Personnellement je trouve ce genre de loi totalement aberrantes et excuser moi totalement stupide. Un enfant qui lorsqu'il a fat une bêtise ou est insolent mérite une punition. J'ai 18 ans je me suis faite taper quand j'étais plus jeune et quand je vois certains enfants de primaire sortir des mots très choquant je remercie ma mère de m'avoir fait comprendre certes par la force qu'il y a des limites à mes propos et que je ne pouvais pas faire tout ce que je veux comme je le veux. Combien de fois je me suis retrouvée devant super nanny ou pascal le grand frère en crevant d'envie d'en foutre ne bien placée à ces sales mioches mal élevés. Les politiques pour moi retirent l'autorité des parents limite les émascules. Après ce n'est que mon avis mais je trouve désolant de donner autant de pouvoir aux enfants.
Il y a déjà eu des réponses avec lesquelles je suis d'accord, et après avoir poster déjà de nombreuses fois ici en expliquant mon point de vue radical contre toute forme de violence, je vais éviter de faire des redites. Je voulais juste rebondir sur ton commentaire car en le lisant j'ai pensé à une chose. Je voulais faire le parallèle avec un fait complètement différent mais qui a comme point commun la question de la violence. Ce fait est le cas de la légitime défense. Pour établir s'il y a ou non légitime défense, la loi "mesure" si la réaction de la victime est proportionnelle a l'agression qu'elle a subie, si ce n'est pas le cas, elle peut être condamnée comme agresseuse/eur. La justice condamne également les personnes qui se défendent en utilisant des techniques d'arts martiaux qu'ils/elles auraient acquis en raison du fait que leur maîtrise du combat rend leur défense inégalement proportionnelle face à une personne démunie de cette maîtrise.
Donc, pour revenir au sujet qui nous occupe ici (je n'évoquerai pas l'absurdité que représente le fait de penser qu'une violence peut être éducative, cela a été démontré par maintes fois ici) :
- une gifle donnée par un.e adulte est-elle également proportionnelle a un "gros mot", une "bêtise" ? faite/dite par un.e enfant ?
- Une fessée donnée par un.e adulte est-elle également proportionnelle à une "agression" commise par un.e enfant ? (ex. un.e enfant donnant un coup de pied/ de poing / griffant / mordant...)
- Un hurlement d'adulte est-il également proportionnel à un hurlement d'enfant ?
- Un.e adulte doit-il/elle se faire justice lui/elle-même face à un.e enfant ?
- Un.e adulte représente-t-il/elle une autorité compétente au yeux de la République, de la loi (patatipatata) et peut-il/elle juger du mauvais comportement d'une autre personne et ainsi décider lui/elle-même que la conséquence est un châtiment corporel et le type de punition corporelle à infliger ? Si la seule autorité qui lui est conférée est la responsabilité de la personne en question en raison du fait que cette personne n'est pas capable d'être responsable d'elle/lui-même (jeune âge par exemple), son devoir n'est-il pas de la protéger et de lui apprendre les règles de la société et non de la réprimer ?
Petits rappels à la loi (non négligeables je pense) :
Les parent.es ont l'autorité parentale et utilisent leurs droits et accomplissent leurs devoirs pour décider au mieux et à la place de leur enfant mineur.e.
Loi du 4 mars 2002 : "L'autorité parentale est un ensemble de droits et de devoirs
ayant pour finalité l'intérêt de l'enfant" (de l'enfant ! pas l'intérêt des parents !!!!!!)
- Le droit de garde : l'enfant mineur.e a l'obligation de vivre au domicile de ses parents. Ce sont elleux qui fixent le lieu de résidence de l'enfant. Voir article 371-3 du Code Civil : "l'enfant ne peut, sans permission des père et mère, quitter la maison familiale et il ne peut en être retiré que dans les cas de nécessité que détermine la loi. L'objectif est de protéger le/la mineur.e. Si les parents ne lui fournissent pas d'hébergement, illes peuvent être condamné.es par la loi.+ devoir de surveillance en vue de protéger l'enfant.
- Le contrôle des enfants par les parents n'est pas illimité et est délimité par la Convention des droits de l'enfant depuis 1989 (et c'est là que ça va commencer à nous intéresser dites-donc ! ) article 16: "nul enfant ne fera l’objet d’immixtions arbitraires ou illégales dans sa vie privée, sa famille, son domicile ou sa correspondance, ni d’atteintes illégales à son honneur et à sa réputation".
- Et bien entendu, les parents sont dans l'obligation de nourrir, vêtir, entretenir les enfants, veiller à leurs besoins et à leur accès à l'ensemble des structures nécessaires à sa vie (école, médecin etc).
Bon, si je regarde les différents articles, que je ne vous ai pas tous mis ici mais qu'on peut retrouver très très facilement, il n'est jamais mention, dans ces articles de loi, d'un droit donné aux parents d'exercer un pouvoir sur leurs enfants : que ce soit en matière d'éducation ou autre. Ils/elles ont a inculqué des règles de vie en société, c'est ce qu'on leur demande d'un point de vue éducatif.
L'autorité parentale est certes octroyée de facto aux parents biologiques à la naissance de l'enfant, mais l'on oublie trop souvent qu'elle peut également être retirée si les parents contreviennent à ce que signifie l'autorité parentale : jamais dans la loi il n'est mention "d'intérêt des parents" mais "d'intérêt de l'enfant", jamais il n'est mention d'une
appropriation de l'enfant par les parents, les enfants appartiennent à la société qui donne à deux personnes la responsabilité de l'enfant, c'est pour cela qu'on déclare un.e enfant à la naissance, parce qu'il/elle appartient à une société et non à ses parents, qui en ont la responsabilité que leur délègue la société. S'illes contreviennent à cette responsabilité, la société la leur retire.
Bref, tout ça pour dire qu'il faut arrêter avec cette toute-puissance parentale purement fantasmée depuis le XIXème siècle, les enfants ne sont sous la responsabilité de leurs parents que parce qu'ils/elles ne sont pas capables d'assumer leurs besoins élémentaires et financiers, c'est tout ! La biologie ne fait pas le parent, ce n'est pas parce que ton/ta gosse est fabriqué.e avec tes gênes qu'il/elle t'appartient, en tout cas il/elle ne t'appartient plus une fois dehors, après c'est du boulot certes pour assumer cette responsabilité, mais ce serait peut-être plus simple à gérer déjà si on arrêtait de croire que c'est un "mini-nous" ou je ne sais quelle ânerie encore, non un enfant n'est pas un bout de soi, ni "la chair de ma chair", ni "ma chair et mon sang" (la vôtre à vous elle vous suffit pas ? Vous voulez en plus celle des autres ? trêve de plaisanteries...)