J'ai découvert que j'étais surdouée à 29 ans — Témoignage

9 Octobre 2013
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Ressentis ( peut-être maladroits, aussi) d'une vraie flipette

 La lecture de cet article m'évoque pas mal de choses...notamment des questions, encore un peu plus...:

 - Le diagnostique "SURDOUÉ" ou "ZÈBRE", aussi soulageant qu'il puisse être, n'en est pas pour autant rassurant. Comment expliquer cela à son entourage sans paraître méprisant, supérieur...? Malheureusement, certaines personnes peuvent être dubitatives, car avoir besoin de se coller une "étiquette", pour s'expliquer des grosses difficultés d'adaptation dans la société...c'est humain.
 Je crois que lorsqu'on est diagnostiqué zèbre, il y a peu de chances d'erreur. Mais pour ce qui est de l'expliquer aux autres: vaste galère. D'ailleurs, faut-il le dire...?

 - Et puis, mes recherches m'ont amenée à découvrir un truc intéressant. Certains psy mettent en avant que les zèbres seraient bien plus sujets que les autres  a être victimes de manipulateurs. Ceux ci pouvant se persuader ( sur l'instant) de ce qu'ils vous disent. Ajoutez à cela l'hypersensibilité et la loyauté inconditionnelle de notre ami de la savane...ça donne un cocktail explosif, qui peut finir mal, plus qu'un mauvais lendemain de cuite. Je ne sais pas trop quoi penser de la théorie. A creuser.

 - Enfin. Wow, beaucoup de commentaires sur la page. Les surdoués représentent-ils un nombre important de la population? Croissant?
Bref c'est la surchauffe ! Sorry!
 
Je lis cet article et ça me fait remonter des choses que j'avais plus ou moins refoulées... Quand je lis "surdoué(e)" je revois ma mère en même temps inquiète et fière me dire que tous les trois (mes deux frères et moi) avons passés des tests de QI petits, et que nous étions alors tous les 3 au-dessus de la moyenne, tous précoces à notre façon.
Je revois, je réentends des gens tour à tour inquiets, neutres, ou un poil trop fiers à mon goût parler de surdouance, de génies, d'enfants parfaits, précoces, "mon fils...", "ma fille..." ça m'a toujours mise mal à l'aise car c'était catégoriser les gens, leurs cerveaux, d'office, et j'ai toujours eu envie d'être tellement plus que "bonne en classe" (ce que je n'ai pas toujours été d'ailleurs !). J'ai mis ça de côté pendant très longtemps parce que de toutes manières, brillante ou pas pour certaines choses, je me suis longtemps mise un peu à l'écart des gens de mon âge, ne me sentant pas à l'aise avec eux. Comment voulez-vous aussi vous sentir intégré(e) dans ces conditions ? (Oui, c'est l'histoire de l’œuf et de la poule !) Puis il y a eu la fac, j'ai rencontré des gens formidables, et puis mon décalage intellectuel, même si on m'en parlait de temps en temps, se faisait moins ressentir, j'arrivais plus facilement à trouver des gens proches de moi.

Aujourd'hui je suis en doute : suis-je surdouée, ou pas, et comment ? Oui : "comment ?" ; comme l'ont dit je trouve très justement quelques personnes dans les autres commentaires, les HP (je déteste lire ça, je lis hôpital psy) ne sont certainement pas tous homogènes, ne serait-ce que parce que ce sont tous des personnes. Je pense que je suis intellectuellement plutôt douée, mais surdouée j'en sais trop rien, même si je me reconnais plutôt beaucoup dans cet article et que pas mal de gens qui ne s'y connaissent peut-être pas plus que moi aiment me coller cette étiquette (dont mes derniers collègues de boulot, d'où réminiscence du sujet).
J'aime aussi voir que des gens se posent la question du "haut potentiel de quoi" ? Je n'ai pas non plus la réponse. Par contre, je vous parlais de notre fratrie, et je peux vous dire que même s'il y a des choses dont je parle presque qu'exclusivement avec mes frangins car j'ai beaucoup de mal à trouver des gens qui suivent mon raisonnement (mais eux, si), nous avons aussi des différences énormes, pour ne pas dire monumentales : je suis peut-être "juste singulière", ou douée, mais il y en a un qui est autiste Asperger (donc doué + autres critères de diagnostic) et l'autre a développé une psychose, semblerait-il (suivi psy de départ pour crise de schizophrénie, même si loin d'être con également, toujours d'après ce vieux test). Tout ça pour dire qu'à niveaux intellectuels à peu près égaux (test ou pas il est clair que je comprends beaucoup mieux les tribulations mentales de mes frères, et eux les miennes, que mes collègues de boulot qui me semblent assez terre-à-terre et parfois ennuyeux même si je les aime bien et que je les respecte comme ils sont :), je parle ici de stimulation intellectuelle, rien de plus ! ) on peut tout de même trouver des cas très différents, qu'on pourrait caser dans les mêmes cases générales mais qui se révèleraient de manière très diversifiée.
Autrement dit je comprends les personnes qui ont posté les commentaires disant plus ou moins "étrange et douteuse, cette éclosion soudaine de surdoués", mais 1. Il existe un tas de types de "douance", je suis à peu près sûre d'en faire partie mais à quel point, à quel "niveau" ? Je ne me reconnais pas dans Rain Man ! :P Les gens qui ont tous postés ici, s'ils sont effectivement tous HP, le sont probablement de manière différente, et si je les croisais dans la rue je ne les mettrais sans doute pas tous dans le même panier comme on le fait un peu ici. 2. Les gens peuvent effectivement se tromper (je m'y reconnais, donc je ne peux que mettre mon impression entre parenthèses et en douter en attendant un vrai diagnostic, peut-être à remettre en doute parce que mon psy sera nul ou je ne sais quoi) 3. Sans blague sur l'ensemble de la population ces commentaires ne représentent rien ! De plus il est plus probable qu'une personne se pensant ou se sachant surdouée poste à la suite de cet article plutôt que quelqu'un qui saurait qu'il ne l'est pas, c'est souvent la conséquence (et le but, je crois) des témoignages ! :)

