@Scottie,
c'est intéressant ce que tu dis sur la hiérarchisation de la pensée. Dans mon cas, ça dépend des situations. Je reprends l'exemple de la rédaction d'un mémoire (j'adorais ça à la fac). Passé les phases de recherches biblio, expérience, analyse des données toussa toussa, j'ai comme une vue d'ensemble qui apparaît dans ma tête, une carte heuristique effectivement, qui se dessine avec des liens plus ou moins gras, plus ou moins colorés selon l'importance des informations, ce qui fait que je n'ai pas vraiment de mal quand vient le moment de tout coucher par écrit car tout m'apparaît clairement. Mais on ne réalise pas une étude en 10mn, le cerveau a donc le temps de procéder à l'analyse de toutes les données et de les classer. De plus, les premières phases de l'étude consistent à émettre différentes hypothèses et envisager différentes solutions. Donc une partie du chemin est "pré-tracée" ce qui facilite le rendu par la suite.
En revanche, dans une conversation, par exemple, je peux me retrouver facilement à ne pas dire grand chose ou à être incapable de répondre du tac ou tac parce qu'alors qu'une première réponse me vient, une ou plusieurs autres éventualités surgissent, sans compter les différents signaux émis par mon interlocuteur et ce que ça engendre comme réponses émotionnelles (de sa part et de la mienne), le temps de décrypter tout ça (bah oui, parce que si je réponds ça, je dois aussi expliquer ça, et ça aussi parce que sinon la réponse est incomplète ou imprécise, mais comment l'expliquer pour je me fasse vraiment bien comprendre, du coup, il vaut mieux employer tel ou tel mot, parce que si j'utilise celui là ça va sous-entendre ceci alors que si je dis ça, ça va sous-entendre cela ? et l'autre va dire ça ou ça, et en fonction faudra aller par là ou par là, et ça va déterrer ça mais ça est-ce qu'il faut/est-ce que j'ai vraiment envie d'en parler ? etc), eh bien le "moment" est déjà passé, et je me retrouve en fait à ne pas vraiment réagir... (et à ces moments là, je passe, soit pour secrète/froide/hautaine, soit pour grosse débile ^^)
Finalement, quand il s'agit de classer ou d'établir des relations entre des choses qui sont complètement extérieures (des faits scientifiques par exemple), ce n'est pas trop compliqué, mais dans les interactions avec les autres, la gestion des émotions est moins aisée car la prise de décision pour une éventuelle réaction est parasitée par l'analyse constante de la situation extérieure et du fouillis intérieur que ça provoque.
Certains hp soutiennent mordicus que la pensée arborescente n'est l'apanage que des dits hp. Ca ne m'étonnerait pas non plus qu'un plus grand nombre de personnes soient concernées, et j'imagine également que cette pensée arborescente est plus ou moins puissante selon les personnes.
@dshugga, je trouve que c'est une bonne façon d'expliquer les choses, penser vite mais pas dans la bonne direction.
c'est intéressant ce que tu dis sur la hiérarchisation de la pensée. Dans mon cas, ça dépend des situations. Je reprends l'exemple de la rédaction d'un mémoire (j'adorais ça à la fac). Passé les phases de recherches biblio, expérience, analyse des données toussa toussa, j'ai comme une vue d'ensemble qui apparaît dans ma tête, une carte heuristique effectivement, qui se dessine avec des liens plus ou moins gras, plus ou moins colorés selon l'importance des informations, ce qui fait que je n'ai pas vraiment de mal quand vient le moment de tout coucher par écrit car tout m'apparaît clairement. Mais on ne réalise pas une étude en 10mn, le cerveau a donc le temps de procéder à l'analyse de toutes les données et de les classer. De plus, les premières phases de l'étude consistent à émettre différentes hypothèses et envisager différentes solutions. Donc une partie du chemin est "pré-tracée" ce qui facilite le rendu par la suite.
En revanche, dans une conversation, par exemple, je peux me retrouver facilement à ne pas dire grand chose ou à être incapable de répondre du tac ou tac parce qu'alors qu'une première réponse me vient, une ou plusieurs autres éventualités surgissent, sans compter les différents signaux émis par mon interlocuteur et ce que ça engendre comme réponses émotionnelles (de sa part et de la mienne), le temps de décrypter tout ça (bah oui, parce que si je réponds ça, je dois aussi expliquer ça, et ça aussi parce que sinon la réponse est incomplète ou imprécise, mais comment l'expliquer pour je me fasse vraiment bien comprendre, du coup, il vaut mieux employer tel ou tel mot, parce que si j'utilise celui là ça va sous-entendre ceci alors que si je dis ça, ça va sous-entendre cela ? et l'autre va dire ça ou ça, et en fonction faudra aller par là ou par là, et ça va déterrer ça mais ça est-ce qu'il faut/est-ce que j'ai vraiment envie d'en parler ? etc), eh bien le "moment" est déjà passé, et je me retrouve en fait à ne pas vraiment réagir... (et à ces moments là, je passe, soit pour secrète/froide/hautaine, soit pour grosse débile ^^)
Finalement, quand il s'agit de classer ou d'établir des relations entre des choses qui sont complètement extérieures (des faits scientifiques par exemple), ce n'est pas trop compliqué, mais dans les interactions avec les autres, la gestion des émotions est moins aisée car la prise de décision pour une éventuelle réaction est parasitée par l'analyse constante de la situation extérieure et du fouillis intérieur que ça provoque.
Certains hp soutiennent mordicus que la pensée arborescente n'est l'apanage que des dits hp. Ca ne m'étonnerait pas non plus qu'un plus grand nombre de personnes soient concernées, et j'imagine également que cette pensée arborescente est plus ou moins puissante selon les personnes.
@dshugga, je trouve que c'est une bonne façon d'expliquer les choses, penser vite mais pas dans la bonne direction.
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