J’ai des amis imaginaires à l’âge adulte : ils sont sept, et m’aident beaucoup

21 Septembre 2009
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bonnie;4495276 a dit :
Mais ici, il y a tout de même ici un message selon lequel "oh la dissociation aide à se sentir bien" qui n'est pas tellement recevable ; 

Je crois qu'il faut vraiment relire cet article, ici on a le témoignage d'une personne qui a eu des problèmes et qui a fini par les accepter, qui est bien dans sa peau avec. Elle a clairement dit que c'était à la base un problème, en aucun cas on ne peut lire "hey venez les copines, ayez plein d'amis imaginaires c'est trop cool, ça va vous aider à être heureux" (je cherche vraiment, puisque vous êtes plusieurs à parler de ça, mais je n'ai pas encore trouvé !). Le seul conseil qui a été donné, il est clairement adressé aux filles qui pourraient être sujettes au même problème, et c'est encore une fois un message positif sur l'acceptation de soi.

"Bref, si jamais une madZ passe par là, lit cet article, se sent concernée mais toujours coincée dans sa vie d’avant, je veux l’aider. Parce que c’est con d’avoir un super pouvoir et de le traîner comme un handicap !"
 
19 Septembre 2012
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www.sherlockrown.com
bonnie;4495301 a dit :
alanne;4495284 a dit :
bonnie;4495276 a dit :
Sinon, en ce qui concerne l'article en général, je trouve cela assez limite comme message. Enfin, tant mieux si l'auteure se sent bien comme ça, ne me faites pas dire ce que je ne dis pas :lol: Mais ici, il y a tout de même ici un message selon lequel "oh la dissociation aide à se sentir bien" qui n'est pas tellement recevable ; y a qu'à voir le résultat si on le remplace par "je me mutile" ou "je suis anorexique", ou je ne sais quelle maladie encore, non identique certes mais qui correspond en tout cas à une déviance : je ne vois pas bien en quoi on peut prôner ceci dans un article qui va être lu par de nombreuses personnes. Enfin on sait jamais hein, demain ce sera peut-être "Depuis que je suis boulimique, ma vie est plus belle" :lol:

...sauf que ça n'a rien à voir, ça n'est PAS une maladie. Relis le témoignage du psy...

Oui enfin le psy qu'elle a vu a diagnostiquer de la dissociation, merci de me prendre pour une débile :lol: Elle l'interprète ensuite comme elle veut hein, mais dans les faits c'est un trouble mental, même si elle le présente en le dédramatisant.

Je ne nie pas ça, mais on a quasiment tous des troubles mentaux, plus ou moins importants ^^. Par contre, faut vraiment pas tout confondre, ça n'a strictement rien à voir avec l'anorexie par exemple. L'anorexie est une maladie, qui détruit.

Et, je vais te dire un truc : tout le monde n'a pas envie d'en "guérir" de ces fameux troubles mentaux (dépend quoi, bien sûr). Un truc comme ça, quand tu fonctionnes quand même, que tu as une vie sociale équilibrée, que tu parviens à avoir une vie riche, je vois pas pourquoi on devrait se forcer à tout aseptiser de force, mais ça n'est que mon avis hum ^^ (chuis tarée et immature aussi, j'ai presque 30 ans, des personnages dans ma tête et je trouve tjs ça pratique et enrichissant).
 
15 Juin 2013
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hawley;4495302 a dit :
bonnie;4495276 a dit :
Mais ici, il y a tout de même ici un message selon lequel "oh la dissociation aide à se sentir bien" qui n'est pas tellement recevable ;

Je crois qu'il faut vraiment relire cet article, ici on a le témoignage d'une personne qui a eu des problèmes et qui a fini par les accepter, qui est bien dans sa peau avec. Elle a clairement dit que c'était à la base un problème, en aucun cas on ne peut lire "hey venez les copines, ayez plein d'amis imaginaires c'est trop cool, ça va vous aider à être heureux" (je cherche vraiment, puisque vous êtes plusieurs à parler de ça, mais je n'ai pas encore trouvé !). Le seul conseil qui a été donné, il est clairement adressé aux filles qui pourraient être sujettes au même problème, et c'est encore une fois un message positif sur l'acceptation de soi.