Je pense que pour l'hypersensibilité c'est un peu pareil, tout le monde ne l'est pas de la même façon. J'ai réussi à m'ériger certaines barrières, mais il y a quand même beaucoup de choses, de détails, qui me touchent de plein fouet, et même en rationalisant la situation ça ne me suffit pas, il me faut du temps pour m'en remettre, et apprendre à forcer mon recul si ça n'est pas automatique, ce qui marche parfois, mais pas toujours, ou pas de façon suffisamment efficace pour que les gens ne se demandent pas pourquoi je réagis au quart de tour ou d'une manière qui leur paraît exagérée.

En tous cas tout ceci est très intéressant et je compte bien continuer de creuser la question, vrai zèbre ou pas. (vers moi ou de manière générale, je veux dire)
 
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Réactions : Yoow
28 Avril 2012
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Zoug
@kiwaz

J'ai la chance de faire un métier qui, malgré le fait qu'il me fasse parfois péter un câble devant la mauvaise foi des gens, a le mérite de ne jamais être routinier.
Je suis Responsable Qualité et ma spécialité est les processus.
Je suis donc en contact avec tous les corps de métiers de la boîte. Et empathie oblige, mon job est de les aider à améliorer ces processus pour être plus efficace et limiter le nombre d'erreurs. Et mon boss, ce homme formidable, me refile tous les nouveaux trucs qui feraient ch*er mes collègues mais qui me permettent de voir autre chose. Il m'aide aussi beaucoup dans la gestion de émotions et m'explique énormément de choses, comme les conséquences potentielles de telle ou telle décision à des niveaux de management qui sont loin de moi et donc je ne devrais pas avoir connaissance. Il a compris que je travaille mieux en connaissant le contexte.

Mon souci, c'est mes autres collègues, qui sont "professionnels" (ça veut dire quoi ? ne pas avoir d'émotions DU TOUT dans le job, comment c'est possible, on y passe 1/3 de sa vie !) et s'attendent à ce que je rentre dans la même boîte....


Qui plus est, je vis dans un pays étranger dont je ne parle pas la langue ou le dialecte (Suisse Allemande) donc tous les jours je suis confrontée à un nouveau défi.

:banana:
 
15 Juillet 2014
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Bonjour,
Je me suis pas mal reconnue dans cet article, les crises d'hyperventilation aux soirées, trop de compassion, les tentatives de suicide, le décalage, l'intérêt pour les gens plus vieux, par contre le passage et l'obtention du bac (S), je l'ai fait à 16 ans, ma première année de fac a été un désastre et je me dirige actuellement vers un bts tourisme (grosse coïncidence).
J'ai toujours cru qu'un truc ne tournais pas rond chez moi, j'étais toujours en train de penser, mais à des scénarios improbables ou à me dire des choses par exemple sur un pont : "tiens bien ton portable, ne jette pas ton portable ne jettes pas ton portable ect"
J'en conclue donc que j'ai bien un problème, mais ce n'est pas du à être surdoué, si quelqu'un se reconnaît ou a une idée de ce que j'ai, je vous serai reconnaissante.
 
