Pour les intéressée qui habitent en Bretagne (ou qui seraient prête à faire le voyage !) il y a une conférence à Vitré sur le thème bientôt
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J'ai découvert que j'étais surdouée à 29 ans — Témoignage
- Initiateur de la discussion Melissa
- Date de début
M
Membre supprimé 226135
Guest
@Electronalone
Mais oui pour la terminologie !
Généralement ce n'est pas moi qui amène le sujet sur le tapis, donc je récupère les termes employés en face pour éviter toute mésentente.
Si je lance le sujet :
Je n'utilise le terme "surdoués" qu'avec les gens qui le sont ou qui y sont sensibilisés. Sinon c'est immédiatement : nan mais les surdoués ce sont les génies (vas-y, raconte moi tout ce que tu sais dessus après on en reparle... J'dis pas ça de manière hautaine, juste que ça reste assez usant d'être confrontée à la méconnaissance des gens, surtout quand tu essayes de leur expliquer un peu plus objectivement. C'est qu'ils y tiennent à la part mystérieuse du génie comme s'il n'y avait qu'un élu par siècle et que du coup l'image du surdoué leur paraît bien terne avec toi à leur côté
.)
Zèbre : non, parce que c'est un terme qui renvoie pour moi uniquement à l'oeuvre de J.S.F qui est à mon sens incomplète.
J'aime néanmoins l'idée que ça projette.
HP: c'est mon favori. Parce qu'il est moins stigmatisant que le terme de surdoué (où tu sens l'injonction à être "mieux que") et qu'il implique une réalisation du potentiel ou au contraire sa "stagnation" (voulue ou non). Et quand on voit comment beaucoup de HP/THP galèrent justement, je trouve ce terme très exact.
précoce : j'aime pas trop dire d'un enfant qu'il est précoce, car la précocité peut être un signe de douance tout comme une simple caractéristique. Un enfant précoce est un enfant qui assimile plus vite que les autres de son âge, mais c'est pas pour autant qu'il manifeste d'autres signes de douance, ou sera un adulte surdoué. Après, peu importe le nom, tant qu'on prend en compte sa spécificité et qu'on s'adapte à son rythme
.
neuro-atypique (ou "cerveau droit"...je crois...?). Peut-être l'approche la plus scientifique dans le terme, mais j'aime pas car incompréhensible pour les non-concernés. Après c'est comme "zèbre", faut s'être penché un minimum sur le sujet pour comprendre (et donc la plupart du temps se découvrir soi-même).
Rah, un petit point lexicologie à 3h00 du matin, qui n'en rêve pas.
Mais oui pour la terminologie !
Généralement ce n'est pas moi qui amène le sujet sur le tapis, donc je récupère les termes employés en face pour éviter toute mésentente.
Si je lance le sujet :
Je n'utilise le terme "surdoués" qu'avec les gens qui le sont ou qui y sont sensibilisés. Sinon c'est immédiatement : nan mais les surdoués ce sont les génies (vas-y, raconte moi tout ce que tu sais dessus après on en reparle... J'dis pas ça de manière hautaine, juste que ça reste assez usant d'être confrontée à la méconnaissance des gens, surtout quand tu essayes de leur expliquer un peu plus objectivement. C'est qu'ils y tiennent à la part mystérieuse du génie comme s'il n'y avait qu'un élu par siècle et que du coup l'image du surdoué leur paraît bien terne avec toi à leur côté
.)Zèbre : non, parce que c'est un terme qui renvoie pour moi uniquement à l'oeuvre de J.S.F qui est à mon sens incomplète.
J'aime néanmoins l'idée que ça projette.
HP: c'est mon favori. Parce qu'il est moins stigmatisant que le terme de surdoué (où tu sens l'injonction à être "mieux que") et qu'il implique une réalisation du potentiel ou au contraire sa "stagnation" (voulue ou non). Et quand on voit comment beaucoup de HP/THP galèrent justement, je trouve ce terme très exact.
précoce : j'aime pas trop dire d'un enfant qu'il est précoce, car la précocité peut être un signe de douance tout comme une simple caractéristique. Un enfant précoce est un enfant qui assimile plus vite que les autres de son âge, mais c'est pas pour autant qu'il manifeste d'autres signes de douance, ou sera un adulte surdoué. Après, peu importe le nom, tant qu'on prend en compte sa spécificité et qu'on s'adapte à son rythme
. neuro-atypique (ou "cerveau droit"...je crois...?). Peut-être l'approche la plus scientifique dans le terme, mais j'aime pas car incompréhensible pour les non-concernés. Après c'est comme "zèbre", faut s'être penché un minimum sur le sujet pour comprendre (et donc la plupart du temps se découvrir soi-même).
