« Il n'y a pas de petite claque » : stop à la violence éducative

7 Octobre 2012
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Raccourcis faciles, généralisation et amalgames. C'est ce que je déteste dans ce genre de débats. J'ai été éduquée selon une méthode très simple et que j'applique envers mon fils: on répond aux mots par des mots, à la douleur par la douleur. Jamais pris une claque ni une fessée pour avoir dit une bêtise, crié ou fait quelque chose par inadvertance mais lorsque je prenais plaisir à faire mal, on me faisait sentir ce que j'infligeais. TRES efficace et 100% naturel, c'est la même méthode qu'applique n'importe quelle mère de n'importe quelle espèce. Bilan? Aucun cancer, ni dépression, ni anxiété et autres déboires promis par les censeurs de la fessée. Qui ont visiblement, comme tant d'autres, un sérieux problème de portion distortion.
Ah, au fait: il n'y a pas d'enfants battus dans ma famille. Aucun ne s'est jamais retrouvé à l'hôpital, aucune femme non plus d'ailleurs; mieux, j'ai vu les pathétiques tentatives de violence de mon père, enfant qui n'a jamais eu ni fessée ni claque cela dit en passant, matées en quelques mots par ma mère ("N'oublie pas qu'à un moment, tu dormiras et que je serai éveillée..."). Comme quoi, moi aussi je peux faire des amalgames faciles...
 
29 Juin 2013
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Rennes
Je commente cet article qui a suscité de très nombreuses réactions quelques mois après, car aujourd'hui en classe de philo, nous avons parlé du fait de mettre une claque ou une fessée à son enfant... Et j'ai été horrifiée.
Sur les 32 élèves de ma classe, nous étions uniquement 5 à être contre la violence physique, même minime comme une claque, pour éduquer ! Et lorsque je prenais la parole pour expliquer mon point de vue, en m'appuyant sur cette vidéo "il n'y a pas de petite claque", les commentaires fusaient : "j'en ai reçu, des baffes, et je vais très bien !" ou "Si le gosse dépasse les limites, il faut bien le punir, hein".
En voyant tout ces gens qui sont mes camarades ou même mes amis réagir de cette façon, j'ai compris qu'on était loin d’arrêter la violence physique faite à l'enfant, et que ce que je pensais évident (on ne frappe pas son enfant, c'est  pour moi un principe !) était loin d'être accepté par tout le monde.


Je tiens à rajouter que j'ai été une enfant qui à eu une période difficile, il m'est arrivé, contrairement à mes frères et soeurs, de faire des crises ou des caprices. Mais JAMAIS mes parents n'ont levé la main sur moi, ils ont toujours été capable de me punir (en me privant d'une sortie chez une copine, en me refusant un dessert quand j'aime etc...) sans violence, et je les en remercie !
 
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Réactions : ParasitA
7 Mai 2014
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Pour ce qui est des gifles, j'aime pas tellement ça et je n'en ai, je crois, jamais reçu. Après, ça dépend comment elle est donnée... Des claques (sur les cuisses surtout), j'en ai reçu mais pas tellement. Des fessées un peu plus par contre x)

Et ça m'a jamais traumatisé hein. Faut pas pousser le bouchon trop loin non plus, les enfants ça s'éduque, chacun à sa méthode et donner une fessée à un enfant insolent lui remet parfois les idées en place.
Certains enfants, malgré une bonne éducation ont parfois des réactions insolentes et irrespectueuses (copains, école, télé...) qui ne cessent pas parfois quand on les prévient oralement que non, tu ne dis pas ça/tu ne fais pas ça.

Je suis désolée pour la comparaison qui va sûrement choquer beaucoup de personnes, mais quand une chienne ou une chatte grogne après un chiot ou un chaton insolent (avertissement oral) elle va parfois le mordre ou lui donner un coup de patte si celui continue dans son insolence (pour moi, cela équivaut à une fessée). Elle ne le fait qu'en dernier recours, pour faire comprendre à son petit qu'il a dépassé les bornes.

Eh bien moi, pour la fessée, si je dois la donner, c'est pareil. Avertissement oral, une fois, deux fois et la troisième fois fessée si l'enfant n'écoute pas.

J'ai été éduquée comme ça, et je savais que si on me donnait une fessée, j'avais vraiment fait quelque chose de pas bien et je ne recommençais plus.

Voilà quoi, ma façon de penser que je voulais partager.
 
