/14 ans etc un épisode pas trop cool s'est passé: je ne sais plus pourquoi on se prenait ENCORE la tête et à l'époque c'était gueulante de ma part + crise de larmes, et là une grosse claque. Ma réaction? Je lui en ai recollée une en hurlant "tu me touches pas!" et ma mère s'y ai mise aussi (ce qui m'étonnera toujours), et rebelote je l'ai renvoyée aussi, bref ça cogné

 Depuis je gère mieux mes colères, même si je ressens une énorme violence en moi qui ne demande qu'a sortir, une sorte de haine... A mon avis c'est du aux épisodes de ma vie pas très cool, mais là j'en viens à me poser des questions!
Je n'ai pas la chance de chérir un enfant à moi mais je m'occupe très souvent de la petite sœur de mon copain. Elle est adorable, je l'aime comme une sœur et le simple fait d'imaginer la moindre violence de ma part envers elle, m'est impossible!
Pour revenir à mon avis partagé, je suis contre la violence physique, c'est trop facile d'en collé une parce qu'on est mal luné ou qu'on apprécie pas la petite bêtise. Par contre, la violence niveau ton de voix, oui. C'est une question d'équilibre, si vous êtes douces et doux dans la manière de vous adresser à votre enfant et que votre ton augmente et vos expressions faciales de colère se manifestent, il sera beaucoup plus impressionner et il comprendra aussi bien, voire beaucoup mieux! Partagez vous mon avis?

 

[Afrodite]

J'ai été élevée dans une famille africaine (vu qu je suis ivoiro-camerounaise) avec des parents  aimants qui m'ont couvé comme il se doit, sans oublier de me rappeler à l'ordre à coup de claques et plus hardcore  à coup de ceinture (quand j'avais vraiment merdé)quand je dépassait les limites (désobéissance, faute morale, caprices etc...) Je ne suis pas traumatisé pour autant. Qu'on soit donc clairs , en Afrique la violence en général est banalisé, tu peux tabasser ta voisine qui t'a maté de travers sans vraiment qu'on te pose un soucis judiciaire (suis un peu second degré là) Je veux juste dire que fort de ce que j'ai vu je reconnait un enfant éduqué sévèrement certes mais avec amour qu'un enfant maltraité par des parents tortionnaires incapables de communiquer. Je tiens à dire qu'ici on se moque de votre éducation à la "va dans ta chambre" qui serait profondément improductive selon les gens d'ici en tout cas. En conclusion la punition corporelle doit être un extrême dernier recourt et non pas une excuse systématique à l"impossibilité de communiquer ce qui au contraire traumatise évidemment.

 

[Corleone]

Encore un article qui a le don de me titiller les méninges.

Pendant combien de siècles les enfants se sont-ils pris des baffes et des fessées par leurs parents pour avoir désobéis? Pourquoi à la fin du XXème, on a soudainement réalisé que c'était mauvais, qu'on concourrait à offrir un futur déséquilibré à son enfant en lui collant une gifle qu'il aura mérité?

Par des études? Quand je vois ces rapports:
°Augmentation du risque de consommation de psychotropes à l’âge adulte (2007)
°Risques de comportements sexuels à problème : tendance à recourir à la coercition verbale ou physique pour exiger une relation sexuelle, tendance aux comportements à risque sans protection (2008 )
°Augmentation du risque de suicide à l’âge adulte (2009)
°Impact sur le quotient intellectuel de l’enfant : les enfants entre 2 et 5 ans qui ne reçoivent pas de fessées ont un QI de 5 points plus élevé que ceux qui en reçoivent (2009)
°Augmentation du risque de troubles mentaux, désordres comportementaux, problèmes d’alcool et de drogue (2012).
°Augmentation du risque de cancer, de troubles cardiaques et d’asthme à l’âge adulte (2012)
°Les enfants fessés avant un an sont plus susceptibles d’être agressifs à l’âge de 3 ans et plus déprimés ou anxieux à l’âge de 5 ans (source : Journal of Marriage and Family, octobre 2012)

...je pense surtout à des parents qui battent leurs enfants au sens propre du terme, qui les éduquent dans la violence physique ou verbale et non des parents qui giflent leurs enfants lorsque celui-ci a désobéi.

