J'ai découvert que j'étais surdouée à 29 ans — Témoignage

[Some-old-Guy]

Merci beaucoup.
Pour ma part, je suis certain d'être hypersensible (Ô combien de fois j'ai entendu le "tu dois te forger ta carapace") et "au-dessus de la norme" (même si je crois plus à la théorie des intelligences multiples), mais peut-être pas jusqu'à "surdoué". Cependant, je me reconnais beaucoup dans les témoignages.
//Attention vie personnelle pouf
Je n'ai eu qu'une seule psy dans ma vie, et elle n'était pas très bonne, ça c'est certain. Je me souviens des "jeux" que je faisais avec elle, aussi d'une façon presque inconsciente (en fait je m'en rendais compte après). Quand je n'évitais pas, ou quand je ne mentais pas, je lui posais des questions sur elle et sur ce qu'elle pensait. "Croyez-vous que ça soit normal, ce qu'il fait ?" ou des trucs comme ça. Evidemment, elle déviait totalement le sujet et puis "tant qu'à faire", ce qui était le plus important, c'était ce que je pensais moi. Sauf que j'ai toujours eu besoin de quelqu'un pour avancer dans mes réflexions... Bref. Ça ne m'a jamais aidé, et même quand je tentais d'être honnête, ou de parler de vraies expériences, je n'avais rien d'elle. J'avais l'impression de parler à un mur, et je pouvais bien le faire seul tout ça (un mur qui posait des questions personnelles sans aller au fond des choses, puis qui les notait sur son papier, génial).
Quand j'étais au collège, et même au lycée, j'ai toujours eu besoin d'avoir des contacts plus âgés car comme dans le témoignage, ceux de mon âge ne semblaient pas convenir, ou se poser les même questions que moi. Grâce à Internet et à l'écriture (sous forme role-play, comme on l'appelle), j'ai pu avancer de mon côté. Mais c'est difficile, car même aujourd'hui j'avance, et bien que je ne blâme pas mes amis de ne pas avancer à mon rythme, pour ce qui est des amours, c'est plus compliqué. Pour le bonheur absolu, je crois que je l'ai accepté, ou que je n'y ai jamais cru, je sais pas trop.
//Fin de vie personnelle

Sinon j'ai toujours été un(e) élève dans la norme, mais j'ai jamais travaillé une seule fois pour avoir une bonne note (à part ce qui était vu en cours bien sûr). Mais je suis constamment en quête de savoir et de connaissance, sur moi, sur les gens (et grâce à Madz j'en apprends beaucoup, merci).
Ma mère a toujours cru que j'étais "au-dessus de la norme", c'est peut-être pour ça que je prends ça comme ça. Mais bon, contrairement aux témoignages, que je sache ou pas ne changera rien de ma vie, peut-être parce que je sais déjà ? En tout cas je suis désolé pour toutes celles qui ont du vivre ces choses si difficiles pour comprendre. :/

 

[Membre supprimé 155015]

Merci pour ce témoignage...

Je suis aussi HP, même si je déteste la terminologie associée...

Petite, j'ai su lire toute seule, à 5 ans. Je parlais "comme une grande", je posais sans arrêt des questions, j'étais une boule d'énergie, mais beaucoup trop sensible. Je voulais être parfaite, et j'étais prête à tout pour faire plaisir à mes parents. Je me rappelle d'une phrase d'une amie de mes parents "cette enfant est beaucoup trop sensible... elle va beaucoup souffrir." Elle ne croyait pas si bien dire.
Je vous passe l'adolescence épouvantable entre anorexie, angoisses et décalage (décalage que je ressens toujours aujourd'hui). Ma psy de l'époque voulait que je passe le fameux WAIS, ZE test pour détecter les surdoués. Je refusais "pfff n'importe quoi je suis juste un peu sensible et je réfléchis vite". Et puis je suis sortie avec un zèbre (petit nom pour les adultes HP). Il m'a fait lire plusieurs bouquins. Et oui, je me retrouvais. Dans les livres, et en lui, dans sa soif d'absolu, de vérité, dans son hypersensibilité aux choses, aux gens... mais j'avais trop peur de me faire tester. J'avais peur que ça ne m'apporte aucune réponse à mon mal être, j'avais peur de la réponse aussi, que j'aurais vécu comme un échec. Nous nous sommes séparés (trop de... trop) mais ça a fait son chemin.

