« Il n'y a pas de petite claque » : stop à la violence éducative

1 Avril 2012
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Oui, j'ai cette impression dans certains messages. En ayant l'impression de vouloir mettre toutes formes de violence sur un même plan ("ne pas hiérarchiser la violence"; comme ça a été dit) par exemple.

"ne pas hiérarchiser la violence", ça ne veut pas dire qu'une fessée, c'est aussi grave que de rouer de coups jusqu'à la mort son enfant. Ça veut dire que la différence en intensité ne doit pas nous faire perdre de vue que toutes les formes de violence....sont des formes de violence. Ça veut dire que "personne n'en est mort" ou "mon gamin n'est pas traumatisé", ce n'est pas suffisant. Ça veut dire que les enfants battus ne sont pas une excuse à la disposition des parents qui usent de violence dite "éducative" pour se dédouaner de la responsabilité de leurs actes. Ça veut dire que "c'est pas aussi grave que si je le tapais quotidiennement/plus fort' n'est pas une réponse satisfaisante. On va pas décerner des médailles aux parents dont les coups n'ont pas tué leurs enfants, c'est ça que ça veut dire. On est loin, très très loin de la crucifixion. On est simplement du côté de la responsabilisation.

Je sais pas où tu vois, dans la société, une culpabilisation massive des parents qui usent de violences physiques sur leurs enfants....la loi est très récente et la défense de la punition physique est encore une position majoritaire. Donc je pense que jusqu'à présent, ça va, les parents faisant le choix de la violence dite "éducative" s'en sortent bien niveau culpabilité.

Je l'ai déjà dit, je suis favorable à une guidance et un accompagnement des parents de toute façon.
Mais je pense aussi qu'au regard de cette loi, les sentiments qu'elle pourrait inspirer aux parents ne sont pas pertinents. Ce n'est pas eux qu'il s'agit de protéger mais les enfants.

D'autant que tu as l'air de croire que cette violence est majoritaire le fait de dérapage survenus chez les parents les mieux intentionnés du monde. Bon, on va pas juger des intentions des gens parce qu'en fait, seules les personnes concernées y ont accès et quand tu reçois les claques, fessées, coups de martinet....ben l''intention de la personne qui l'administre n'a aucune d'espèce d'importance.
Mais l'article rappelle que 85% des parents utilisent la violence dite "éducative" pour que l'enfant apprenne, et 50% des parents usent de violence avant que leur enfant n'ait 2 ans. A mon sens, dans la grande majorité des cas, on n'est pas dans le dérapage exceptionnel qui ne se reproduira pas mais dans l'usage de ce qui est vécu comme une méthode éducative comme une autre. Comme un moyen d'obtenir l'obéissance de l'enfant qu'on ne va pas remettre en question - et d'ailleurs pour moi, voir l'éducation comme visant à obtenir l''obéissance de l'enfant est la première des maltraitances.

Du coup, dans ce contexte de violence massive, les sentiments des parents.....on n'a pas le luxe d'en faire une priorité. Je comprends que ce soit compliqué de ré-évaluer sa manière d'éduquer son enfant et le regard porté sur lui/la relation avec lui...mais c'est la seule solution.
Continuer à vouloir mettre la lumière sur les sentiments froissés des parents, c'est relativiser la violence faite aux enfants en considérant le "coût" (psychique) du changement que l'on demande aux parents d'opérer. Les parents sont des êtres humains et il convient de les traiter comme tels...mais les enfants sont aussi des êtres humains qu'il convient de traiter comme tels en leur garantissant le droit de grandir dans un environnement non-violent.

(même si je peux comprendre qu'un enfant trouvera normal d'avoir été puni pour un acte grave du genre agression ou mise en danger d'autrui - même si je suis d'accord, une gifle n'est pas la meilleure réponse).

Il n'y a aucune situation dans laquelle la gifle est la meilleure réponse.
L'agression ou la mise en danger d'autrui....honnêtement,qu'un enfant/adolescent en arrive là, ça témoigne déjà de graves carences éducatives.....
Et je ne vais pas parvenir à croire que c'est là la raison de la majorité des violences exercées sur les enfants (85% des parents - 50% avant l'âge de deux ans....).
Qu'un enfant trouve normal qu'on use sur lui de violences ne témoigne pas de la normalité desdites violences.....mais de leur violence.
 