23 Août 2013
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strasbourg
Coucou,

Alors je reviens vers vous, surdouées de France et de Navarre, car j'ai trois questions:

Qu'est ce que "penser en arborescence?"? Avant que l'on vous diagnostique "surdouée", aviez vous conscience de penser ainsi? Saviez vous le décrire comme une "arborescence" ou vous vous réappropriez le vocabulaire de vos psys?

Comment définissez vous l'hypersensibilité? Et comment pouvez vous "deviner" que les gens plus normaux le sont moins que vous? Dans l'absolu, nous ne voyons le monde qu'à travers notre propre prisme, de ce fait je trouve ça assez présomptueux de pouvoir juger de la sensibilité des uns et des autres, non?

Je fais partie des nanas normales, et je ne m'en désole pas. Je suis cependant sceptique devant la façon de présenter la surdouance sur internet. J'ai parfois le sentiment qu'on en fait des articles démagogiques, pour que la plupart s'identifient, c'est pourquoi on s'attarde sur le mal être, les difficultés scolaires, etc, autant d'éléments qui...Sont le fait de la majorité et cela, peu importe leur QI.

Soyons clairs, je ne méprise pas les surdoués, mais je doute que toutes celles qui l'ont proclamé ici le soient. J'en doute car on dirait que pour certains, se dire surdoué n'est pas tant une façon de poser un diagnostic, mais de se donner une valeur supplémentaire, l'air de rien.
Il est question d'inadaptation sociale, de souvis scolaires, autant d'éléments que l'on pourrait appliquer à un article sur les autistes ou sur les personnes un peu déficientes, pourtant, je mettrais ma main à couper que dans ces cas la, les demoiselles seraient moins promptes à s'identifier.
Voila ce qui m'agace profondément dans ce type d'article. Cela ne signifie pas que je méprise les gens surdoués, ni ne les envie.
 
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Réactions : Mukru, Gypsy et Yoow
21 Mai 2014
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bonjour tout le monde d'abord !
et tout particulièrement à l'auteure !
ce billet m'a bien intéressée mais j'aurais aimé en savoir un peu plus, si tu peux me répondre ^^
par exemple, comment s'est passé le test de QI, en quoi il consiste, quel est ton résultat, etc :)
merci ! et bon courage pr tout !
 

Azélaïs

Rouh roar
13 Mars 2012
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agapanthe7;4830447 a dit :
Coucou,

Alors je reviens vers vous, surdouées de France et de Navarre, car j'ai trois questions:

Qu'est ce que "penser en arborescence?"? Avant que l'on vous diagnostique "surdouée", aviez vous conscience de penser ainsi? Saviez vous le décrire comme une "arborescence" ou vous vous réappropriez le vocabulaire de vos psys?

Comment définissez vous l'hypersensibilité? Et comment pouvez vous "deviner" que les gens plus normaux le sont moins que vous? Dans l'absolu, nous ne voyons le monde qu'à travers notre propre prisme, de ce fait je trouve ça assez présomptueux de pouvoir juger de la sensibilité des uns et des autres, non?

Je vais tenter de répondre à tes questions (même si comme je l'ai dit plus haut dans mon propre témoignage en commentaire, je ne représente pas la majorité puisque je suis une "diagnostiquée" surdouée - par un test de QI réalisé avec un psy - mais heureuse et n'ayant jamais eu trop de problèmes à l'école ou ailleurs pour autant)/

- la pensée en arborescence : moi je n'avais encore jamais vu ce terme avant ce topic, (ou alors je l'avais oublié) donc voilà. :yawn: Pour ma part, je décrivais plutôt ça comme la "pensée en feu d'artifice" : un sujet donné, et pouf, ça part dans tous les sens, 4 ou 5 types d'idées différentes en même temps. Si on me dit : "hey, ciné ce soir, ça te tente?", je me tourne pas vers mon agenda en me demandant ce que je fais ce soir, je pense "ah bah justement je voulais y aller pourvoir ce film si Bidule vient avec nous c'est mort il faut que je regarde qui a fait la BO de ce film tiens et si on en profitait pour faire un resto après ah j'aime bien cette actrice quel joli sourire". Du coup le terme arborescence me paraît pas forcément très clair, je ne sais pas si mon exemple vaut pour tout le monde, mais chez moi c'est comme ça que ça se passe : réflexion dans tous les sens mais qui reste logique dans mon esprit, alors que manifestement (je tire cette vérité générale de tous les avis des gens qui me disent qu'ils ont du mal à me suivre), dans la pensée """"normale"""", on pense plus selon un déroulement plus approfondi mais aussi plus linéaire des idées.

