Cela peut avoir un sens difficile, mais ce n'est pas son but.
Il y a les circonstances atténuantes et aggravantes qui sont prises en cause, qui donnent justement ces différences dans les peines finales pour un crime similaire (ici le meurtre).
Rendre la justice humaine c'est aussi lui accorder le droit d'émotion, de réactions qui au final sont portées sur l'affect et ne sont plus justes dans le sens où pourrait l'entendre Sandel. C'est une des base de tous les relativismes avec lesquels je ne suis pas d'accord.
Finalement, le jugement a été rendu par un jury de ses pairs, plusieurs fois, et à partir du moment où une action présidentielle, dans le cas où les faits sont avérés et reconnus, retire ce droit au peuple, cela ouvre la porte à tout un corpus de raisons et de pressions que je ne souhaiterai pas voir arriver.