Edit : waw, comme on se sent bête
Je viens de réaliser la date de cet article, c'est presque de la nécrologie là ._. Pis en plus y'a une fille qui a dit exactement ce que je voulais dire, en 4 fois moins de mots et en 2 fois mieux, genre 2 commentaires avant le mien. Soit, au moins j'aurais fait un roman x)
Je vous avoue, j'ai pas lu tous les commentaires, parce que bon, ça fait un paquet
Je vous avoue aussi que je suis crevée, sur le point d'aller m'enterrer sous ma couette et que je reviendrai plus tard développer mon commentaire (si j'ai le courage et que j'oublie pas
). Me connaissant, je vais certainement pondre un pavé, qui ne sera sans doute qu'un quart du pavé que j'aurais voulu mettre et sans doute avec un huitième de la clarté que j'aurais voulu y mettre, mais tant pis, je me lance.
Je voudrais juste dire que je suis à la fois d'accord, et à moitié d'accord...
- Je trouve évidemment que frapper un enfant trop jeune (sérieusement, qui frappe son enfant de moins de 2 ans ?
) est mauvais, tant au niveau de sa santé que son développement.
- Je suis tout à fait d'accord que traiter un enfant avec intelligence en lui expliquant le problème etc peut être tout à fait suffisant et tout à fait bénéfique.
- J'approuve le développement des méthodes "non-violentes" et co
- Maiiis (je fais des raccourcis parce que bon j'ai trop de choses à dire et trop peu de temps avant de m'endormir sur mon clavier) -- Maiis, disais-je, je pense aussi qu'il faut parfois voir au cas par cas.
Oui, beaucoup d'enfants s'en sortiraient très bien sans claque.
Oui, beaucoup d'enfants comprendraient bien (et parfois mieux) si on leur expliquait platement ce qui ne va pas plutôt que de hurler et frapper sans réfléchir.
Mais il y a aussi d'autres enfants, qui savent très bien qu'un petit sermon ne va pas les ennuyer longtemps. Il y a aussi d'autres enfants, qui récidivent volontairement et tout à fait sciemment parce qu'ils savent qu'il n'y aura aucune conséquence derrière (ou du moins, qui ne considèrent pas ça comme une conséquence). Ces enfants-là, ceux qui commencent à devenir foncièrement méchants et vicieux (je ne vois pas d'autres mots, excusez du manque de sommeil), je pense qu'une fessée peut leur faire comprendre que non, ils ne vont pas s'en tirer sans conséquence.
Alors entendons-nous, je ne prône pas une claque qui remet les canines à la place des molaires, ou même une claque tout court. Je refuse tout coup de main, de pied, de ceinture, ou autre. La seule "correction", comme on dit à l'ancienne, que j'admets, est la petite fessée, raisonnablement donnée (aka, pas celle qui remet les fesses à la place des seins). Je pourrais être plus poète et plus claire dans mes explications si j'étais reposée et que j'avais le temps, mais tant pis
Passons cet intermède, je reprends : je pense qu'au moins une fois, après avoir fait une vraie crasse
volontairement et en toute connaissance de cause, un enfant mériterait sans doute d'être fessé,
en considérant le fait que la méthode "non-violente" ne marche pas avec lui. A l'instar du redoutable piège de la plaque de cuisson qui agit tel un aimant sur les mains des gamins (bon perso, ça m'a jamais branchée de me faire rôtir une main
), je pense qu'à défaut de résultats via les "discours" (ceci n'a pas un sens péjoratif), il faut montrer à l'enfant, au moins une fois, qu'on ne plaisante pas. Je répète une fois pour les esprits obtus : "après avoir testé la méthode "calme".
Et enfin, j'ajoute une dernière couche à mon équation : à mon sens,
tout commence par une bonne éducation. Bon certes, on est justement en train d'en discuter, de l'éducation, mais je veux dire que si on montre le bon exemple à ses enfants, si on leur explique au fur et à mesure de leur apprentissage ce qui est bien à faire ou pas, et surtout si on se montre ferme sans leur passer tous leurs petits caprices, ils seront (du moins à mon avis) moins susceptibles d'être des sales gosses, et de ce fait moins susceptible d'avoir besoin d'être "recadré plus directement". (comme c'est poétique)
Globalement, c'est la base de la méthode non-violente (du moins je suppose, j'ai pas encore lu tous les articles), mais au moins ça évite de devoir leur faire ce que j'appelle (amicalement) un "sermon" parce que j'ai la flemme de trouver un meilleur terme pour ces discussions post-gaffe qui font comprendre à l'enfant que c'est mal. Mais malheureusement, beaucoup de parents laissent ça de côté de nos jours, estiment que c'est le rôle de l'école, et débarquent après en hurlant et en engueulant à tout va alors qu'ils se sont juste vautrés à la première étape...
Bref, je ne vous félicite pas, j'ai perdu 20 minutes de lit bien chaud à vous écrire ça, et je parie que c'est même pas encore clair
Je termine avec une précision : j'ai bien reçu une ou deux baffes étant plus jeune et quelques fessées (que j'avais méritée, avouons-le), je ne suis pas un serial killer, j'aime mes parents, mon chien, les loutres, et je m'estime bien élevée (woh l'aut' là, comme è s'la pète), bonne nuit