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21 Août 2014
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Edit : waw, comme on se sent bête XD Je viens de réaliser la date de cet article, c'est presque de la nécrologie là ._. Pis en plus y'a une fille qui a dit exactement ce que je voulais dire, en 4 fois moins de mots et en 2 fois mieux, genre 2 commentaires avant le mien. Soit, au moins j'aurais fait un roman x)


Je vous avoue, j'ai pas lu tous les commentaires, parce que bon, ça fait un paquet :nod: Je vous avoue aussi que je suis crevée, sur le point d'aller m'enterrer sous ma couette et que je reviendrai plus tard développer mon commentaire (si j'ai le courage et que j'oublie pas :lalala:). Me connaissant, je vais certainement pondre un pavé, qui ne sera sans doute qu'un quart du pavé que j'aurais voulu mettre et sans doute avec un huitième de la clarté que j'aurais voulu y mettre, mais tant pis, je me lance.

Je voudrais juste dire que je suis à la fois d'accord, et à moitié d'accord...

- Je trouve évidemment que frapper un enfant trop jeune (sérieusement, qui frappe son enfant de moins de 2 ans ? :eh:) est mauvais, tant au niveau de sa santé que son développement.
- Je suis tout à fait d'accord que traiter un enfant avec intelligence en lui expliquant le problème etc peut être tout à fait suffisant et tout à fait bénéfique.
- J'approuve le développement des méthodes "non-violentes" et co

- Maiiis (je fais des raccourcis parce que bon j'ai trop de choses à dire et trop peu de temps avant de m'endormir sur mon clavier) -- Maiis, disais-je, je pense aussi qu'il faut parfois voir au cas par cas.
Oui, beaucoup d'enfants s'en sortiraient très bien sans claque. Oui, beaucoup d'enfants comprendraient bien (et parfois mieux) si on leur expliquait platement ce qui ne va pas plutôt que de hurler et frapper sans réfléchir. Mais il y a aussi d'autres enfants, qui savent très bien qu'un petit sermon ne va pas les ennuyer longtemps. Il y a aussi d'autres enfants, qui récidivent volontairement et tout à fait sciemment parce qu'ils savent qu'il n'y aura aucune conséquence derrière (ou du moins, qui ne considèrent pas ça comme une conséquence). Ces enfants-là, ceux qui commencent à devenir foncièrement méchants et vicieux (je ne vois pas d'autres mots, excusez du manque de sommeil), je pense qu'une fessée peut leur faire comprendre que non, ils ne vont pas s'en tirer sans conséquence.

Alors entendons-nous, je ne prône pas une claque qui remet les canines à la place des molaires, ou même une claque tout court. Je refuse tout coup de main, de pied, de ceinture, ou autre. La seule "correction", comme on dit à l'ancienne, que j'admets, est la petite fessée, raisonnablement donnée (aka, pas celle qui remet les fesses à la place des seins). Je pourrais être plus poète et plus claire dans mes explications si j'étais reposée et que j'avais le temps, mais tant pis :lunette:

Passons cet intermède, je reprends : je pense qu'au moins une fois, après avoir fait une vraie crasse volontairement et en toute connaissance de cause, un enfant mériterait sans doute d'être fessé, en considérant le fait que la méthode "non-violente" ne marche pas avec lui. A l'instar du redoutable piège de la plaque de cuisson qui agit tel un aimant sur les mains des gamins (bon perso, ça m'a jamais branchée de me faire rôtir une main :hesite:), je pense qu'à défaut de résultats via les "discours" (ceci n'a pas un sens péjoratif), il faut montrer à l'enfant, au moins une fois, qu'on ne plaisante pas. Je répète une fois pour les esprits obtus : "après avoir testé la méthode "calme".


Et enfin, j'ajoute une dernière couche à mon équation : à mon sens, tout commence par une bonne éducation. Bon certes, on est justement en train d'en discuter, de l'éducation, mais je veux dire que si on montre le bon exemple à ses enfants, si on leur explique au fur et à mesure de leur apprentissage ce qui est bien à faire ou pas, et surtout si on se montre ferme sans leur passer tous leurs petits caprices, ils seront (du moins à mon avis) moins susceptibles d'être des sales gosses, et de ce fait moins susceptible d'avoir besoin d'être "recadré plus directement". (comme c'est poétique)

Globalement, c'est la base de la méthode non-violente (du moins je suppose, j'ai pas encore lu tous les articles), mais au moins ça évite de devoir leur faire ce que j'appelle (amicalement) un "sermon" parce que j'ai la flemme de trouver un meilleur terme pour ces discussions post-gaffe qui font comprendre à l'enfant que c'est mal. Mais malheureusement, beaucoup de parents laissent ça de côté de nos jours, estiment que c'est le rôle de l'école, et débarquent après en hurlant et en engueulant à tout va alors qu'ils se sont juste vautrés à la première étape... :neutral:


Bref, je ne vous félicite pas, j'ai perdu 20 minutes de lit bien chaud à vous écrire ça, et je parie que c'est même pas encore clair :paillettes:
Je termine avec une précision : j'ai bien reçu une ou deux baffes étant plus jeune et quelques fessées (que j'avais méritée, avouons-le), je ne suis pas un serial killer, j'aime mes parents, mon chien, les loutres, et je m'estime bien élevée (woh l'aut' là, comme è s'la pète), bonne nuit :taquin:
 
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Réactions : Flo0
18 Mai 2014
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Alors là, on entre dans une question "tabou" vu les deux parties; pro et anti.

