laumie;4495259 a dit :
Alors, je reprends la partie de ton post où tu viens me taper dessus :
Déjà, je qualifie ça d'immature parce que j'estime qu'avoir des amis imaginaires à 21 ans, c'est pas une forme de maturité, loin de là. Peut-être que ça la sécurise, je ne le nie pas, mais toujours est-il que dans la vie actuelle qu'on mène, avoir des amis imaginaires est davantage le signe qu'on a des problèmes qu'une preuve qu'on va très bien.
De plus, je n'ai jamais dit que ça "montre juste une incapacité à gérer ses émotions". Je me suis cantonné au fait qu'elle est immature, c'est tout.
Quand aux autres maladies dont tu parles, j'ai toujours considéré qu'elles "s'attaquaient" à n'importe qui, que ça soit homme ou femme, adulte ou enfant.
Je ne vois pas en quoi je suis insultante. Je donne simplement mon avis sur le témoignage.
Personnellement, ma définition de l'immaturité s'appliquerait plutôt aux personnes qui se permettent de porter un jugement de valeur sur une autre qu'elle ne connait pas, et ce seulement sur la base d'informations très parcellaires (en l'occurrence, un témoignage sur un point très précis de sa personnalité). Et oui, pour moi, le fait de dire 'avoir de amis imaginaires à cet âge, c'est immature', ça fait bien partie desdits jugements de valeur.
Je ne vois pas en quoi cela peut poser autant problème : cela ne signifie absolument pas que l'auteure est incapable de s'adapter à la vie en société et d'avancer dans la vie. Au contraire, maintenant qu'elle SAIT et qu'elle ACCEPTE, c'est évidemment une force indéniable. Elle se connait bien mieux que la plupart des gens se connaissent eux-mêmes.
Et est-il nécessaire d'ajouter que ces étapes de quête de savoir, d'acceptation et d'assumer ce qu'elle est est une preuve évidente de maturité?
Et je vais me permettre d'ajouter quelque chose, qui va me faire mal au cul aux vues de tous les commentaires que j'ai lu jusqu'ici. Moi aussi, j'ai des amis imaginaires et j'ai 24 ans. Bon, ils sont un peu différents de celles de la Madz dans le sens où ils ne sont pas toujours présents et ne sont pas toujours les mêmes. Certes, cela ne va pas aussi loin que dans le témoignage de l'auteure, mais ils sont toujours présents en moi et reviennent régulièrement.
Et, sur cette base, je peux te le dire : je me sens visée par tes propos (même s'ils ne m'étaient pas destinés). Et si je suis ton raisonnement, je suis immature. Merci. Juste pour préciser : ce phénomène est beaucoup plus courant que ce qu'il n'y parait. Mais les gens n'en parlent pas, et c'est 'normal' ; un sujet comme cela est tabou et surtout fait l'objet de jugements rapides à l'emporte pièce (n'est-ce pas)