- l'hypersensibilité : c'est clair que chacun ayant sa manière d'exprimer - ou non - ses sentiments, c'est toujours difficile de se déclarer "plus" que les autres. Une fois de plus, ce qui me permet d'affirmer mon hypersensibilité, c'est le retour que j'ai eu de la part de BEAUCOUP de gens depuis;.. toujours : "mais pourquoi tu prends ça aussi à coeur", "mais pourquoi tu pleures pour ça", "tu devrais apprendre à prendre du recul", "faut pas le prendre comme ça voyons", etc... J'en ai donc déduit que j'étais plus sensible à beaucoup de choses que la plupart des personnes qui m'entouraient (et qui sont loin d'être des cornichons, pour une grande majorité d'entre eux). Je me considère hypersensible parce que je suis très perméable aux ambiances (je sens très vite une atmosphère, positive ou non, et à quoi elle est due) et qu'elles m'affectent fortement. Je ne peux pas juste assister à quelque chose, je me sens toujours partie prenante, même si en soit ce qui arrive ne me concerne pas (mais là, je dérive un peu vers la question de l'empathie. Mais disons que j'ai le sentiment qu'être hypersensible fait qu'on devient facilement très empathique).
Pour donner un exemple concret des manifestations de mon hypersensibilité : quand je parle de quelque chose qui me passionne et me touche vraiment, j'ai la voix qui tremblote et les larmes qui perlent. Quand je discute d'une situation qui me touche, rebelote, mais au niveau supérieur, du genre qui fait que ça devient vraiment compliquer d'aligner trois mots. Quand je m'énerve pour quelque chose qui me tient à coeur, pareil. Bon, contrairement à ce qu'on pourrait croire, je ne passe pas non plus ma vie à pleurer hein :lalala: . Je peux aussi au contraire me montrer hyper enthousiaste d'une manière que mes petits camarades ne comprennent pas toujours.  Il ne s'agit pas de montagnes russes dans les sensations, une oscillation permanente entre "c'est trop dur" et "c'est trop génial", juste une manière apparemment plus forte de ressentir des émotions ou des sensations, qui font qu'un certain nombre de personnes trouvent souvent que j'exagère - alors que c'est viscéral, c'est juste ma manière de ressentir quelque chose.

Et je précise que j'ai eu le bonheur de ne pas avoir eu trop de soucis dans ma scolarité, notamment parce que je ne suis jamais tombé sur des gens ayant trop peur de la différence ou rejetant ce que j'étais - ou ce qu'ils croyaient que j'étais. Mais pour les quelques personnes qui ont voulu m'en faire voir de toutes les couleurs, je me suis toujours dit que c'était parce qu'ils étaient cons, pas parce que c'était des "autres". :cretin:

EDIT : @lumiciole, c'est une métaphore à la fois jolie et très juste, le rythme est essentiel - que ce soit une question de vitesse dans la manière de penser, de lire, de faire, ou juste une manière de se représenter une autre fréquence de vie.
 
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Attention pavé ! :cretin:

@Boomerang

Le dire ou pas, j'imagine que ça dépend des personnes fréquentées et de ce qu'elles sont capables de recevoir. J'en ai parlé à ma famille et ça n'a rien changé, car, en gros, ils le savaient déjà (mes parents nous avaient fait tester mon frère et moi, quand notre instit avait évoqué l'idée de sauter le cp en début d'année scolaire. Quand j'ai commencé à parler de ça il y a quelques mois, bizarrement, personne ne se souvenait du résultat chiffré du test (alors qu'ils employaient bien le terme enfant précoce), juste qu'on était apte à suivre en ce1. Est-ce que personne ne nous a rien dit pour éviter qu'on prenne la grosse tête, ou n'avaient-ils vraiment eu aucun résultat chiffré ? Aucune idée. Et comme je l'ai déjà dit, nous sommes plusieurs (des deux côtés d'ailleurs) à être plus ou moins bizarres, plus ou moins excentriques, du coup ça n'a étonné personne. J'en ai également parlé à quelques amis proches, notamment un couple qui a une petite fille qui me semble toute zébrée (et je suis persuadée, même si eux-mêmes ne le pensent pas, que d'autres membres de sa famille le sont aussi). En fait, je me rends compte que j'en ai parlé à ceux qui m'acceptent déjà comme je suis. Si quelqu'un, moins proche, ou inconnu, venait à me poser des questions, je pense que je répondrai sans problème, mais sinon je vois pas trop ce que ça pourrait apporter à mon interlocuteur, ni à moi d'ailleurs, de l'évoquer comme ça.

Concernant les manipulateurs, je ne sais pas dans quelle proportion les zèbres pourraient y être plus sensibles. J'imagine encore une fois que ça dépend des personnes. Dans mon cas, les coups fourrés et ces gens malhonnêtes, je les sens (quasiment littéralement) à des kilomètres, du coup, je les fuis comme la peste.