J'ai lu un article que dans un pays ( http://www.slate.fr/monde/83599/suede-generation-education-enfant-roi) que les enfants sont tellement SURprotégés et conscient de leur privilège que si papa ou maman à le malheur d'être contre votre avis, ils peuvent appeler un petit numéro et qu'on peut mettre en doute votre autorité parental. et que lorsque ces enfants deviennent des adultes à leur tour, ils passent un stade de trauma justement parce qu'ils prennent conscience qu'ils perdent " leur privilège".

cette vision donne une idée qu'être tout blanc et tout noir, c'est pas forcément bon. Déjà, parce que passer d'une éducation à coup de ceintures, l'enfant aura tendance à vouloir recopier ce que les parents lui on fait subir ; sans doute par "vengeance" ou " parce que c'est normal". Une fille du lycée qui était battue avait dit que si elle avait des enfants, elle leur ferait subir pareil. Chose qui a choqué la classe et qu'on a voulu lui dire que ce n'était pas normal de vouloir reproduire un comportement qui n'est pas humain et que si elle était maltraité qu'ils y avaient des organismes près à l'aider. certaines étaient prêtes à l'aider, s'il le fallait.

De mon côté , j'ai subit des " corrections" à coup de fessés et de gifles. Pas tout le temps, mais à des moments où plus rien d'autres ne suffisait. J'étais une fille qui pouvait être très calme et perdue dans mes rêves, puis d'un coup avoir un pique d'humeur qui me rendait violente. Je pense que c'est dû à mon hypersensibilité que je n'arrivais pas à maîtriser à cet âge et qui se réveillait d'un coup. j'étais un petit dragon quoi, qui crachait son feu et jetait des objets sur mon grand frères, mes parents, qui a déjà ligoté et faillit étouffer un oncle en pensant que c'était marrant. donc forcément, à un moment, mon père finissait par me donner une belle fessée. Après, le seul point que je lui en voudrais, c'est le fait qui me hurlait dessus quand je n'arrivais pas à mémoriser une poésie et que j'en venais à me taper la tête parce que j'avais peur qu'il me dispute et que je pensais que ça rentrerait plus vite. En fait, j'ai un taux de concentration inférieur aux autres et donc, je suis tout simplement incapable d'enregistrer au mot près des textes et ça, je pense que mon père ne le comprenait pas et que je n'arrivais pas à le lui expliquer.

En fait, le fait d'imposer la peur et de stresser, c'est pas intelligent. c'est même débile.

Mon grand frère aussi a connu les fessées et les gifles et a compris parfaitement pourquoi il les a subit. il ne voit pas cela comme un moyen d'humilier, mais plutôt en dernier recourt, quand le dialogue et les punitions ne suffisent plus.

Je ne compte pas avoir d'enfants, vu que je suis childfree. Mais, je considère quand même que selon la situation, une petite fessée ou une petite giffle ne fait pas de mal. mais vraiment, si rien d'autre ne marche, que l'enfant se prend pour un roi intouchable. Simplement, par " peur" qu'il soit arrivé malheur à son enfant ou parce qu'il a dépassé ces limites et qu'après avoir été refroidit avec cette giffle on lui fasse comprendre que des fois, dans la vie, quand on prend les gens d'un peu trop haut, quand on les menace et les agressent, ils peuvent leur arriver des choses bien pire. entre deux adultes, ce n'est pas une giffle qu'il aurait et que par ce geste, il apprendra que mieux vaux réfléchir à deux fois avant de tenter une bêtise.