Rah, un petit point lexicologie à 3h00 du matin, qui n'en rêve pas.
J'aime tellement pas ce mot : "surdoué".
Surdoué de rien du tout ouais.
Je suis loin d'être meilleure que la moyenne, selon moi. Et cela va largement au delà d'une notion "de meilleure", en fait. Je suis différente.
Quoi qu'il en soit, merci pour ce beau témoignage, pour ce bel article, que j'avais déjà vu passé en sous-marin. Merci.
Surdoué de rien du tout ouais.
Je suis loin d'être meilleure que la moyenne, selon moi. Et cela va largement au delà d'une notion "de meilleure", en fait. Je suis différente.
Quoi qu'il en soit, merci pour ce beau témoignage, pour ce bel article, que j'avais déjà vu passé en sous-marin. Merci.
Ca fait tellement du bien de voir qu'on est pas seule à galérer avec un cerveau qui va trop vite et des émotions trop intenses... Tout le bordel constant des zèbres quoi 
M
Membre supprimé 155015
Guest
Le terme "surdoué" galvaude des idées fausses sur ce qu'est véritablement un surdoué. Et ça lui fait du mal.
J'en parle pas, sauf à des personnes très très proches. Parfois, quand j'entends des copains se foutre de la gueule de x ou y en parlant "du mec qui se la joue surdoué", je peux pas m'empêcher d'avoir un peu mal. Je l'avais déjà raconté, mais dès que tu échoues c'est "ah bon, mais je croyais que t'étais surdouée non?" du coup je ferme bien ma jolie bouche.
Coeurs et papillons
J'en parle pas, sauf à des personnes très très proches. Parfois, quand j'entends des copains se foutre de la gueule de x ou y en parlant "du mec qui se la joue surdoué", je peux pas m'empêcher d'avoir un peu mal. Je l'avais déjà raconté, mais dès que tu échoues c'est "ah bon, mais je croyais que t'étais surdouée non?" du coup je ferme bien ma jolie bouche.
Coeurs et papillons
J'avais vu un reportage l'année dernière sur France 5 sur les adultes surdoués qui m'avait fait me poser beaucoup de questions sur moi-même. Après m'être plus renseignée sur ça, j'ai vraiment l'impression d'être surdouée, d'autant plus que ma mère l'est et je soupçonne ma grande soeur de l'être également.
Je ne sais pas si c'est ça, je ne le saurais surement jamais vraiment mais ça m'a "rassurée" de savoir que je n'étais pas la seule, de comprendre d'où venait cette hypersensibilité, le fait de ressentir ce que les gens ressentent sans parler, de se sentir toujours un peu à part, d'avoir le cerveau qui avance à mille à l'heure et de s'ennuyer très vite, + pour reprendre un site "une curiosité insatiable, un mode de raisonnement arborescent (fonctionnant par association d'idées), une hyperactivité".
Par contre je n'ai jamais fait de crises d'angoisses.
Alors je ne sais pas si c'est ça ou seulement mon caratctère, ou le fait d'être introvertie qui influence mon caractère mais ça fait juste du bien de savoir que je ne suis pas "anormale".
Je ne sais pas si c'est ça, je ne le saurais surement jamais vraiment mais ça m'a "rassurée" de savoir que je n'étais pas la seule, de comprendre d'où venait cette hypersensibilité, le fait de ressentir ce que les gens ressentent sans parler, de se sentir toujours un peu à part, d'avoir le cerveau qui avance à mille à l'heure et de s'ennuyer très vite, + pour reprendre un site "une curiosité insatiable, un mode de raisonnement arborescent (fonctionnant par association d'idées), une hyperactivité".
Par contre je n'ai jamais fait de crises d'angoisses.
Alors je ne sais pas si c'est ça ou seulement mon caratctère, ou le fait d'être introvertie qui influence mon caractère mais ça fait juste du bien de savoir que je ne suis pas "anormale".
