Après avoir commenté hier, lu plusieurs commentaires, répondu à certains avis et laissé passer quelques heures pour bien digérer tout ça, j'ai relu l'article et honnêtement, je ne comprend pas les réactions de la plupart des madmoizelles.
Lorsque l'auteur écrit: "Aujourd’hui, je suis photographe auteur – j’ajoute « auteur », sans aimer trop ce terme, pour différencier ce que je fais avec ceux qui travaillent en studio, qui font les mariages, les concerts, etc "
je ne vois aucun mépris envers ceux qui font des photos de mariages. Elle explique juste qu'elle ne fait pas ça. Au contraire même, elle précise qu'elle n'aime pas le mot "auteur" qui sonne comme "artiste" et qui peut mettre mal à l'aise certaines personnes (comme si le terme artiste était une récompense ou une flatterie ce qu'il n'est pourtant pas forcément).
Elle dit ensuite "Je mets en scène des modèles, ou moi-même, dans de petites scénographies qui exposent mes idées, mes angoisses, mes visions… Je ne suis pas payée, je ne touche d’argent que si je vends des tirages quand (et surtout si) je fais des expositions." C'est bien écrit noir sur blanc qu'elle ne passe pas ses journées à se tourner les pouces même si il est vrai que ça aurait été intéressant qu'elle décrive un peu plus ses journées (ce qu'elle à fait dans son commentaire).
Même si effectivement elle vit actuellement grâce à la société alors qu'elle voudrait en sortir, elle précise tout de même qu'elle respecte ceux qui s'y plaisent:
"De plus, je refuse d’entrer dans un système qui ne me ressemble pas, qui me semble tout à fait affreux, bien que j’entende tout à fait qu’il soit normal, voire nécessaire pour la plupart des gens. Comme il est normal et nécessaire pour moi de vivre comme je le fais."
D'ailleurs je me demande: qui à mis l'accent sur cette phrase en gras? est-ce l'auteur ou la rédac? Car finalement c'est bien cette phrase maladroite qui à mis le feu aux poudres (ainsi que le titre qui lui à été écrit, si j'ai bien compris, par la rédaction)
Elle explique ensuite dans le paragraphe suivant que même en touchant peu d'argent, il est possible de s'en sortir en trouvant des astuces: brocante, troc, achat sur internet etc etc (d'ailleurs ce passage aurait mérité d'être plus détaillé car on peut faire bien plus de choses avec peu ou pas d'argent)
Puis elle écrit: "le rsa me permet de vivre comme je l’entends, de me lancer dans mon art et d’être libre de mes mouvements et de mon temps. Je trouve cela essentiel. Oui je profite de cette chance mais évidemment, mon but serait de pouvoir m’en passer"
Elle considère donc bien le RSA comme une étape provisoire qui lui permet de réaliser un rêve et d'atteindre un but. Elle à donc bien un but contrairement à ce qu'ont compris plusieurs madz.
Elle dit également qu'elle se sent coupable car privilégiée par rapport à d'autres puisqu'elle fait un métier qui lui plait et qu'elle peut en plus organiser son emploi du temps comme elle le souhaite MAIS elle en paie le prix et l'assume (aucun budget pour les loisirs par exemple, peut-être également l'impossibilité d'assumer des enfants, risque de se retrouver un jour à la rue etc etc)
Elle écrit ensuite: "Pour moi le travail (dans le sens « labeur », entendez-moi bien) n’est simplement pas envisageable", ce qui est compréhensible. Personne ne souhaite avoir une vie de cheval de trait. J'imagine qu'il se trouve qu'aucun autre métier ne lui convient, que faire autre chose serait une contrainte insurmontable alors elle utilise les moyens à sa portée pour vivre la vie qui lui convient. (par moyens j'entends donc RSA et je rappelle que l'on ne touche pas le RSA comme ça. Il faut monter un dossier, qu'il soit compris et validé par une commission et il faut ensuite pointer régulièrement et apporter la preuve que l'on se démène. être au RSA d'ailleurs ce n'est pas vraiment être libre: nous devons rendre compte de tous nos mouvements, accepter de donner des informations sur notre vie etc etc)
Et elle termine enfin en disant: "Il y a d’autres alternatives, des manières différentes de consommer et de vivre. Ce n’est pas un choix facile mais il est possible." et je trouve que c'est un message génial, porteur d'espoir.
Je veux bien comprendre que certaines phrases de l'auteur soient maladroites mais je ne lis rien d'offensant là-dedans. Par contre il est vrai que son mode de vie, sa philosophie est très éloignée de celle que l'on nous inculque depuis notre enfance et qu'il est peut-être difficile de s’habituer à une nouvelle idée. Pendant longtemps j'ai détesté les gens qui profitaient de leur vie, qui ne marchaient pas dans les clous, qui vivaient autrement et puis un jour j'ai eu le déclic: moi non plus je ne suis pas obligée de travailler dans un bureau, moi aussi je peux consommer moins mais gagner plus de temps, moi aussi je peux consacrer ma vie à faire quelque chose qui me plait et qui en vaut la peine. Moi aussi je peux réussir ma vie, et on peut tous le faire. Si certains sont heureux dans leur boulot tant mieux mais ce genre de témoignage apporte la preuve à ceux qui s'emmerdent et qui sont au bout de rouleau qu'il est possible de vivre autrement.