C'est ce que je crains avec mon petit frère. Il n'a pas la mentalité de beaucoup de madz et je sens que si on le laisse dans cette position d'enfant roi, où on ne vient même pas le punir , quand il dépasse des limites, il sera incapable de réagir comme il se doit, quand un malheur lui tombera dessus. Il s'imagine déjà que l'argent lui tombe du ciel, pareil pour trouver un emploi , avoir tout ce qu'il veut. y a juste à claquer des doigts et hop. Quand il était plus petit, il frappait ma mère, tout le temps, il profitait qu'elle soit mentalement faible pour qu'elle fasse ces devoirs ( que je me suis empressé de déchirer et foutre à la poubelle pour qu'il travaille, sinon, il passait sa journée devant le PC, en s'imaginant que c'était comme ça d'avoir ses études). une amie qui avait assisté à ces scènes étaient choqués. Moi, j'étais fatigué, vu que mes parents ont longtemps rejeté leurs responsabilité de parents, jusqu'à ce que mon père se réveille . et encore, des fois, il est pas très réactif.
 
20 Janvier 2013
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Paris
Ben zut j'étais sûre d'avoir commenté cet article à sa sortie parce que c'est un sujet qui me touche assez. Mes parents n'ont jamais levé la main sur moi (et quand je dis jamais, c'est jamais) et je les en remercie, vraiment. Je fais clairement partie du camp des anti violence, tellement que je trouve cette dernière juste complètement inacceptable (et on ne parle ici que de la violence physique, mais la violence psychologique (aka des parents qui hurlent constamment sur leurs gamins) est aussi très importante à prendre en compte). J'avoue ne voir aucune nuance sur le sujet car même dans ma vie de tous les jours, à moins d'être clairement menacée je mets un point d'honneur à ne jamais être violente car pour moi la violence est uniquement négative et déjà que voir deux personnes du même âge se mettre une tarte ça me choque alors un adulte de 35 ans qui frappe un gosse de 5 ans, ça m'achève. J'avais une nourrice et j'ai assisté à ce genre de punitions et déjà quand j'étais plus jeune ça me faisait fondre en larmes. Si un gosse est insupportable pour moi y'a clairement d'autres moyens d'y remédier. Je trouve assez incroyable que l'on condamne en général la violence mais que dès que c'est sur des enfants dans certaines situations genre ça passe, ça choque personne alors qu'on pourra faire tous les ronds de jambe que l'on voudra : ce n'est rien d'autre que de la violence. Frapper quelqu'un à moins d'être soi même en péril c'est jamais jamais ok pour moi et encore moins un enfant devant l'autorité parentale qui a aucun moyen de se défendre. J'ai l'impression que c'est tellement rentré dans les moeurs que c'est devenu normal pour tout le monde de frapper un enfant lorsqu'on arrive pas à le contrôler alors que si on remet le tout en perspective, pour moi c'est extrêmement grave. J'étais personnellement une enfant très sage mais il m'arrivait d'avoir des grosses crises de colère et encore une fois mes parents n'ont jamais, jamais levé la main sur moi. Ils étaient fermes dans ces moments là, ne faisaient plus attention à moi (faisaient semblant, plutôt mais ça marchait du tonnerre, ma mère m'adressait plus aucun regards, me répondait vaguement et au bout d'un moment, même petite je comprenais que je l'avais déçue/mise en colère/rendue malheureuse) jusqu'à ce que je me calme. Pour moi quand on claque un enfant, on cède et ça peut très vite devenir machinal et le gosse en aura plus rien à faire. Bref, je fais partie du club des "contre la violence en toutes circonstances" et surtout sur des enfants. Des enfants quoi mince.

EDIT : Et pour moi l'argument "oui mais moi j'ai été élevé•e à la claque et je vais bien maintenant" est super bancal. Je suis très heureuse pour vous que vous alliez bien maintenant mais tout le monde ne réagira pas de la même façon que vous et sur le coup personne ne peut savoir comment ça va finir. Alors autant ne jamais commencer selon moi.

EDIT2 (j'ai oublié un tas de choses) : Je crois en la communication de tout mon coeur. Mes parents ne m'ont jamais prise pour une idiote et m'ont toujours expliqué les choses (pourquoi je n'aurais pas ce jouet, pourquoi l'argent est important, etc.) et je crois que ça m'a énormément aidée et c'est aussi la raison pourquoi dès que je piquais une crise pour quelque chose, mes parents (après la technique de l'ignorement si vraiment j'étais hors des limites) m'expliquaient tout et du coup je ne faisais plus de crise sur le même sujet après. Savoir que vous avez le respect de vos parents, qu'ils prennent le temps d'être là pour vous et tout je crois que c'est extrêmement important et surtout que le rendu final est très positif.
Mes parents ont été élevés à la dure et ils se sont du coup promis que jamais ils ne reproduiraient ce comportement à cause de tout le mal que ça leur a fait.
 