Bonjour à toutes !
Grâce à ce témoignage, j'ai eu un énorme déclic. MERCIII.
Aujourd'hui j'ai 22 ans, et ça faisait quelques temps que j’émettais le souhait de consulter un psychologue pour diverses raisons, la plus importante étant un sentiment de "décalage" et de "différence" ressenti depuis ma petite enfance. L'article de Madmoizelle a été un déclic dans le sens où je lisais des mots qui auraient pu être les miens (je ne vais pas énumérer tout ce qui a déjà été répété), et ça m'a permis de me renseigner davantage sur le sujet. J'ai lu plusieurs livres avant de décrocher mon téléphone et de prendre rendez-vous avec un spécialiste, fin mai 2015 (oui, ça m'a pris presque un an de réflexion)(et un an et demi avant de poster ici...).
Je n'ai pas parlé de douance/précocité en me présentant mais la psy m'en a parlé au bout d'à peine 15 minutes. Selon elle, j'ai le "profil" et elle m'a convaincu au bout de plusieurs séances de passer les tests. Je ne voyais pas trop l'intérêt au début, je crois que j'avais peur d'être cataloguée, d'être mise dans une case. Mais elle a réussi à me convaincre, "pour avancer, pour avoir des réponses". Et nous y voilà, je les passe dans un mois. J'ai peur. Pas des résultats, mais plutôt des conséquences, j'ai peur de ne pas être soulagée, ou pire encore de constater que ça n'a servit à rien.
Je suis fatiguée d'être moi, et j'espère de tout cœur ne pas perdre du temps (et de l'argent, pardi)
Je suis également en colère contre ces deux ou trois psy que j'ai vu entre mes dix et mes quinze ans et qui n'ont jamais parlé de ça, comme si elles avaient un manque d'information...
Si certaines peuvent m'expliquer un peu comment se passent les tests, et également comment gérer les résultats par la suite, je ne suis pas contre un petit résumé
Et encore merci à toutes pour vos divers témoignages
Grâce à ce témoignage, j'ai eu un énorme déclic. MERCIII.
Aujourd'hui j'ai 22 ans, et ça faisait quelques temps que j’émettais le souhait de consulter un psychologue pour diverses raisons, la plus importante étant un sentiment de "décalage" et de "différence" ressenti depuis ma petite enfance. L'article de Madmoizelle a été un déclic dans le sens où je lisais des mots qui auraient pu être les miens (je ne vais pas énumérer tout ce qui a déjà été répété), et ça m'a permis de me renseigner davantage sur le sujet. J'ai lu plusieurs livres avant de décrocher mon téléphone et de prendre rendez-vous avec un spécialiste, fin mai 2015 (oui, ça m'a pris presque un an de réflexion)(et un an et demi avant de poster ici...).
Je n'ai pas parlé de douance/précocité en me présentant mais la psy m'en a parlé au bout d'à peine 15 minutes. Selon elle, j'ai le "profil" et elle m'a convaincu au bout de plusieurs séances de passer les tests. Je ne voyais pas trop l'intérêt au début, je crois que j'avais peur d'être cataloguée, d'être mise dans une case. Mais elle a réussi à me convaincre, "pour avancer, pour avoir des réponses". Et nous y voilà, je les passe dans un mois. J'ai peur. Pas des résultats, mais plutôt des conséquences, j'ai peur de ne pas être soulagée, ou pire encore de constater que ça n'a servit à rien.
Je suis fatiguée d'être moi, et j'espère de tout cœur ne pas perdre du temps (et de l'argent, pardi)
Je suis également en colère contre ces deux ou trois psy que j'ai vu entre mes dix et mes quinze ans et qui n'ont jamais parlé de ça, comme si elles avaient un manque d'information...
Si certaines peuvent m'expliquer un peu comment se passent les tests, et également comment gérer les résultats par la suite, je ne suis pas contre un petit résumé
Et encore merci à toutes pour vos divers témoignages
M
Membre supprimé 155015
Guest
Hello @idLh ,
Je vais essayer de te répondre de la meilleure façon possible.