20 Avril 2015
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Ça veut dire que "personne n'en est mort" ou "mon gamin n'est pas traumatisé" n'est pas suffisant
D'autant que pour le dernier,c'est facile à dire mais ça veut dire quoi concrètement être traumatisé-e? Se rouler en boule en position foetale,trembler de tous ses membres,être incapable de fonctionner? Regarder dans le vague? Etre atteint-e d'une maladie mentale? Les traumatismes sont rarement visibles ou du moins pas du genre qu'on imputerait à la violence dite éducative. http://leplus.nouvelobs.com/contrib...-entrainent-phobies-toc-et-desobeissance.html
http://apprendreaeduquer.fr/y-a-t-il-de-bonnes-fessees/
Soit l'enfant fait une grosse bêtise qui met en danger sa vie ou celle d'autrui et là, si une claque part, c'est une claque de peur, de soulagement mais pas à but éducatif.
Je vais commencer à ressembler à un disque rayé mais est-ce que les mêmes gens qui trouvent justifié de mettre une claque ou une fessée à un enfant parce qu'ils ont eu très peur donnerait la même claque ou fessée à un adulte qui leur a fait très peur? Peut-être certaines personnes mais à mon avis,elles seront minoritaires.
 
12 Octobre 2014
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"ne pas hiérarchiser la violence", ça ne veut pas dire qu'une fessée, c'est aussi grave que de rouer de coups jusqu'à la mort son enfant.

C'est pourtant l'impression que ça donne.
Après, je comprends ce que tu veux dire, que cette "hiérarchisation" sert d'excuse pour légitimer les moindres violences...

L'agression ou la mise en danger d'autrui....honnêtement,qu'un enfant/adolescent en arrive là, ça témoigne déjà de graves carences éducatives.....

Pas obligatoirement. L'enfant peut aussi avoir de mauvaises influences depuis l'extérieur (copains d'école et autres).
Les parents ne sont pas les seuls à avoir de l'influence sur leurs enfants.

tu reçois les claques, fessées, coups de martinet....ben l''intention de la personne qui l'administre n'a aucune d'espèce d'importance.

Ok pour la fessée ou le martinet.
Mais pour la claque, ne pas faire la différence entre une claque volontairement donnée "pour éduquer" et un geste de dérapage sous le coup d'une émotion, je ne suis pas d'accord. Pour moi il y a une différence.

Qu'un enfant trouve normal qu'on use sur lui de violences ne témoigne pas de la normalité desdites violences.....mais de leur violence.

Si un enfant trouve normal en soi de recevoir des violences, ok c'est pas normal.
Mais suite à un acte grave qui a été commis, je trouve que sans parler de claques, je comprends très bien qu'un enfant comprenne qu'il a été puni.

Bref... on ne s'entendra visiblement jamais sur la question...

Je vais commencer à ressembler à un disque rayé mais est-ce que les mêmes gens qui trouvent justifié de mettre une claque ou une fessée à un enfant parce qu'ils ont eu très peur donnerait la même claque ou fessée à un adulte qui leur a fait très peur? Peut-être certaines personnes mais à mon avis,elles seront minoritaires.

Sous le coup de l'émotion, ça peut arriver. Une mère qui gifle son mari parce qu'il a oublié leur fille dans la voiture pendant des heures, par exemple. Certes la gifle n'est pas une réponse, mais je peux comprendre la réaction.
On est tous humains, et on a tous nos limites. Pour peu qu'on sache que ce n'est pas une réponse appropriée et qu'on corrige le tir...
 
20 Avril 2015
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ne pas faire la différence entre une claque volontairement donnée "pour éduquer" et un geste de dérapage sous le coup d'une émotion, je ne suis pas d'accord. Pour moi il y a une différence.
Le problème,c'est que la majorité des parents ne le ressentira pas comme un dérapage. C'est considéré comme une raison légitime de mettre une claque ou une fessée pour que l'enfant "comprenne" et ne recommence plus,c'est à dire le même raisonnement que les parents qui utilise la violence pour "éduquer".
La seule différence entre les deux à mes yeux,c'est en terme de fréquence:un parent qui ne frappera son enfant que lorsqu'elleil s'est mis-e ou a mis d'autres personnes en danger ne le fera pas de façon routinière.
Sous le coup de l'émotion, ça peut arriver.
Bien sûr,tout peut arriver. J'ai vu ma soeur donner une fessée à celui qui est maintenant son ex mari parce qu'il s'est penché par la fenêtre. Ce n'est pas ce qui a provoqué leur divorce hein :lol:,ça a plutôt fait rire mon ex beauf mais en comparaison du schéma parents/enfants,la probabilité pour qu'un adulte reçoive une claque ou une fessée est bien moins importante qu'un-e enfant. J'irai même jusqu'à dire qu'elle est minime. Ce n'est même pas comparable. Le seul cas où on pourrait comparer,bien que c'est aujourdhui sévèrement encadré,c'est quand les violences sont commises par un-e flic,qui est donc dans une position d'autorité de par ses fonctions sur la personne,adulte ou pas adulte.
 
12 Octobre 2014
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Le problème,c'est que la majorité des parents ne le ressentira pas comme un dérapage. C'est considéré comme une raison légitime de mettre une claque ou une fessée pour que l'enfant "comprenne" et ne recommence plus,c'est à dire le même raisonnement que les parents qui utilise la violence pour "éduquer".