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23 Novembre 2014
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Bon, j'avoue, j'ai pas eu le courage de lire les 24 pages de commentaires, mais je me doute que tout ça doit être bien mitigé. En survolant, j'ai vu des gens ravis d'avoir lu cet articles, et d'autre dire qu'il ne fallait pas "exagérer, moi aussi je m'en suis pris des gifles et ça va hein, j'ai survécu".
Alors je ne sais pas si je serai lue, mais j'avais moi aussi envie de partager mon point de vue.

Déjà, je vais partir en disant que je travaille dans le milieu de la petite enfance (plus précisément en crèche), et dans le cadre de ma formation, nous avons appris à communiquer avec les enfants (même tout petit! Un enfant de moins d'un an COMPREND quand on lui explique que ce qu'il fait n'est pas bien, qu'il n'a pas le droit), car bien entendu nous n'avons absolument pas le droit de lever la main sur eux. Et je peux vous assurez que cela fonctionne très bien. Pas besoin de coller une claque à un enfant pour l'éduquer.
Mais je conçois que comme c'est dans le cadre de ma profession, ce n'est pas pareil. J'en entends déjà me faire remarquer que "c'est pas pareil quand c'est tes enfants". Alors non, je n'ai pas encore d'enfants. Mais une chose est certaine : je ne les giflerai pas. Je ne leur donnerai pas de fessée. Et si jamais un jour, pour une raison x ou y, une claque m'échappe, je m'excuserai auprès de mon enfant, et prendrai le temps de lui expliquer mon geste, et pourquoi je n'aurais pas dû le faire. Car je pense sincèrement que les mots ont plus de poids que n'importe quelle baffe.

Voyez vous, dans ma vie, j'ai reçu deux gifle. Oui, deux, et je me rappelle parfaitement de chacune d'elle, ainsi que du sentiment que j'ai ressenti au moment de la recevoir.
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Quand j'aurais des enfants, je veux continuer de me souvenir de ce que j'ai ressenti en recevant ces gifles. La peur, la douleur, l'incompréhension, la tristesse, l'injustice. Ce sentiment, pendant quelques secondes, de ne plus être aimée.

On m'a raconté une histoire, un jour. Celle d'une maman avec son fils, dans la rue. Au moment de traverser, le petit garçon s'avance sans regarder. La mère le tire alors en arrière le gifle, en colère que son fils soit si peu prudent. Que va enregistrer l'enfant, à ce moment? Que traverser = gifle. Et si un jour, il se retrouve à devoir traverser seul, il risque de se dire "chouette, je peux traverser, maman ne va pas me gifler vu qu'elle n'est pas là". Alors que si la mère, au lieu de simplement le "corriger" pour sa bêtise, avait pris ne serait-ce que 20 secondes pour lui expliquer posément qu'il faut regarder si une voiture arrive avant de traverser, le message passera beaucoup mieux, car l'enfant n'associe pas le fait de traverser au fait d'avoir mal à la joue.
Pendant nos cours de psychologie de l'enfant, lors de ma formation, nous avons eu droit à une histoire très intéressante. Bon, les deux personnes dont elle parle ont été des enfants battus, alors la situation est un peu différente, mais l'idée reste la même.
C'est l'histoire de deux frère qui, dans leur enfance, on été battu. Seulement, cela n'a pas eu le même effet sur les deux une fois arrivés à l'âge adulte. Le premier, une fois père, trouvait cela "normal" que sa femme frappe son fils, après tout lui aussi avait vécu ça et s'en était très bien sorti, alors il n'y avait aucune raison que ce ne soit pas le cas pour son fils. Quant au deuxième, un jour que son fils avait fait une bêtise, il s'est mis à le gronder, et l'enfant a alors commencé à pleurer à chaudes larmes. Aussitôt, le père vit en son fils l'enfant qu'il avait lui-même été petit, cet enfant traumatisé par un père violent et refusa de devenir "comme son père".

Avec les violences, c'est quitte ou double. Soit on reproduit, soit on rejette.
 
20 Avril 2015
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Je pense que les gens favorables aux claques et aux fessées n'ont jamais pris la peine de se demander s'ils pouvaient faire autrement simplement parce que ça a toujours existé et que c'est donc "normal". Je travaille dans un collège donc je suis avec des ados toute la journée et il est tout à fait possible de se faire comprendre sans frapper. La seule différence avec ses propres enfants,c'est que les gens se sentent autorisés à le faire alors que c'est interdit dans le cadre professionnel.
Le problème des enfants rois,ce n'est pas qu'ils ne sont pas frappés(d'ailleurs,certains le sont!) mais qu'ils n'ont pas d'éducation et aucune autorité. C'est pas la fessée et la gifle qui éduquent. Ca m'a toujours fait rire les gens qui répondent que ça n'a jamais tué personne,c'est vraiment la seule limite qu'ils ont,ne pas tuer?
Ca a déjà beaucoup évolué,ça finira sans doute par disparaitre. A une époque,frapper les enfants à coup de ceinture était considéré comme "normal" égalment,aujourdhui et depuis pas mal de temps d'ailleurs,c'est inimaginable.
 