Ou alors je suis un cas unique, car je ne suis pas agressive et ne l'ai jamais été, je ne souffre pas d'asthme ou de problèmes cardiaques, je n'ai aucun problème comportementale sexuel ou autre, ni de problème de drogue ou d'alcool ou j'en passe....
Pourtant, j'ai pris des fessées, mon frère s'est pris des douches froides et des coups de ceinture, nous nous sommes pris des tapes sur la main, les bras pour avoir désobéi et mes neveux s'en prennent aussi lorsqu'ils font des bêtises.

Il faut arrêter la surprotection des enfants à leur détriment....et à celui des parents (!!)
Dire à un enfant "Si tu n'obéis pas c'est la fessée", ça n'est pas de la violence gratuite, pour donner un coup de "soulagement". Donnée exceptionnellement, c'est même le point culminant lorsque l'enfant a fait une énorme bêtise. Toute mon enfance, mes parents nous ont mis cet ultimatum: "A trois, c'est la fessée!" ou autres "Il y a des pairs de claques si se perdent"
Je revois encore mon père au volant de la voiture, balancer son bras derrière pour tenter de nous taper lorsque nous étions insupportables....notre réaction? Mes frères et moi nous retenions de rire pour ne pas l'agacer un peu plus.
Y a-t-il une étude prouvant qu'au fond de moi j'ai été très traumatisée?


Il faut arrêter, pour moi, de mettre tout le monde dans le même sac. Tous les parents qui ont giflé ou fessé leurs enfants ne sont pas des monstres violents qui veulent simplement humilier leurs enfants pour asseoir leur autorité lorsqu'ils ne savent plus comment se faire obéir.
Chaque enfant est unique, chaque éducation doit être unique. Si l'un de mes frères s'est pris des coups de ceinture, l'autre n'a jamais reçu une seule fessée...

Que les chercheurs s'occupent de l'éducation de leurs propres enfants avant de chercher des poux aux autres parents et donner des résultats d'études alarmants...
Nous devrions faire ces études sur les siècles passées, les résultats seraient bien plus probants....

Pour enrayer le grave problème de parents réellement violents, on vient chercher des noises aux parents cherchant et offrant une bonne éducation à leurs enfants, et pire, on vient les montrer du doigt en les traitant de parents ingrats. Cette mode m’écœure. Pense-t-on vraiment que les parents qui frappent leurs enfants le font tous gratuitement, sans poser d'ultimatum, sans expliquer à l'enfant pourquoi il a été puni?
On l'a dit plus haut, l'enfant est intelligent: s'il a peur de la fessée, il ne fera pas de bêtise. S'il a pris une fessée, c'est qu'il a dépassé les bornes. Et il le sait: l'enfant passe des années entières à tester ses parents pour voir jusqu'où ils pourraient aller.

De plus, on oublie bien souvent que la violence infligée aux enfants ne se résume pas qu'à une gifle, mais aussi aux insultes.
Combien de fois ai-je entendu des parents insulter leurs enfants, se montrer vulgaire face à eux, les frapper sans raison apparente ? Je pense que la violence verbale infligée à un enfant est bien plus douloureuse psychologiquement qu'une gifle donnée après une grosse bêtise.
Entre un "Petit con!" lancé quand l'enfant renverse un verre d'eau et une gifle après une grosse bêtise, ça n'est un pas fossé, c'est un gouffre.
Et puis Joffrey Baratheon s'est pris deux gifles par Tyrion, ça ne l'a pas rendu plus déséquilibré que l'éducation que lui a donné sa mère sans aucune punition


Enfin, une phrase m'a titillée en fin d'article: cruauté lorsqu'on parle de violence faites aux animaux et éducation lorsqu'on parle de violences faites aux enfants.