Sinon, le nombre d'hp est estimé entre 2.2 et 2% de la population. Ce nombre est censé être stable il me semble. Peut-être certains le découvrent-ils parce qu'on en parle plus maintenant, mais d'autres l'ignorent et l'ignoreront toute leur vie.

@Tesrathilde

Oui, je pense qu'on peut définir les hp comme ayant globalement telle et telle caractéristique, mais encore une fois, à l'échelle individuelle, nous avons tous nos différences. Je ne me sens pas comme Rain Man ou Einstein ou je ne sais quel génie non plus. Je ne me suis jamais sentie complètement idiote, mais autant je comprends certaines choses très vite, autant certains domaines (plein !) me sont complètement opaques et j'aurai beau fournir tous les efforts que je veux, je n'y pigerai jamais rien. Et quand je vois les raisonnements ou les réalisations de tout un tas de personnes, eh bien mes soit-disant facilités, c'est du pipi de chat à côté et hp ou pas, on est vraiment pas dans le même monde !

@agapanthe7

Je n'avais jamais entendu parler de la pensée en arborescence avant de me renseigner sur la douance. Du coup j'ai dû pas mal y réfléchir pour arriver à la définir ou à l'expliquer. Pour moi ça s'apparente plutôt à une recherche google par exemple. Tu sais quand tu penses à un truc, et que tu te dis, tiens je vais vérifier ce qui s'en dit sur le net, et que tu tombes sur des mots ou des images et tu te dis ah tiens il faut que j'aille voir ça et ça et ça et ça aussi et ça t'envoie sur une vidéo qui te fait penser à une chose encore différente et puis hop, un son aussi qui éveille ton intérêt, et ainsi de suite, sauf que tu penses à tout ça en même temps. Finalement, tu te seras peut-être complètement éloignée de ton sujet d'origine, mais ton raisonnement aura suivi un chemin tortueux, mais somme toute assez logique (dans ton esprit).

J'avais déjà évoqué l'hypersensibilité dans un post précédent. Je vais essayer de préciser. J'estime, en tout cas me concernant, que ce n'est pas le terme le plus adapté car il manque de précision. Je suis très sensible dans le sens où, physiologiquement, par exemple, j'ai l'odorat et son corollaire le goût extrêmement développés, j'ai une vue excellente, je suis très frileuse et je ne dors que d'une oreille la nuit, le moindre bruit me faisant me réveiller en sursaut. Je suis sensible dans le sens où, un regard, un geste, une intonation, une odeur, une posture, un mot, un détail qui pourrait sembler insignifiant, vont "trahir" les pensées de quelqu'un et me faire comprendre certaines choses sur cette personne, alors même qu'elle cherchait à montrer autre chose. Je suis sensible car certaines vibrations sont tellement fortes qu'elles rendent une ambiance quasiment palpable, quasiment visible dans certains cas...
En revanche, je ne suis pas émotive. Sûrement un mélange de pudeur, d'orgueil, d'incapacité à mettre des mots sur ce que je ressens, des bonnes barrières de protection quoi ^^, mais pas mal de choses me laissent de marbre, tristes ou pas d'ailleurs, j'ai par exemple un humour particulier (attention, ça ne veut pas dire que rien ne m'atteint, beaucoup de choses m'atteignent, mais je ne vais pas forcément le montrer). Donc, dire que d'autres sont moins sensibles que moi, non, ça je ne le peux pas, vu que j'estime ne pas l'être au sens où on l'entend généralement. Cependant, je rejoins Azelais sur les réactions "disproportionnées" qu'on peut avoir à certains moments - quand je m'enthousiasme pour quelque chose (ça arrive souvent) ou que je me mets en colère (ça arrive rarement et heureusement !). La voix qui tremblote, ça me parle ^^

Concernant le ressenti de la différence, l'image que j'emploie souvent c'est celle de quelqu'un qui tournerait en cercle par rapport à un centre, alors qu'un autre tournerait aussi autour de ce centre, mais en formant un cercle légèrement elliptique. Du coup, ça donne l'impression de suivre à peu près la même trajectoire, mais on finit par être un petit peu un décalé par moment et on se rend compte qu'on ne suit pas tout à fait le même chemin que l'autre. Et on s'en aperçoit, et l'autre aussi s'en aperçoit.