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2 Septembre 2013
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Bon, je dois avouer que j'ai eu bien la flemme de lire 24 pages de commentaires, même si ça m'intéresse.
Pour la plupart, je trouve que les avis sont très arrêtés, et c'est peut-être tant mieux... Moi j'ai pas autant de certitudes.

J'ai grandi dans une famille avec des parents victimes de violences tous les deux quand ils étaient jeunes : Une éducation quasi-psychorigide du côté de mon père et une mère au sang chaud du côté de ma mère. C'est marrant de constater comment ils ont pu donner des parents totalement opposés. Ma mère a toujours privilégié le dialogue, l'échange, la confiance, ne voulant pas reproduire les brimades et la pression familiale alors que mon père est resté engoncé dans ses principes (honnêtement je m'étonne encore qu'ils soient restés aussi longtemps ensemble avec des conceptions d'éducation aussi différentes)
Sur mon expérience personnelle, j'ai eu droit aux coups de pieds aux fesses et aux oreilles tirées (à l'école aussi puisque mon cher papa était également mon instit. Pendant quatre longues (plus on est jeune plus elles sont longues) années), j'ai eu mal et j'étais parfois offusquée par l'injustice dont il pouvait faire preuve (un ancien voileux avec des mains énormes et des doigts puissants ça fait pas dans la dentelle) mais ça ne m'a pas vraiment traumatisée outre-mesure. Non, de mon côté j'ai plutôt relativisé.
Mais j'ai un grand-frère. Un garçon, l'aîné de la fratrie, en plus, sur lequel reposaient les espoirs, tout ça tout ça, qui était déjà un bébé difficile, qui est devenu un petit garçon fragile et compliqué et qui s'est mangé un paquet de trucs dans la tronche. Les coups de pieds aux fesses et le tirage d'oreilles certainement, mais aussi les gifles quand il a commencé à être plus grand, et même une fois, les dix plus longues secondes de ma vie, mon père lui a maintenu la tête sous l'eau (parce qu'on jouait dans les vagues et qu'il avait éclaboussé ma mère. Faute grave apparemment. Je crois que ma mère s'en veut encore d'avoir crié...) Dix secondes, ça paraît rien, mais c'est long quand ton frère se débat sous l'eau. (Je ne sais même pas comment il peut encore apprécier se baigner et comment moi je peux autant aimer la sensation d'immersion violente).
Je ne parle même pas de la déception constante et des aspirations impossibles à atteindre qu'il mangeait en plus du reste. Quand il était petit on lui avait diagnostiqué une attitude autistique, puis il a arrêté d'être suivi pendant presque une vingtaine d'années. A 17 ans il était alcoolique sous le regard aveugle de ce père que j'ai fini par détester (oui, non, même à 17 ans, se lever plusieurs fois dans la nuit pour boire, c'est pas s'amuser.)
A environ 20 ans il avait essayé à peu près 90% des drogues sur le marché (et entendre ton grand frère bourré t'expliquer que la LSD c'est ce qu'il préfère d'une voix pâteuse, ça fait mal) et à 23 ans il avait tellement touché le fond qu'on avait plus de nouvelles depuis un mois et que ma mère, en enfonçant le double de la clé dans la serrure de son appartement, a eu le temps d'imaginer y retrouver son cadavre. Il était toujours vivant, il l'est toujours. Après des années de thérapie, de rebondissements compliqués et d'acharnement, il va mieux même s'il a toujours un problème avec l'alcool (mais que malheureusement ce n'est pas une priorité, eh oui, y a plus urgent), il ne vit pas encore de façon autonome et il a tout juste commencé une formation professionnelle adaptée à son handicap. Parce que oui, il a été déclaré (enfin) handicapé psychiatrique, il est schizophrène.