Là, nous sommes d'accord (d'accord aussi avec le reste de ton message).
 
20 Avril 2015
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Et pour la bêtise de l'enfant qui se met en danger, je parlais du cas où malgré plusieurs avertissements, il continue à essayer de faire ce qu'on lui interdit. Bien sûr, je parle d'enfants qui sont en âge de comprendre le "non" et où s'ils continuent à aller à son encontre, ont une volonté de passer outre ou de tester les limites. Il ne me viendrait pas à l'esprit de donner une claque à un gamin qui tente pour la première fois de faire un truc qui peut le mettre en danger.
Je ne comprends vraiment pas le raisonnement derrière. Est-ce que tu crois que lea gamin-e va changer de comportement parce qu'elleil a reçu une claque? J'avoue être assez perplexe que la claque/fessée soit considérée comme une sorte d'électrochoc ou de baguette magique.
Je viens de lire un article qui justifie l'usage de la claque http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1510385-doit-on-arreter-de-gifler-
nos-enfants-je-ne-pense-pas-la-gifle-est-doublement-justifiee.html

Je viens de lire un article qui me consterne littéralement http://www.slate.fr/monde/83599/suede-generation-education-enfant-roi
un passage en particulier "elle ne la considérera pas «comme un individu» qui doit «être écouté» mais comme un enfant capricieux à remettre illico dans le droit chemin."
Donc,un-e enfant capricieux-se n'est pas un individu? Qu'est-ce qu'on peut conclure d'autre après un tel passage? Il y a quand même une nuance entre considérer qu'un enfant est un individu et qu'il ne faut jamais punir ou contrarier un-e enfant!
 
Dernière édition :
L

La femme de Frank

Guest
@Nastja Bah je l'ai déjà dit mais je vois pas pourquoi hiérarchiser, voire même distinguer, violence physique et psychologique. C'est inutile et même erroné à mon avis. Je ne suis pas sûre du tout que la violence physique soit considérée comme la plus grave, notamment sur les enfants, la preuve elle est encore communément justifiée par les uns et les autres. La seule chose c'est peut-être qu'elle est moins sujette à interprétation, un coup est un coup, une attitude ou une parole est souvent polysémique. Mais toute violence physique devient psychologique, qu'elle marque plus ou moins l'enfant. Je pense que cette impression, que j'ai partagée, que la violence psychologique nous blesse plus est parce qu'elle frappe directement notre conscience. Alors qu'un coup est souvent refoulé, surtout si l'on nous persuade qu'on l'a mérité et que c'est comme ça que ça fonctionne dans toutes les familles. En réalité je pense qu'il est très difficile de savoir ce qui a influé sur ton état actuel, cela passe par une conscientisation compliquée à effectuer seule, et même pas forcément effective avec un psychanalyste. Moi c'est en m'intéressant de manière détachée (ou alors cet intérêt était-il profondément ancré dans mon inconscient... !) à la question de la violence éducative que je me suis rendue compte que mes symptômes correspondaient à ce qu'elle pouvait entraîner. Sinon comme toi je n'avais pas été particulièrement marquée ou blessée consciemment par ces épisodes de violence. Ça ne signifie pas que l'incidence a été moindre. On peut même penser que ce dont on a le moins conscience, donc ce qui est refoulé, est ce qui est le plus traumatisant. Enfin bon, condamner les châtiments corporels est le minimum syndical, et cela ouvrira d'autant plus la voie à la réflexion sur les violences directement psychologiques, et globalement tout ce qui cloche dans notre rapport à l'enfant.
Quant à ton exemple de provocation, bah je trouve toujours pas ça justifié, je suis sûre qu'il y a toujours d'autres solutions, en tout cas en tant que parent je m'obligerais à le croire sinon c'est la porte ouverte au laisser aller. Et puis il faut aussi accepter qu'on ne peut pas empêcher toutes les bêtises, que même les adultes continuent à en faire et donc qu'elles sont d'autant plus compréhensibles venant d'enfants.
 
Dernière modification par un modérateur :
31 Août 2012
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Je copie ici les trois premiers articles de la loi car contrairement à ce que l'on pense il ne s'agit pas d'une loi anti-fessée mais contre les violences envers les enfants quelque soit la forme et quelque soit celui qui l'administre :

Article 1er

Nul, pas même le ou les titulaires de l’autorité parentale, n’a le droit d’user de violence physique, d’infliger des châtiments corporels et des souffrances morales ni de recourir à toute autre forme d’humiliation envers un enfant.