Voilà voilà :)
 
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Réactions : zazouyeah
19 Juin 2014
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cet article m'a particulièrement touchée car étant moi même surdouée j'ai pu m'identifier a pas mal de chose racontée dans cet article si ce n'est que j'ai 16 ans que j'ai fais le test a 12 ans et que ca fait 1 an seulement que je m'accepte comme telle. au début j'étais très heureuse de savoir ce que j'avais mais dans les mois qui ont suivis j'ai maudits ce gêne je voulais être "normale (faut dire aussi que j'étais harcelée ca aide pas :-/).Mon psy m'a dit en me lisant mes résultats "être haut potentiel est aussi bien une aide qu'un handicap" ce qui explique nos difficultés et nos facilités. Un autre point que je n'ai pas trouvé dans l'article c'est que les surdoués attirent les surdoués la plupart de mes amis sont surdoués certains comme moi à l'école d'autres dans le dessin.
Bonne continuation dans l'acceptation de soi
 
Concernant la pensée en arborescence j'ai découvert le principe il y a quelques jours à peine et je suis tout à fait d'accord avec les métaphores utilisées par les personnes qui ont répondu. J'utilise plutôt moi-même celle du "feu d'artifice", car j'ai vraiment cette impression que ça part dans toutes les directions (au point que j'ai parfois envie de prendre des notes pour ne rien perdre en cours de route, car malheureusement la mémoire à court terme parfois ça flanche quand trop d'informations sont traitées d'un coup) mais on pourrait aussi dire que j'ouvre entre 3 et 6 onglets de mon navigateur Internet en même temps, assez facilement, sur des sujets, thèmes ou raisonnements divers. Comme le disait quelqu'un plus haut, parfois on me pose une question que la personne juge "simple" ("tu viens ou pas ?", typique !), mais en fait je vois deux avantages et trois inconvénients en, je ne sais pas, quelques dixièmes de secondes, du coup il faut que je réfléchisse avant de donner ma réponse, avec parfois l'interlocuteur qui s'impatiente en mode "mais tu es libre ou pas ??" ^^ De même sur un sujet donné il m'arrive fréquemment de faire des analogies/raisonnements divers en même temps, du coup j'ai souvent l'impression de rembobiner mes pensées, puisque pendant que j'en expliquais une ou que je me focalisais dessus, l'autre se déroulait aussi en parallèle. En fait tant que tout se passe dans ma tête ce n'est pas si fatigant que ça pourrait le paraître, par contre s'il faut que j'explique toutes les étapes de ma pensée à quelqu'un en direct, c'est parfois compliqué. ^^ Bon je vous explique ça mais la vérité c'est que depuis que j'ai lu cet article je me pose beaucoup de questions du type : mais qu'est-ce qu'une pensée non arborescente ? Ou est-ce que ma pensée ne l'est en fait pas même si elle le paraît ? Il y avait une question de transmission neuronale visible sur un IRM mais je dois dire que non, je n'ai pas investi dans ce genre de matériel à côté de mon ordinateur ! :d
Comme Kiwaz, je ne suis pas du tout "émotive", pour reprendre ses mots. Je pense qu'il y a une question de pudeur, très certainement, et aussi le fait que quelque soit la situation je ne peux pas me focaliser sur l'émotion seule : dans la vie si un évènement est triste/heureux je vais continuer à remarquer et analyser plein de choses qui ne le sont pas autour, et à ne pas forcément réussir à considérer, même si c'est le cas des gens autour de moi, le "tout" comme étant triste/heureux, ou pas autant. Par contre un film me tire facilement des larmes, peut-être parce que la focalisation est faussée, donnée ?
Les réactions disproportionnées, par contre, ça je connais bien, et ce n'est pas facile à vivre tous les jours. Si deux collègues de boulot ou deux membres de la famille s'engueulent je vais le "sentir" toute la journée, parfois plus, même si l'affrontement n'est pas si violent que ça. Si j'ai moi-même un souci avec une personne, même minime, je vais être mal à l'aise avec cette personne pendant une durée indéterminée, jusqu'à ce que j'arrive à me reprendre entièrement ou que la situation se "débloque" avec une baisse de tension (de mon point de vue, bien sûr : je remarque régulièrement que les personnes n'ont absolument pas conscience de mon mal-être, ou qu'elles ne font pas le lien, ou même - pire que tout ! - que ça les énervent que je réagisse aussi fort). Après c'est comme tout j'ai mes jours "avec" et mes jours "sans", parfois j'évite un maximum tout ce qui peut me mettre en "danger" car je me sens prête à partir (au sens strict du terme, pourrait-on dire, vu que ça se traduit le plus souvent par la fermeture de ma coquille) au quart de tour, extrêmement vulnérable à tout stimuli un tant soit peu négatif ; et d'autres jours j'affronte quasiment tout sans broncher... enfin par rapport à ma moyenne ! La colère et l'enthousiasme j'arrive un peu plus à me réfréner, du moins en façade. :) Je ne m'étais jamais trop posé de questions sur l'hypersensibilité, car ma mère l'est, mais elle ne réagit pas toujours du tout comme moi, et comme je n'avais pas trop d'autres exemples je m'étais basée sur elle. Là encore elle me l'avait sorti une fois, que j'étais aussi hypersensible, et tout ce à quoi j'ai pu penser c'était que moi je ne pleurais pas à toutes les cérémonies et évènements, et que donc elle se trompait peut-être. Là encore avec peu d'éléments de comparaison c'est difficile d'évaluer ce genre de choses ! De plus j'ai tendance à penser que notre entourage, à trop nous connaître et ayant des souhaits pour nous, peut très bien avoir une image paradoxalement faussée.
Une chose dont je crois personne n'a parlé, peut-être que a n'a rien à voir, je n'en sais rien : je suis très sensible aux mots et au ton employé, j'ai régulièrement des discussions animées ou des incompréhensions avec d'autres personnes parce que j'ai (com)pris un mot avec tous ses implicites là où la personne a collé un synonyme mal choisi, du coup je pense que la personne a ajouté une nuance alors que ce n'est absolument pas le cas dans sa tête à elle, non elle n'est pas spécialement heureuse, ni insultante, ni méprisante - et bien entendu quand moi je choisis judicieusement mes termes parfois le sous-entendu ou l'implicite passe complètement à la trappe ! ^^' Je parlais du ton : si vous me faites un compliment mais que vous semblez de mauvais poil je ne vais vraiment pas savoir sur quel pied danser parce que je vais ressentir votre humeur en même temps que j'entendrais les mots.
Bon, après réflexion et vu toutes les petites choses qui me dérangent ou m'enchantent alors que beaucoup de gens semblent s'en ficher complètement (et me le font savoir régulièrement), comme les sons (je déteste les bruits forts ou répétitifs, ça me pèse vraiment très vite sur les nerfs), les odeurs (aviez-vous remarqué que chaque minéral a sa propre odeur ? je trouve ça fascinant), les textures (le truc dont personne ne semble se soucier pourtant moi j'adore tout tripoter quand je le peux :P), les couleurs et formes, les détails de tout et n'importe quoi que ce soit dans la rue, sur les gens ou dans mon environnement, je pense que ce n'est pas impossible que je sois hypersensible.