"Bref, si jamais une madZ passe par là, lit cet article, se sent concernée mais toujours coincée dans sa vie d’avant, je veux l’aider. Parce que c’est con d’avoir un super pouvoir et de le traîner comme un handicap !"

Rien que dans l'extrait que tu cites qui parle de "super pouvoir", quand elle affirme être devenue une "séductrice hors pair", que sa vie est un pur bonheur, etc.

Ça fait partie de ce qui me gêne dans cet article, on passe sans transition aucune de "je suis très mal dans ma peau" à "wouhou je suis trop heureuse ma vie est trop bien". C'est très rapide et franchement un peu artificiel, ça donne l'impression que l'auteur a eu une méga saute d'humeur pendant qu'elle écrivait l'article :shifty:

D'autant plus que ce témoignage mentionne des conduites à risques (fumer des joints pour voir son amie imaginaire), c'est important d'en tenir compte avant de le couvrir de coeur et de paillettes.
 
19 Juin 2011
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Poitiers
acathe;4495306 a dit :
@bonnie: Oui je le pense vraiment, d'ailleurs je l'ai lu dans la littérature traitant de la précocité intellectuelle. On dit généralement que lorsque certains poles se développent très fortement (comme les capacités intellectuelles), c'est au détriment de certains autres, et bien souvent ici de l'aptitude à entrer en contact avec les autres, ca n'a rien de choquant.
Et plus simplement, si des personnes n'ont pas les mêmes centres d'intérêts et visions de la vie, ca ne me choque pas qu'ils aient du mal à entrer en contact. Pour faire une analogie (qui n'est pas complètement juste mais c'est un exemple), si on demandait à un adulte de 20ans de retourner au collège et de se faire des amis avec des ado de 15ans, il aurait effectivement du mal, et on ne le trouverait pas prétentieux de penser qu'ils n'ont pas les mêmes intérêts. Ben ca me semble aussi évident.
Alors peut-être que la personne s'exclut elle-même mais ca ne rend pas moins réel qu'il y a effectivement une difficulté à se sociabiliser. Et quand je disais que l'exemple de l'adulte et l'ado n'est pas juste, c'est que contrairement aux capacités intellectuelles, généralement les émotions sont très difficiles à gérer de facon plutot apparentables à un pré-ado/enfant, et que du coup le mélange est compliqué. Oui on pourrait parler de drama queen. Ou alors on pourrait simplement parler d'enfants en difficultés par rapport à quelque chose qui leur est tombé dessus et qu'ils ont du mal à gérer, comme tous les adolescents finalement.

Ensuite je reprends @alanne mais il faut arrêter d'assimiler cette dissociation à de l'anorexie, des gens qui se mutilent etc. CE N'EST PAS UNE PATHOLOGIE MENTALE!!
Comme je le disais, oui l'hypersensibilité peut être un facteur qui va aider la dépression a s'installer. Mais en aucun cas être hypersensible n'est dangereux pschologiquement, et nécessiterait de mettre en garde "les jeunes qui nous lisent", ca va ...
Et alors parler de déviance, ouah on est plus en 1950, les maladies mentales ne sont pas des déviances mais bien des maladies, un peu de respect pour ces gens qui souffrent mais ne sont pas déviants.

Alors pour la partie "enfant précoce" t'as pas trouvé le bon auditeur pour tes suppositions hein. J'ai été diagnostiquée intellectuellement précoce par mon pédopsychiatre quand j'étais petite, donc je connais un peu l'univers ça va :shifty: Et je n'ai pas particulièrement eu de problème d'adaptation/exclusion etc.
Bien sûr il peut arriver que des personnes ait un QI supérieur à la moyenne et soient mal intégrées, mais je persiste, ça n'a aucun rapport, vraiment. C'est tellement facile de tout remettre là-dessus...