Article 2

Le Code civil est ainsi modifié :

1° À l'article 371-1 du Code civil, après les mots : « pour assurer son éducation et permettre son développement, dans le respect dû à sa personne », sont ajoutés les mots « qui exclut tout traitement cruel, dégradant ou humiliant, y compris tout recours aux punitions corporelles » ;

2° Au même article après le deuxième alinéa, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« L’autorité parentale ne comprend aucun droit de correction, aucune forme de violence physique et morale, aucune punition corporelle ni aucune autre forme d’humiliation envers l'enfant. »

Article 3

À l’article 213 du même code, après les mots : « Ils pourvoient à l'éducation des enfants et préparent leur avenir », sont ajoutés les mots : « sans exercer de violence ni infliger aucune souffrance de quelque nature qu’elle soit. »
 
19 Avril 2010
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Je tenais juste à dire ici :

Un grand merci aux personnes qui, depuis le début du débat, ont eu la patience et l'opiniâtreté nécessaires pour défendre leurs idées et les expliquer inlassablement aux autres, en reprenant méthodiquement chaque argument malgré la lassitude.

Vous ne vous êtes pas fatiguées en vain. Je fais partie de celles qui ne voyaient pas franchement l'utilité de cette loi ni le bien-fondé d'interdire aux parents la fessée (même si le débat ne se résumait pas qu'à cela). Tout simplement parce que, comme beaucoup, je n'avais jamais vraiment réfléchi au sujet ni même remis en question quelque chose que la société semble accepter depuis longtemps.

A présent, je réalise qu'en effet, ce droit de donner des coups (aussi légers soient-ils) à ses enfants est aberrant si on y réfléchit bien alors qu'auparavant, cela relevait pour moi d'un moyen comme un autre d'éduquer (enfin, je précise que je n'ai jamais été pour la violence, juste qu'une fessée ou une claque ne me semblait pas un acte choquant - selon les circonstances bien sûr)

Bref, je suis fatiguée mais voilà, je tenais à le dire. Merci d'avoir défendu et argumenté vos idées.

:bouquet:
 
30 Novembre 2015
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@Nastja
J'ai le même âge que toi et dans tous les exemples que tu as cité, j'ai retrouvé exactement ce que ma mère me faisait.
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Tout ça pour dire que moi non plus, après ce que j'ai vécu, je ne subirai pas des déchaînements de violence sur mes enfants, je ne les humilierai pas. Par contre en cas de provocation ou d'exagération, si malgré mes efforts l'enfant ne s'arrête pas, je garde la petite fessée de côté. Pas la gifle car j'ai failli perdre un oeil, et quand je vois que certains sports de combat te fait perdre de la vue, ou te font déconnecter des neurones en cas de chute, je ne touche pas à ça.
 
29 Mai 2016
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Avec mon frère jumeau, ils nous arrivent encore de parler des violences physiques que notre mère (elle nous a élevés seule) nous a fait subir, ainsi que les humiliations. C'est clairement quelque chose qui nous a traumatisait...

Puis, en ce qui me concerne, maintenant que je suis adulte, je pense foncièrement que : Taper ses enfants = Ne pas savoir éduquer un enfant
 
15 Novembre 2015
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Paris (9)
Je n'ai pas d'enfants mais j'ai été animatrice et au pair pendant plusieurs années. J'ai mis UNE claque, UNE FOIS, et ça me pose encore un cas de conscience.

A mon sens elle était "justifiée" sur le moment mais bien sur, après coup tu te dis que c'était "facile" et pas normal. Au delà de l'angoisse que ça a généré chez moi pour la partie légale de la chose; frapper un gosse qui n'est pas à toi, c'est un peu dangereux comme acte^^ Heureusement le petit n'en a jamais parlé et ça n'a jamais changé nos relations par la suite.

Contexte - Un petit de 4 ans qui refusait de sortir du bain et qui m'a donc balancé son poing dans le nez de toutes ses petites forces (et étrangement il en avait parce que ça a pissé le sang et que ça m'a limite sonné sur le coup). La claque est partie comme un réflexe, sans passer par le cerveau. C'était défensif en fait. Sauf que là, il était minus l'agresseur donc c'était ridicule. Y'avait rien d'éducatif ni même de l'ordre du "je me défoule"; c'était purement automatique.


A la lecture de l'article et des commentaires, je ne sais toujours pas si j'aurai pu l'éviter (en toute sincérité et je n'en suis pas forcément fière).
Mes parents nous filaient des fessées et des claques monstrueuses quand on était petite (avec mes sœurs) et ils ont arrêté quand on a été suffisamment grande et assurée pour les renvoyer face à leurs contradictions mais je me dis aujourd'hui que si je ne frapperais jamais mon enfant futur par choix, je ne serai pas à l'abri d'un geste intuitif qui partirait "tout seul".

Ca fait pas avancer le schmilblick, on est d'accord, mais c'est juste que je peux concevoir que des gestes violents nous échappent de façon isolée même lorsque c'est contraire à nos idées/valeurs.
 

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