Voilà, j'ai encore écrit un pavé...
 
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Réactions : Rose Cantel
10 Septembre 2010
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Belfaux
J'ajoute mon petit grain de sel sur la pensée "arborescente", qui peut aussi poser des problèmes quand il s'agit de hiérarchiser - que ce soit des sentiments, des paragraphes dans un travail de mémoire, des idées, des tâches (sont-elles prioritaires ou non?), etc. J'ai appris moi aussi ce mot après passage du WAIS chez une psy spécialisée et pose du "diagnostic" de zèbre.

Il semble que la pensée arborescente soit l'apanage des personnes pensant plus avec le "cerveau droit" que le gauche, ce qui représente environ 30% de la population (si  je ne dis pas de bêtises) et donc ne concerne pas uniquement les surdoués ! Ce mode de pensée semble moins analytique que celui issu du cerveau gauche, il part plutôt du global et de l'empirique, ce qui donne de la difficulté à ramener les pensées, idées et situations à des détails plus précis. Ou, même si ces détails sont perçus, la personne à la pensée arborescente ne sera pas comment les hiérarchiser.

Je donne comme exemple la rédaction de mon mémoire.
Lire des livres, faire des recherches, des liens, trouver des idées,  lier des problématiques ou questionnements avec d'autres fut un vrai délice.
La rédaction fut un cauchemar. Par difficulté de hiérarchisation, je voulais écrire des paragraphes complets sur quelques idées annexes alors qu'en temps "normal", ces idées devaient juste faire l'objet de notes de bas de page, ou d'annexe. A force de lire, de trouver des liens et des cheminements différents, je ne savais plus ce qui devait pertinemment prendre place dans le corps principal de ma thèse où ce qui devait dégager en annexe, ou note de bas de page.

La pensée arborescente, c'est un peu comme un arbre sur lequel on est parachuté (j'escalade rarement le tronc, j'arrive toujours par le haut). Lors de la chute, tu as le temps en plus d'apercevoir le reste de la forêt, qui semble abriter lui aussi des trésors de réflexion. Une fois sur l'arbre, la tentation réside dans ses multiples branches ; du coup, on se retrouve à sauter de l'une à l'autre, à explorer les petites branches partant d'une grande branche, en revenant parfois en arrière, pour reprendre ensuite un même chemin... et souvent tout ça en même temps !
Comme disait ma psy, l'arborescence, bah c'est un peu la forêt qui cache l'arbre, en fait (alors qu'on parle d'habitude de l'arbre qui cache la forêt). Difficulté à focaliser, hiérarchiser, trier.