A un moment, alors que j'insomniais comme bien souvent, je me suis dit que merde, y'avait un truc qui clochait. et j'ai pris rendez vous chez une des spécialistes de la douance, et j'ai passé ces putains de tests. Et ça a été positif. Et j'ai ressenti un immense soulagement. Parce que je me suis sentie, enfin, comprise par quelqu'un et surtout légitimée. Non, je n'étais pas bizarre. enfin si, mais ce n'était pas juste des caprices, ce n'était pas que je me prenais la tête pour le plaisir... mon cerveau était juste branché différemment. Surdoué ce n'est pas "être mieux", c'est être différent. ce n'est pas savoir faire des calculs compliqués de tête ou quoi... mon ex copain avait une mémoire photographique: il lisait un livre une fois il le connaissait par coeur. Moi c'est pareil avec les sons et les images. Je me rappelle de tout, tout le temps (même quand je veux oublier). Je lis un cours, il s'imprime dans mon esprit, et je n'ai plus qu'à relire la page pour m'en rappeler. Si ça m'intéresse. Sinon, je décroche, et je passe pour quelqu'un qui passe du coq à l'âne.

Etre surdoué, c'est juste réfléchir plus vite, en parallèle, s'ennuyer vite, ressentir beaucoup et beaucoup trop fort, être assoiffé d'absolu et surtout, avoir une âme d'enfant dans un corps d'adulte... et jouer, beaucoup, se faire passer pour un cheval alors qu'on est un zèbre.

 

[Sombre.]

Je suis aussi HP, même si je déteste la terminologie associée...

Tu serais pas belge toi? C'est drole parce que tu parles de terminologie, mais c'est super flagrant comment on perçois la personne HP en fonction de comment on ne nomme. Si tu dis douance, HP, zèbre, c'est perçus comme une particularité, si tu dis surdoué, enfant précoce, c'est perçu comme de la vantardise. En Belgique on dit "HP", et c'est globalement assez accepté, en France, quand j'explique que je suis HP, on fait plutôt référence au QI, a ta supposée capacité a faire des 20/20 en série,... et on t’appelles "surdoué".

Je crois vraiment que les mots y sont pour quelque chose

 

[Membre supprimé 155015]

@Electronalone je ne suis pas belge, mais je suis tout à fait d'accord avec toi . De plus, la France est assez en retard sur tous ces sujets, même si Jeanne Siaud Facchin et son livre ont pas mal aidé à la "sortie de l'ombre" des adultes HP.

J'ai essayé d'en parler à une amie qui m'a dit "ohlala la chance, mais alors pourquoi t'as pas réussi ton concours si t'es si intelligente?" Et c'est à ce moment que j'ai compris que:
1) surdoué, c'était vraiment un terme à la con qui attirait incompréhension voire méchanceté
2) que si j'en parlais j'allais devoir bien expliquer ce que ça veut dire
3) que je devais bien choisir à qui en parler

Pour finir, je dirais que j'aime bien le terme "zèbre" du coup. Le zèbre il n'est ni mieux ni moins bien que le cheval, il est juste différent.

 

[Sombre.]

@elisabellissima Il faut dire que en Belgique, le programme de l'ex ministre de l'enseignement Hazette (il était ministre de 99 a 2004) qui visait a informer les écoles, former les professeurs et mettre en place des structure particulière pour les élèves HP en difficulté a fortement aider a gommer cette image du surdoué premier de classe. Je sais que les assistants sociaux ont une petite formation sur le sujet, qu'il y a des assoc' (Douance, Avance Toi,... ) qui fournissent autant des services d'aide pour les gens HP que de la doc que les enseignants peuvent utiliser. Je trouve que plus le temps passe, moins je dois cacher ma particularité de peur d’être traitée comme une intelo vantarde, et plus les gens sont ouverts.