Bon déjà les psy français ne connaissent que rarement la douance et ce que ça veut dire, donc il ne faut pas s'étonner si on ne t'en a jamais parlé. Ceci étant dit, pour ce qui est des tests stricto sensu, ils consistent en une série de mini tests chronométrés qui ont pour but de tester les différentes facettes de ton "intelligences": aptitudes verbales, logiques, mathématiques, vision dans l'espace, puzzle, et culture générale. Les tests en soi ne sont pas compliqués, mais il y a probablement certaines fois ou tu ne pourras pas aller jusqu'au bout, la difficulté allant croissante.
A l'issus de ces tests, tu as des scores à tous ces sous tests, et la synthèse te donne ton QI. Au dessus de 130 tu es considérée comme "surdouée", donc faisant partie des 2% de la population qui ont obtenu un score supérieur ou égal à 130.
Mais le QI n'est pas tout. Il y a aussi toute une façon de penser qui est spécifique aux surdoués, et une hypersensibilité problématique (enfin, je parle pour moi là, désolée)
Pour ce qui est de la gestion des résultats, je pense qu'il ne faut pas trop en attendre. Pour moi, ça a été une sorte de micro révélation parce que j'avais enfin un début de réponse au fameux "qui suis je?". Etre surdoué, c'est une façon un peu différente de percevoir le monde, mais je pense qu'il faut faire attention à ne pas trop attendre des tests. Si jamais c'est négatif, ça ne veut pas dire que tu as échoué, mais juste qu'il faut chercher tes réponses ailleurs...
Le WAIS n'est qu'une façon d'évaluer, et pas une fin en soi.
Au final, ces tests peuvent t'éclairer sur ta façon de percevoir le monde, de penser, de réagir, mais après il faut intégrer ces résultats et composer avec.
Si effectivement tu es surdouée, eh bien maintenant il va falloir en faire une force! J'ai trop longtemps vu ça comme un handicap, alors que cette hyperémotivité, cette intuition peuvent être un fantastique atout.
J'espère que je réponds à tes questions, n'hésites pas si tu as d'autres questions
Bon courage en tous cas
Je vais essayer de te répondre de la meilleure façon possible.
Bon déjà les psy français ne connaissent que rarement la douance et ce que ça veut dire, donc il ne faut pas s'étonner si on ne t'en a jamais parlé. Ceci étant dit, pour ce qui est des tests stricto sensu, ils consistent en une série de mini tests chronométrés qui ont pour but de tester les différentes facettes de ton "intelligences": aptitudes verbales, logiques, mathématiques, vision dans l'espace, puzzle, et culture générale. Les tests en soi ne sont pas compliqués, mais il y a probablement certaines fois ou tu ne pourras pas aller jusqu'au bout, la difficulté allant croissante.
A l'issus de ces tests, tu as des scores à tous ces sous tests, et la synthèse te donne ton QI. Au dessus de 130 tu es considérée comme "surdouée", donc faisant partie des 2% de la population qui ont obtenu un score supérieur ou égal à 130.
Mais le QI n'est pas tout. Il y a aussi toute une façon de penser qui est spécifique aux surdoués, et une hypersensibilité problématique (enfin, je parle pour moi là, désolée)
Pour ce qui est de la gestion des résultats, je pense qu'il ne faut pas trop en attendre. Pour moi, ça a été une sorte de micro révélation parce que j'avais enfin un début de réponse au fameux "qui suis je?". Etre surdoué, c'est une façon un peu différente de percevoir le monde, mais je pense qu'il faut faire attention à ne pas trop attendre des tests. Si jamais c'est négatif, ça ne veut pas dire que tu as échoué, mais juste qu'il faut chercher tes réponses ailleurs...
Le WAIS n'est qu'une façon d'évaluer, et pas une fin en soi.
Au final, ces tests peuvent t'éclairer sur ta façon de percevoir le monde, de penser, de réagir, mais après il faut intégrer ces résultats et composer avec.
Si effectivement tu es surdouée, eh bien maintenant il va falloir en faire une force! J'ai trop longtemps vu ça comme un handicap, alors que cette hyperémotivité, cette intuition peuvent être un fantastique atout.
J'espère que je réponds à tes questions, n'hésites pas si tu as d'autres questions
Bon courage en tous cas
J'ai envie de faire de gros câlins à cette madmoizelle 
Personnellement j'ai été diagnostiquée assez jeune (après une dépression, à l'âge de 8ans).