Lorsque l'auteur écrit: "Aujourd’hui, je suis photographe auteur – j’ajoute « auteur », sans aimer trop ce terme, pour différencier ce que je fais avec ceux qui travaillent en studio, qui font les mariages, les concerts, etc "
je ne vois aucun mépris envers ceux qui font des photos de mariages. Elle explique juste qu'elle ne fait pas ça. Au contraire même, elle précise qu'elle n'aime pas le mot "auteur" qui sonne comme "artiste" et qui peut mettre mal à l'aise certaines personnes (comme si le terme artiste était une récompense ou une flatterie ce qu'il n'est pourtant pas forcément).
Elle dit ensuite "Je mets en scène des modèles, ou moi-même, dans de petites scénographies qui exposent mes idées, mes angoisses, mes visions… Je ne suis pas payée, je ne touche d’argent que si je vends des tirages quand (et surtout si) je fais des expositions." C'est bien écrit noir sur blanc qu'elle ne passe pas ses journées à se tourner les pouces même si il est vrai que ça aurait été intéressant qu'elle décrive un peu plus ses journées (ce qu'elle à fait dans son commentaire).
Même si effectivement elle vit actuellement grâce à la société alors qu'elle voudrait en sortir, elle précise tout de même qu'elle respecte ceux qui s'y plaisent:
"De plus, je refuse d’entrer dans un système qui ne me ressemble pas, qui me semble tout à fait affreux, bien que j’entende tout à fait qu’il soit normal, voire nécessaire pour la plupart des gens. Comme il est normal et nécessaire pour moi de vivre comme je le fais."
D'ailleurs je me demande: qui à mis l'accent sur cette phrase en gras? est-ce l'auteur ou la rédac? Car finalement c'est bien cette phrase maladroite qui à mis le feu aux poudres (ainsi que le titre qui lui à été écrit, si j'ai bien compris, par la rédaction)
Elle explique ensuite dans le paragraphe suivant que même en touchant peu d'argent, il est possible de s'en sortir en trouvant des astuces: brocante, troc, achat sur internet etc etc (d'ailleurs ce passage aurait mérité d'être plus détaillé car on peut faire bien plus de choses avec peu ou pas d'argent)
Puis elle écrit: "le rsa me permet de vivre comme je l’entends, de me lancer dans mon art et d’être libre de mes mouvements et de mon temps. Je trouve cela essentiel. Oui je profite de cette chance mais évidemment, mon but serait de pouvoir m’en passer"
Elle considère donc bien le RSA comme une étape provisoire qui lui permet de réaliser un rêve et d'atteindre un but. Elle à donc bien un but contrairement à ce qu'ont compris plusieurs madz.
Elle dit également qu'elle se sent coupable car privilégiée par rapport à d'autres puisqu'elle fait un métier qui lui plait et qu'elle peut en plus organiser son emploi du temps comme elle le souhaite MAIS elle en paie le prix et l'assume (aucun budget pour les loisirs par exemple, peut-être également l'impossibilité d'assumer des enfants, risque de se retrouver un jour à la rue etc etc)
Elle écrit ensuite: "Pour moi le travail (dans le sens « labeur », entendez-moi bien) n’est simplement pas envisageable", ce qui est compréhensible. Personne ne souhaite avoir une vie de cheval de trait. J'imagine qu'il se trouve qu'aucun autre métier ne lui convient, que faire autre chose serait une contrainte insurmontable alors elle utilise les moyens à sa portée pour vivre la vie qui lui convient. (par moyens j'entends donc RSA et je rappelle que l'on ne touche pas le RSA comme ça. Il faut monter un dossier, qu'il soit compris et validé par une commission et il faut ensuite pointer régulièrement et apporter la preuve que l'on se démène. être au RSA d'ailleurs ce n'est pas vraiment être libre: nous devons rendre compte de tous nos mouvements, accepter de donner des informations sur notre vie etc etc)
Et elle termine enfin en disant: "Il y a d’autres alternatives, des manières différentes de consommer et de vivre. Ce n’est pas un choix facile mais il est possible." et je trouve que c'est un message génial, porteur d'espoir.
Je veux bien comprendre que certaines phrases de l'auteur soient maladroites mais je ne lis rien d'offensant là-dedans. Par contre il est vrai que son mode de vie, sa philosophie est très éloignée de celle que l'on nous inculque depuis notre enfance et qu'il est peut-être difficile de s’habituer à une nouvelle idée. Pendant longtemps j'ai détesté les gens qui profitaient de leur vie, qui ne marchaient pas dans les clous, qui vivaient autrement et puis un jour j'ai eu le déclic: moi non plus je ne suis pas obligée de travailler dans un bureau, moi aussi je peux consommer moins mais gagner plus de temps, moi aussi je peux consacrer ma vie à faire quelque chose qui me plait et qui en vaut la peine. Moi aussi je peux réussir ma vie, et on peut tous le faire. Si certains sont heureux dans leur boulot tant mieux mais ce genre de témoignage apporte la preuve à ceux qui s'emmerdent et qui sont au bout de rouleau qu'il est possible de vivre autrement.
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