Par contre, cette ouverture fait aussi en sorte que les Hp soient vu comme une sorte de carte joker quand un enfant n'en fait qu'a sa tete/ a des difficulté scolaire/ ne parle pas. J'ai vu notamment le cas d'un petit garçon de 5 ans qui n'arrivais pas a faire des puzzles, sa mère avait décréter que c’était parce qu'il était surdoué et que donc il était trop intelligent que pour jouer au puzzle , evidament sans aucun test, aucun avis psy, juste elle avait décider quoi. Il c'est avéré après une visite medicale que ce petit garçon est tout simplement daltonien, et qu'il ne pouvais pas distinguer les couleurs du puzzle, et donc pas associer les pièces.
Pareil pour un petit garçon de 10 ans, dont ses parents étaient persuadé qu'il était autiste asperger (ouais, les autiste intelligents quoi, ce cliché a la con) parce qu'il parlais peu et avait de grosse difficulté sur tout ce qui touchait lecture, compréhensions des sons et préférait les maths. Heureusement cette fois si les parents étaient pas complétements con, ils ont rapidement fait passer des test a leur petit garçon qui ont révélé... Un problème d'audition

Ça m’énerve super fort quand je dis "je suis HP" et qu'on me répond "han c'est trop classe, j'aurais aimer être HP moi aussi! Enfin si ca se dit je le suis aussi hein, j'ai toujours eu de super notes a l'ecole!"

 

[Membre supprimé 155015]

Haaaa ça m'agace tellement ça! Heureusement pour les enfants on a compris d'où venait le problème...

Je trouve ça dingue que les professionnels en France n'aient pas un minimum de formation!

On associe soit ça à l'hyperperformance, le premier de la classe à lunettes (car oui le surdoué est forcément myope) soit pour les enfants c'est une excuse magique.

Faut apprendre à composer avec, comme avec les autres caractéristiques qui font de toi qui tu es...

 

[diy]

Je n'ai pas lu tous les coms alors désolée si ça a déjà été écrit : ce qui est décrit dans l'article ressemble davantage à un trouble anxieux généralisé (bonne élève, sage en classe, pleurs quand on ne comprend pas, en grande demande d'attention (bisous...), ne pas réussir à s'adapter aux gens de son âge, mieux avec les plus âgés, en pensant que c'est une preuve de plus de maturité alors que c'est l'inverse, crises d'angoisse, renfermement sur soi, fourmillement permanent de pensées...) voire peut-être associé à un trouble borderline (pour le côté hypersensible, émotivité exagérée, empathie, tentative de suicide...), qu'à une sur-efficience. Les anxieux cartonnent souvent aux tests de QI car leur anxiété développe leurs capacité d'attention, de mémorisation, d'observation... et ça ne se traite pas par anxiolytiques ou anti-dépresseurs mais par une thérapie cognitive comportementale TCC, idem pour le trouble borderline, qui est souvent une conséquence d'une grande anxiété dans l'enfance non traitée, ce qui explique l'inefficacité des traitements prescrits, ainsi que de la thérapie classique, type psychanalyse qui renforce l'anxiété et la dépression, par contre la thérapeute qui l'a bien aidée à gérer angoisses... avait une approche TCC.
Après on peut être tout à la fois, un diagnostic n'en exclut pas un autre : précocité, anxiété, border-line, dépression, bipolaire peuvent être présents chez une même personne.