Attention, je ne dis pas que tout est lié aux baffes qu'il a reçues dans son enfance, mais je pense honnêtement que ça n'a rien arrangé.
De mon côté à moi, je reste absolument terrorisée par la violence, pas pour moi mais pour les autres. Voir quelqu'un se prendre des coups est particulièrement détestable et me rappelle de mauvais souvenirs... Cela dit, je n'aime pas les enfants, je n'ai pas de tendresse particulière pour eux et ils me font peur. Ils me renvoient dans la tronche toutes les similitudes que je peux avoir avec mon père et je me sens comme Mr Hyde quand un gamin dépasse les limites. Ça fait partie des raisons pour lesquelles je ne veux pas d'enfants, j'aurais trop peur de trop lui ressembler.
En même temps, rien ne peut m'enlever de la tête que secouer un morveux un bon coup (toutes proportions gardées), ça lui remet les idées en place, eh oui, malgré tout je suis à peu près convaincue par l'éducation "musclée". Surtout quand je vois des gamins au boulot et leurs parents mollassons. Oui, un enfant ça vit, mais plus vite il apprend à vivre en communauté plus vite on a la paix (je le répète au cas où ce ne serait pas assez évident, je n'ai pas de tendresse pour les enfants. Je préfère les chiens).
Après, si on arrive à avoir une éducation claire, propre et efficace sans le martinet (je déconne avec le martinet quand même, hein) alors là tant mieux, chapeau, champagne !
 
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Réactions : Somebody else
22 Mars 2015
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C'est impressionnant de voir à quel point ce sujet déchaîne les passions et je trouve que c'est très positif de se poser autant de questions. En revanche, je suis sidérée du nombre de personne qui approuvent les violence éducatives. Les deux mots sont incompatibles : violence et éducative. Qu'apprend un enfant lorsqu'il est frappé ? A avoir peur. Rien d'autre. Personnellement je suis totalement opposée à toute forme de violence sur un enfant : claque, fessée, tirage d'oreille, tout.
Etant plus jeune, j'ai reçu quelques fessée, oh très rarement, et c'est vrai que "ça ne m'a pas tuée" comme le dit la majorité, mais ça ne m'a éduquée, bien au contraire. Selon moi, ce n'est ni plus ni moins qu'un moyen de destruction. Alors oui, il y a des "petites" fessée, des "petites" tapes, des "petites" claques, mais qu'est-ce que c'est une "petite" violence ? Comment le ressent l'enfant ? Lorsque j'en ai reçues, ça n'était jamais, absolument jamais, justifié. Ca a toujours été une excuse pour l'adulte qui avait envie de se défouler. Je me souviens très bien de la honte, du chagrin, de l'incompréhension et de l'étrange fascination des adultes pour cette "correction". 20 ans après, ma mère continue de me parler de roustes que m'avait données mon père et je vois combien ça l'amuse.
Moi je ne me souviens que de la douleur (des coups de bâton sur le cul, c'est extrêmement douloureux, même si ce n'est pas dangereux. Surtout quand c'est un adulte costaud et colérique 20 fois plus fort que l'enfant qui administre les coups), de l'humiliation (non seulement on se retrouve exhibé tout nu mais en plus la punition est racontée encore et encore et encore et devient un motif de moqueries régulier), de l'incompréhension (ce ne sont pas les méchants qui tapent normalement ? mais mes parents ne peuvent pas être méchants, alors c'est moi qui suis anormale, non ? les parents doivent me protéger mais si eux me font mal alors c'est que c'est normal qu'on me frappe, ou alors c'est normal de frapper quand on est en colère). Certains diront que ces fessées sont extrêmes, que la "petite" fessée éducative ce n'est pas ça, on ne déculotte pas la victime, on n'utilise pas d'objet, on le fait sans témoin et on ne lui rappelle pas sa soumission pour se moquer de lui en le racontant à la moindre occasion.
Le fait est qu'il y aura toujours des détraqués pour profiter des flottements dans la loi pour justifier leurs actes. C'est justement pour ça qu'une loi concernant les châtiments corporels est nécessaire. Il n'y a pas de petite fessée, pas de petite claque, il y a juste un adulte qui perd patience face à un enfant en construction, un enfant qui apprend à devenir un adulte, un humain. Comment peut-on aider un enfant à se construire en le forçant à se déshabiller pour mieux le frapper ? On lui apprend au choix à se révolter et à devenir violent lui-même, ou bien à se soumettre face à quelqu'un de plus puissant. Ca ne fait que perpétuer une société qui fonctionne sur le principe de "domination/soumission", ce qui est fort éloigné de la "liberté, égalité, fraternité" de notre cher pays.
De plus, étant donné que ses parents et la société entière affirment qu'il est normal de fesser un enfant, alors si cet enfant se retrouve face à un cinglé qui utilise ce prétexte pour lui faire du mal, comment l'enfant peut-il faire la différence ? comment peut-il dénoncer ce qu'on lui a fait puisque c'est sensé être normal ?
Lorsque j'avais une dizaine d'année, mon oncle a profité de l'occasion de me donner une fessée pour commettre des abus sexuels. Comment un enfant peut-il faire la différence ? En plus, c'était même mieux car contrairement à ma mère qui racontait dans les moindres détails comment je pouvais être fessée, mon oncle disait que ça resterait entre nous, que j'avais réussi à me faire pardonner, qu'il ne m'en voulait plus, il promettait qu'il n'en parlerait à personne. La honte était cachée. Le piège.
Alors oui, tout ça ce sont des cas extrêmes et tout et tout, mais ça crée des risques. Une fessée, ce n'est pas éducatif, ça crée des ambiguïtés dont les cinglés peuvent profiter. Et si c'était si éducatif, si normal, alors les profs, les instits, les monos aussi auraient le droit d'éduquer de cette façon.
On voit des milliers d'enseignants qui savent se faire respecter sans jamais frapper ou humilier les trentaines d'enfants et d'ados rebelles qu'ils ont en face d'eux, alors pourquoi des parents auraient le droit de le faire avec un seul ?
 