On ne m'a pas tout de suite expliqué que, j'étais différente (ça je le sentais), mais mes parents ont veillé à ce que je sois heureuse, et m'ont tout expliqué quand ils ont senti que j'avais besoin de réponses (je subissais des harcèlements au collège, et était à nouveau au bord de la dépression).
Mais je n'étais pas non plus trop en décalage: j'étais tout à fait adaptée au système scolaire, et m'entendais bien avec les professeurs (c'était du coup encore pire pour mes relations sociales avec les gens de mon âge, mais au moins j'avais de la stabilité).
Le théâtre et le scoutisme (j'ai commencé les 2 à 13ans) m'ont permis de m'ouvrir, et de me détacher des opinions que les gens ont de moi (technique tortue plutôt que caméléon, pour moi).
Bref, j'ai vraiment eu beaucoup de chance, et j'aimerai faire un câlin à toutes celles et ceux qui ont moins de chance que moi.
Personnellement j'ai été diagnostiquée assez jeune (après une dépression, à l'âge de 8ans).
On ne m'a pas tout de suite expliqué que, j'étais différente (ça je le sentais), mais mes parents ont veillé à ce que je sois heureuse, et m'ont tout expliqué quand ils ont senti que j'avais besoin de réponses (je subissais des harcèlements au collège, et était à nouveau au bord de la dépression).
Mais je n'étais pas non plus trop en décalage: j'étais tout à fait adaptée au système scolaire, et m'entendais bien avec les professeurs (c'était du coup encore pire pour mes relations sociales avec les gens de mon âge, mais au moins j'avais de la stabilité).
Le théâtre et le scoutisme (j'ai commencé les 2 à 13ans) m'ont permis de m'ouvrir, et de me détacher des opinions que les gens ont de moi (technique tortue plutôt que caméléon, pour moi).
Bref, j'ai vraiment eu beaucoup de chance, et j'aimerai faire un câlin à toutes celles et ceux qui ont moins de chance que moi.
ATTENTION APPEL A L'AIDE:
L'une de mes meilleures amies est surdouée, HP, Zèbre, tout ce que vous voulez, et elle traverse une extrêmement mauvaise passe : Depuis août 2015 elle s'enfonce lentement dans la dépression la plus noire, et elle me tient des discours comme "la seule chose qui m'empêche de me suicider c'est la lâcheté".
Elle a passé un QI il y a quelques semaines, et je résultat est tombé: sur 4 indices, elle en a un dans la moyenne, un dans la tranche au dessus de 130, un dans la tranche encore au dessus, et un en dessous de la moyenne. Elle avait eu l'espoir, après que je lui ai offert "trop intelligent pour être heureux" d'être HP et que ça expliquerait tous ses problèmes, qu'elle n'était pas folle mais juste différente... Le résultat du QI l'a encore plus enfoncée: elle en a conclu qu'elle était encore plus bizarre que bizarre, et qu'avec un indice sur 4 en dessous de la moyenne, elle ne pouvait pas être HP. La psy qui lui a fait passer lui a pourtant dit que cet indice en dessous pouvait être le signe d'une dysphasie, et que ça ne voulait donc pas dire qu'elle n'était pas HP, mais elle n'a rien voulu entendre.
Elle m'a il y a quelques jours demandé de l'aide pour trouver un psy sur Lyon qui soit bien, qui ne soit pas trop cher.
J'ai quelques pistes, mais je sais, car elle m'a raconté ses déboires précédents avec les psys, qu'elle fait EXACTEMENT ce que décrit l'auteure de ce témoignage : elle teste le psy, jusqu'à complètement retourner la situation et faire parler le psy de sa vie à lui.
DONC il va falloir un psy qui a de la bouteille, je pense, et si possible qui soit au courant des problématiques et des fonctionnements des Hauts Potentiels. En deux mots, un psy qui ne se fasse pas avoir.
JE LANCE DONC UN APPEL GENERAL : EST-CE QUE QUELQU'UN CONNAITRAIT UN BON PSY EN REGION LYONNAISE QUI FASSE DES TARIFS ABORDABLES POUR ETUDIANTS?? (et si possible qui sache un peu ce qu'est un adulte surdoué, ça pourrait aider...)
et est-ce qu'il y aurait des madz dysphasiques qui pourraient m'expliquer comment elles ont obtenu ce diagnostic, et ce que c'est concrètement que d'être dysphasique?