 

[Membre supprimé 155015]

Alors peut être qu'on est des anxieux généralisés? Le WAIS IV si Cest bien ce qu'elle a passé ne mesure pas que le QI. Il y a un entretien avant, et pour la part la psy était sure que j'étais surdouée avant même que je passe les tests de QI. Le QI vient confirmer. Il n'est pas une preuve seul. Apres je ne connais pas un seul sourdoué qui ne soit pas anxieux... Mais je ne suis pas une spécialiste. Mais Jai trop entendu de remise en cause de la douance donc je suis un peu tatillonne ^^

 

[diy]

elisabellissima : je commentais juste l'article.
Oui je connais tout ça, j'ai moi-même passé et fais passer le WAIS et d'autres tests durant mes études (master pro psy cognitive).
S'il s'agit de tests, on pourrait me considérer comme largement surdouée et je n'ai aucun signe d'anxiété aujourd'hui car j'ai vécu, par contre en me penchant sur ma petite enfance, j'étais une grande anxieuse (je disais à ma mère que je m'ennuyais à l'école dés la maternelle...), ce qui m'a permis d'être une enfant précoce.
Pour moi ça ne veut rien dire, on peut considérer un enfant comme précoce, ce qui permet de lui proposer un mode d'apprentissage moins "traditionnel" mais c'est valable pour tous les enfants un peu hors norme, qui ont du mal à s'adapter (QI faible, autistes, hyperactifs...).
Pour un adulte les tests ne servent à rien, à part renforcer l'estime de soi, car le QI baisse ou augmente tout au long de la vie selon la vie de la personne. Les étudiants par exemple, oscillent autour des 130 car ils sollicitent beaucoup leur cerveau, une personne qui fait un travail physique et n'a pas le temps ou est trop fatigué pour lire, réfléchir... fera moins, alors que dans l'enfance, les scores auraient été les même.
Il ne faut pas confondre QI et intelligence, on mesure juste des capacités de mémoire, d'observation, une vitesse d'apprentissage, des connaissances acquises... on peut avoir un gros QI et être stupide pour tout un tas de choses, penser de travers... ça ne signifie pas non plus être doué, un grand compositeur est doué, un bon dessinateur... pourtant ils peuvent faire un score très bas aux tests.
Je trouve que tout ça sert surtout aux pseudos psy et à tous ceux qui veulent se faire de l'argent sur le dos de personnes mal dans leur peau, chaque décennie un petit malin trouve un nouveau nom (zèbre...) pour regroupe ces personnes et leur faire croire qu'elles sont "à part", ça flatte l'égo et ça aide ceux qui manquent de confiance en eux ou ont ce qu'on appelle une estime de soi basse ou instable. Et ça fait vivre les éditeurs.

 

[Membre supprimé 155015]

@diy: je crois que je fais ma susceptible mais je me sens profondément niée dans ce que tu dis. J'ai beaucoup de mal avec ton "flatte l'ego". Je m'explique.

Etant enfant, j'ai su lire en maternelle, étais extrêmement sensible, me faisais chier à l'école avec malgré tout de très bons résultats. Plus grande, je me suis construit un faux self pour me permettre de ne pas rester murée dans la solitude, me sentant toujours en décalage. J'ai été chez un psy pour des problèmes d'anorexie, qui m'a dit que je présentais pas mal de signes de douance et que je devrais passer les tests. J'ai refusé, ayant trop peur des résultats. Le temps a passé, j'ai grandi, calmé un peu mes angoisses, suis partie à l'étranger, et ai rencontré mon copain, petit surdoué de son état. Lui même m'a dit "passe les tests, ça t'apprendra sur toi". J'ai refusé, mais ai commencé à lire les ouvrages de spécialistes renommés sur la douance, pour comprendre mon copain. Et je me reconnaissais moi. J'ai finalement été passer les tests chez un de ces spécialiste (et ça m'a coûté un rein), et ça ne faisait pas de doute. Ca n'a en aucun cas aidé à compenser un ego défaillant. Je pense savoir ce que je vaux, et ou sont mes forces et mes faiblesses.
En soi je suis plutôt d'accord avec toi: le QI ne veut pas dire grand chose, ça démontre une forme d'intelligence. Neanmoins on a démontré grâce aux techniques d'imagerie médicale que le cerveau des "surdoués" (j'ai beaucoup de mal avec la dénomination) ne traitait pas l'information de la même manière que celui des "autres", que l'information passait plus vite, et que les connexions neuronales étaient plus nombreuses.
Ca ne veut pas dire qu'un surdoué est "plus" intelligent, mais intelligent différemment. Ca va toujours de paire avec une hypersensibilité, qu'on va essayer de juguler de manière différente: en la contrôlant et en s'empêchant de ressentir, ou en essayant d'en faire une force.
Une amie surdoué est chapionne d'escrime, sa vie, c'est le sport. Elle a passé les tests a 5 ans, puis a 22 ans: son QI n'avait pas bougé. Je parle donc de mon expérience, mais réduire les surdoués (ou une majorité) à des personnes un peu paumées en mal de reconnaissance, je trouve ça blessant et réducteur.