Dernière édition :
18 Avril 2012
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Je me suis pris des fessées, et une baffe. J'en suis pas morte, mais c'est pas ça l'important :
Les fessées, je me souviens parfaitement que c'était juste un moyen pour mes parents de se défouler, et je les trouvaient ridicules avec leurs visages rouges et leur discours incohérents de colère. Et je me sentais pas "éduquée", juste humiliée, et mise dans une situation injuste puisque je ne pouvais rien faire pour me défendre.
La baffe, quant à elle, je l'ai rendu par réflexe.
Et la dernière fois que mon père a essayé de m'"éduquer", il était tellement en colère qu'il a faillit me faire tomber dans les escaliers. J'étais par terre et lui debout, donc par peur et par rage (j'avais environ 10 ans), je lui ai martelé les jambes de coups. Frapper avec d'être frappée. Bizarrement, ça a été la fin de la "violence éducative".
Bah oui, on oublis souvent que tous les coups qu'on donne à un enfant, il peut les rendre dès qu'il en a la force. Et là, comme par magie, les parents trouvent d'autres solutions :lalala:


Je pensais donc être non-violente. Sauf qu'en devenant belle-maman d'un bambin, je me suis rendu compte qu'effectivement, c'est pas si simple, et que violenter un être soumis à notre autorité et notre force devient un automatisme. Ça a été très dur d'apprendre à contrôler ma colère, à me souvenir qu'un enfant n'est qu'un enfant et qu'il ne comprend pas toujours notre raisonnement, et que si je voulais qu'il soit épanoui et pacifique, il fallait que je montre l'exemple.
Je me souviens des gifles que je lui ai mises quand j'étais hors de moi, et je me souviens très clairement que c'était juste pour me défouler. Je vais pas me mentir comme plein d'autres parents en me disant que "c'était pour son bien". Et j'ai honte quand j'y repense, parce que ce petit bout avait peur de moi, même si c'est "que des petites gifles". Il avait sacrément peur, il tremblait, il comprenait que dalle à la situation, et il était tellement stressé qu'il n'entendait plus ce que je lui disais (hurlait). Il apprenait rien du tout, si ce n'est qu'il n'était pas en sécurité avec sa famille.

Maintenant, j'ai appris à respirer, je sais comment fonctionne un cerveau de bambin (ce qui aide à relativiser), j'ai pris le réflexe de sortir de la pièce quelques secondes si je sens que je pers les moyens, et putain ça fait du bien. Le papa a un peu plus de mal sachant que c'est un ancien enfant battu, mais fait énormément d'efforts et ça se voit.
Depuis, le petit (qui a un retard de langage) se développe de plus en plus, il est heureux, il n'a pas peur de nous, quand il fait une bêtise il sait qu'il ne risque pas d'être battu (à la place il répare sa bêtise, on lui explique, il s'excuse, il passe un moment au coin si vraiment il a abusé, on trouve des solutions), et il ose enfin s'exprimer sur ses sentiments (qu'on le lui demande, ou de sa propre initiative). Il dit qu'il a besoin d'un câlin, qu'il est triste, qu'il se sent seul, qu'il est en colère, qu'il veut quelque chose, qu'il est déçu, qu'il est fatigué... Et il ne fait plus de crises ;)
Je suis vraiment heureuse qu'on ai eu ce déclic et qu'on ai arrêté de penser que battre un enfant (une gifle ou une fessée c'est battre un enfant, transférez le geste entre un mari et sa femme et vous le comprendrez très vite, d'autant plus que le corps d'un enfant est plus fragile) était la solution. Maintenant il est épanoui, et on est bien plus détendu-es à la maison.
Faites des efforts, vous ne le regretterez pas, et vos enfants le méritent.


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