J'ai vraiment peur que mon amie renonce à l'idée de se faire aider pour sortir de la dépression si elle ne rencontre que des psys qui tombent dans les pièges qu'elle leur tend...
N'hésitez pas à me contacter par MP si vous avez des pistes, des noms de psys, ou juste si vous en êtes un peu passés par là, car c'est extrêmement difficile en tant qu'amie proche de savoir ce que je peux faire pour l'aider: comment est-ce que vous vous vous en êtes sortis? qu'est-ce qui vous a aidés?
un immense merci d'avance à toutes celles qui prendront la peine de me répondre...
L'une de mes meilleures amies est surdouée, HP, Zèbre, tout ce que vous voulez, et elle traverse une extrêmement mauvaise passe : Depuis août 2015 elle s'enfonce lentement dans la dépression la plus noire, et elle me tient des discours comme "la seule chose qui m'empêche de me suicider c'est la lâcheté".
Elle a passé un QI il y a quelques semaines, et je résultat est tombé: sur 4 indices, elle en a un dans la moyenne, un dans la tranche au dessus de 130, un dans la tranche encore au dessus, et un en dessous de la moyenne. Elle avait eu l'espoir, après que je lui ai offert "trop intelligent pour être heureux" d'être HP et que ça expliquerait tous ses problèmes, qu'elle n'était pas folle mais juste différente... Le résultat du QI l'a encore plus enfoncée: elle en a conclu qu'elle était encore plus bizarre que bizarre, et qu'avec un indice sur 4 en dessous de la moyenne, elle ne pouvait pas être HP. La psy qui lui a fait passer lui a pourtant dit que cet indice en dessous pouvait être le signe d'une dysphasie, et que ça ne voulait donc pas dire qu'elle n'était pas HP, mais elle n'a rien voulu entendre.
Elle m'a il y a quelques jours demandé de l'aide pour trouver un psy sur Lyon qui soit bien, qui ne soit pas trop cher.
J'ai quelques pistes, mais je sais, car elle m'a raconté ses déboires précédents avec les psys, qu'elle fait EXACTEMENT ce que décrit l'auteure de ce témoignage : elle teste le psy, jusqu'à complètement retourner la situation et faire parler le psy de sa vie à lui.
DONC il va falloir un psy qui a de la bouteille, je pense, et si possible qui soit au courant des problématiques et des fonctionnements des Hauts Potentiels. En deux mots, un psy qui ne se fasse pas avoir.
JE LANCE DONC UN APPEL GENERAL : EST-CE QUE QUELQU'UN CONNAITRAIT UN BON PSY EN REGION LYONNAISE QUI FASSE DES TARIFS ABORDABLES POUR ETUDIANTS?? (et si possible qui sache un peu ce qu'est un adulte surdoué, ça pourrait aider...)
et est-ce qu'il y aurait des madz dysphasiques qui pourraient m'expliquer comment elles ont obtenu ce diagnostic, et ce que c'est concrètement que d'être dysphasique?
J'ai vraiment peur que mon amie renonce à l'idée de se faire aider pour sortir de la dépression si elle ne rencontre que des psys qui tombent dans les pièges qu'elle leur tend...
N'hésitez pas à me contacter par MP si vous avez des pistes, des noms de psys, ou juste si vous en êtes un peu passés par là, car c'est extrêmement difficile en tant qu'amie proche de savoir ce que je peux faire pour l'aider: comment est-ce que vous vous vous en êtes sortis? qu'est-ce qui vous a aidés?
un immense merci d'avance à toutes celles qui prendront la peine de me répondre...
@Airyel : Je suis HP, et pourtant, malgré un résultat global à l'ensemble des tests très élevés, j'ai une réussite à certains exercices en-dessous de la moyenne. Selon la psy qui m'a fait passer les tests (elle est spécialisée dans les troubles cognitifs, mais dans l'est parisien, malheureusement), cela serait dû à l'association d'une surdouance avec un TDH (trouble dysfonctionnel de l'attention), et cela n'aurait rien d'exceptionnel. Il faut que ton amie creuse la question, ce type de résultat n'est pas "bizarre" et ne contredit pas l'existence d'une surdouance.
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