 

[diy]

Je me reconnais dans ce que tu écris, j'ai un QI élevé, ma meilleure amie peut s'identifier encore plus, elle a passé le test il y a trois ou quatre ans et ses résultats sont inférieurs à la moyenne, ce qu'elle a eu beaucoup de mal à accepter car plusieurs psy l'avaient convaincue du contraire, par contre elle a été diagnostiquée borderline cette année. Ce qui est décrit dans ces livres, blogs... peut correspondre à tout un tas de troubles différents, c'est comme les horoscopes, si ils sont bien faits, tout le monde peut s'y reconnaître.
Tous ces psys qui parle de douance et autres ne vous signalent pas toutes les personnes pour lesquelles ils se sont plantés. Un psy qui parle de QI a son patient n'a rien compris ou cherche a renforcer sa confiance... mais de la mauvaise façon.
Pour l'égo c'est quand même plus agréable de se dire je suis mal parce que j'ai un QI élevé plutôt que d'admettre qu'on a un trouble qui nécessite une thérapie et une remise en question de notre mode de pensée et de fonctionnement.
Je n'ai pas voulu te blesser et je n'ai jamais dis "en mal de reconnaissance", rien à voir, je parle de confiance en soi et de trouble de l'estime de soi (très présent dans l'anorexie d'ailleurs) ce qui inclue les "haute estime de soi instable" que l'on retrouve chez les borderline.
Je ne suis vraiment pas douée pour m'expliquer, je m'exprime mal et ce que j'écris est souvent mal interprété, désolée.
L'hypersensibilité n'a jamais rien eu à voir avec un QI élevé, les psychopathes pervers peuvent avoir aussi un gros QI et je le répète il ne faut pas faire l'amalgame entre quotient intellectuel et intelligence.
Essai de te renseigner sur les troubles anxieux, border-line... c'est difficile sur le net, il y a beaucoup de bêtises mais tu peux aller à la bibliothèque de la fac de psycho de ta ville et consulte particulièrement le DSM 5 : critères diagnostic.
Tu verras que le QI bas ou élevé ne changes rien au fond, il y a même des chercheurs en psychologie qui rejettent carrément ces tests et les considèrent comme "bidons" (oui je sais ça va être mal pris désolée).

 

[Membre supprimé 155015]

Encore une fois je te rejoins sur pas mal de points, notamment le QI seul ne veut rien dire, mais il me semble qu'un bon psychologue prend en compte l'ensemble des paramètres. Et quand je parle d'hypersensibilité je parle aussi d'hypersensibilité touchant les 5 sens. Il me paraît judicieux de souligner que la douance peut être associee a d'autres troubles. Mais comme je l'ai souligné précédemment, les techniques d'imagerie médicale nous ont permis de prouver qu'il y avait une difference fonctionnelle. C'est aussi pour ça que je ne peux pas infirmer le fait qu'il existe des surdoués. La façon de penser est quand Meme assez singulière... Si tu lis les autres commentaires on se retrouve toutes pas mal sur des points d'intérêt... Je ne pense donc pas que ce soit seulement un sujet à la mode...