Pour mon mémoire, c'était un peu la galère de savoir si je mettais tel ou tel élément au chapitre 4 ou 1, par exemple, parce que dans ma tête, tout était lié.
J'aurais pu rendre un schéma heuristique plutôt que 120 pages écrites de manière linéaire, j'aurais été très heureuse ! ^^ (je pense très sérieusement recourir à ce type de schéma lors de ma défense orale le mois prochain...)

Ce qui joue aussi dans le traitement des situations du quotidien et dans la gestion des émotions. Par difficulté de hiérarchiser, tout arrive dans la tête de manière désordonnée, il manquerait comme un filtre, ou un entonnoir par exemple, qui distillerait les informations une par une. Mais non, tout arrive en même temps, c'est une constante déferlante d'information, de sentiments parfois contradictoires les uns avec les autres. Chaque son, chaque bruit, chaque mouvement est perçu et personnellement, si mon interlocuteur me parle alors que deux personnes causent à 5 mètres de là, je suis incapable de me concentrer sur la conversation !

Je sais pas si j'ai été très claire. J'écris toujours très vite pour essayer de suivre ma pensée, qui file et fait des liens ailleurs. Idem quand je parle, il me faudrait 3 bouches pour tout exprimer en même temps, ce qui fait que j'oublie toujours d'ajouter certains détails peut-être importants que je voulais souligner.
 
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Réactions : zazouyeah
20 Décembre 2011
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Paris
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agapanthe7;4830447 a dit :
Comment définissez vous l'hypersensibilité? Et comment pouvez vous "deviner" que les gens plus normaux le sont moins que vous? Dans l'absolu, nous ne voyons le monde qu'à travers notre propre prisme, de ce fait je trouve ça assez présomptueux de pouvoir juger de la sensibilité des uns et des autres, non?

Je pense que c'est un peu comme quand on cherche la maladie qu'on a en fonction de ses symptôme sur Doctissimo, oui avoir des maux de tête fait partie des symtome du cancer mais non tout les gens qui on mal à la tête n'ont pas de cancer. L'hypersensibilité est quelque chose qui existe chez plein de gens dont les surdoué mais pas que, c'est un ensemble de choses qui sont révélatrice, ça en fait partie.

Et être hyper sensible ne veux pas dire que la sensibilité normal des gens est nulle et que vraiment ils pourraient penser plus au autre, c'est plus les même émotion que tout le monde mais justement disproportionné.

Je ne suis pas surdouée, en tout cas je ne pense pas, mais je suis hypersensible, c'est différent psychologue qui me l'ont fait comprendre, et c'est vraiment pas un je vois pas ça comme un jugement de valeur par rapport à la sensibilité des autres, juste c'est pas "normal" de se mettre à pleurer pour la moindre émotion qui passe que ce soi la mienne ou celle des autres.

Et je pense que ça marche pour plein de choses, je ne sais pas si il existe tellement de gens NORMAUX, on a tous nos problèmes, que ce soit de longue durée ou juste passagé.

Faut pas oublié qu'il y a quand même beaucoup de surdoué, un truc comme 5% des enfants, sur toute une population, ça fait un certain nombre.

Le terme est peut-être inapproprié, il défini le problème par rapport aux autres et c'est peut-être pas forcément une bonne choses. J'ai grandi avec un petit frère surdoué il a 21 ans maintenant et il l'est toujours, mais j'ai toujours globalement tout réussi mieux que lui pourtant il est sensé tout comprendre plus vite, et c'est le cas, il pense juste de façon complètement différente et pas du tout adapté à monde autour de nous. Il est capable de développer une stratégie de jeux et des concept qui m’échappe complètement mais incapable de faire thèse anti-thèse synthèse, incapable de résumé quoi que ce soit, incapable de se mettre à la place des autres et à une très mauvaise mémoire. Son hypersensibilité à lui est complétement égocentrique, mais il a fait une dépression grave à 9 ans de lui même par rapport à lui même pas suite à un divorce un choc particulier ou autre, il était juste très adulte à 9 ans et le monde autour de lui ne le considérait que comme un garçon de 9 ans...

Les surdoué sont plus intelligent selon une certaine conception de l'intelligence mais je pense vraiment qu'il y a d'autre forme d’intelligence que celle calculé par un test de QI.

Mais je comprend un peu le sentiment de frustration face aux termes surdoué et tout ce qui vient avec, ayant passé ma vie avec un, et comme toute relation fraternel, j'ai aussi essayer de comprendre ce qui nous différenciait et au final il est pas plus intelligent que moi, en tout cas pas pour tout, il pense très vite, très très vite mais pas forcément dans la bonne direction.

Désolée c'est un peu long...
 
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Réactions : Yoow

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