Cette phrase est pour moi dangereuse et erronée, car complètement réduite.
-Une violence aggravée sur des enfants est bien appelée "Cruauté".
-Une violence ponctuelle sur un animal est bien appelée "Education" par les gens bien portants et assez intelligents pour éduquer leur animal et le punir lorsqu'il fait une bêtise.
Mon chien s'est pris des coups de bâton et de journaux, a été enfermée dans le jardin quand il agissait mal, a été puni pendant des mois afin de l'éduquer correctement. On lui a aussi collé le nez dans sa pisse pour lui montrer que c'était mal de faire ça sur le tapis. Pire, nous avons été des monstres: nous l'avons pris par la peau du cou (dois-je vous parler du chien de mon oncle qui dort dans le garage? )


Combien de fois ai-je entendu qu'un animal était un enfant? Un nombre incalculable de fois. Des coups répétés et inutiles sur un animal comme sur un enfant seront inutiles et violents.
Des coups infligés par punition, lorsque la situation le demande et lorsque l'enfant/l'animal comprend que c'est le point culminant de la punition, c'est de l'éducation.


Il faut arrêter de tout interdire parce que des personnes ne sont pas assez intelligentes pour agir humainement.... Ca m'agace cette mode de mettre tout le monde dans le même panier.


Pour conclure, après un tel article, je me demande comment ce smiley se trouve encore sur Madmoizelle



(ps: Merci Afrodite pour la vision africaine de l'éducation qu'on tente d'imposer aux parents français Enfin des gens de bon sens )

 

[Heiwa]

Si vous préférez, la claque, c'est le préquel de la tôle. Tu fais une petite connerie, tu te fais engueuler et tu discutes. Tu fais volontairement une grosse connerie, non tu discutes pas. Y'a un moment où faut arrêter de surprotéger les gens. Un meurtrier tout content de lui, on va pas lui dire "hé c'est pas bien ça hein ! faut pas faire ça ! allez à la prochaine". Non, on va le mettre en tôle.
Un enfant qui ne comprend pas qu'il peut être puni, sera un adulte qui se retournera contre le système judiciaire, car c'est un enfant qui n'a pas appris à assumer ses actes et conséquences. Le dialogue ne peut pas tout résoudre. Parfois, le meilleur apprentissage, c'est l'expérience.
J'ai bien dit PARFOIS hein.

Heiiiiin ?
"un enfant qui ne comprends qu'il peut être puni sera un adulte qui se retournera contre le système judiciaire"

Alors là, désolée, mais c'est n'importe quoi! On ne peut pas faire un lien de cause à effet aussi direct et généralisé.

Tu sais, ça EXISTE, une éducation sans punition. ET ça ne veut surtout pas dire tout passer à son enfant. Ça veut dire le respecter et le croire capable d'intelligence et de s'améliorer.

Ensuite, punition ne veut carrément pas dire violence corporelle. Les punitions corporelles, ça ne sert à RIEN. L'enfant ne va pas se mettre à réfléchir sur les conséquences de ses aces en étant frappé. Il va juste commencer à avoir peur de ses parents et à se dire "si je fais ça je serai frappé et pas "si je fais ça, c'est mal parce que..."

La claque, la fessée, c'est tellement céder à la facilité... au lieu de passer beaucoup de temps à expliquer, réexpliquer, encore et encore, les choses à ses enfants. Et encore une fois, pitié arrêtez avec " un enfant à qui on ne montre pas les limites fera n'importe quoi plus tard" : ne pas frapper son enfant, ça ne veut pas dire ne pas lui expliquer les limites : c'est surtout respecter SA limite à lui : ne pas être frappé par les gens qu'il aime.

PS : je conseille de lire la rubrique "âgisme" du blog "les questions composent", c'est brillant.

Je parle de ceux qui agissent volontairement, désolée d'être restée vague (après relecture...).
Ceux qui ne comprennent pas forcément c'est différent. Mais ceux qui font quelque chose de mal volontairement, il faut au bout d'un moment comprendre qu'il faut assumer ses conneries, c'est ce que je voulais dire.