Ensuite, je te donne la définition du Larousse de "déviance" : caractère de ce qui s'éloigne de la norme. Je ne l'ai pas employé dans les connotations que tu sous-entends. Et si, la dissociation est une pathologie. A partir du moment où tu ne veux pas accepter ça, je vois même pas comment on peut en discuter puisque tu nies les fondements de ce dont on parle.

@Alanne : oui, et la dissociation aussi peut détruire accessoirement. Et merci de me "dire un truc" hein, ok on peut ne pas vouloir en guérir, toujours est-il que cet article passe presque pour une apologie des amis imaginaires ce qui est assez douteux je trouve. @Hawley oui, rien que le simple fait que ce soit un témoignage engage à pouvoir s'y identifier ; elle n'a pas fait un témoignage que pour elle-même sinon elle aurait écrit dans son journal intime. Là, elle publie et explique que c'est le bonheur, compare cela à un super pouvoir etc. je trouve ça relativement moyen.
 
7 Novembre 2012
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Personnellement quand je lis l'article je n'y vois pas une apologie des amis imaginaires... :dunno:
Si j'ai bien compris, les amis imaginaires ne sont pas un problème en soit, ils interviennent pour aider la personne a régler un problème -ce qui me semble être le contraire de la mutilation ou l'anorexie puisque ces troubles n'aident pas à se relever mais enfonce- le seul point négatif des amis imaginaire c'est lorsqu'ils poussent la personne à s'y réfugier pour fuir le réel au lieu de l'affronter. (encore une fois si j'ai bien compris l'aparté de Justine:
  "Parfois, l’ami imaginaire peut aussi se mettre à prendre trop de place et devenir plus inquiétant – menant l’individu à se replier sur soi, à préférer la compagnie de son ami intérieur plutôt que de ses pairs… Dès que cette sensation apparaît et que l’ami imaginaire devient effrayant, ou si vous vous sentez désemparé-e-s face à cette vie imaginaire, des professionnel-le-s sont à votre écoute et peuvent vous aider à traverser cette période : n’hésitez pas à vous tourner vers votre médecin traitant (qui saura vous appuyer et vous orienter), ou vers un-e psychologue."
Visiblement ce n'est pas (plus?) le cas de la Madz puisqu'elle a retrouvé une vie sociale qui lui convient.

Dès lors je comprend que l'auteure parle de "super pouvoir". Non pas de la sens "c'est formidable on devrait tous en avoir au moins 1!" mais dans le sens "ils ne sont pas là pour m'enfoncer, ils ne sont pas la preuve que je suis folle, ils sont ce que mon esprit/mon cerveau/mon inconscient a trouvé de mieux pour m'aider". Et apparemment il vaut mieux avoir un ami imaginaire que des toc, ou une bouteille d'alcool. Donc oui, les amis imaginaires paraissent être une force pour contrecarrer une faiblesse ou une souffrance que la personne n'arrive pas à gérer "seule".
Donc oui, c'est triste d'imaginer que quelqu'un ait/ ait eu tellement de soucis qu'elle ait besoin d'amis imaginaire mais oui, je trouve ça beau, fascinant et presque encourageant de savoir que le cerveau humain à de tel ressource pour nous aider. :)
 
18 Septembre 2013
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@Laumie

J'ai déjà lu l'intégralité des messages, ne t'en fais pas :) et d'ailleurs bien pu me rendre compte que je n'étais absolument pas d'accord avec certains, mais ça.. c'est le principe même d'un forum ^^

Si je t'ai cité, c'est bien parce que j'avais ton message sous les yeux et que j'ai été interpelé par le mot "immaturité". Je n'ai pas le souvenir de l'avoir vu employé par d'autres, mais après tout je peux me tromper. D'ailleurs, ce n'est pas parce que 'd'autres' ont répondu dans le même sens que toi que leurs propos sont forcément paroles d'évangile...

Ces autres réactions auxquelles tu m'invites à me référer traitent essentiellement du fait (en gros) 1) que l'auteure se croit supérieur intellectuellement aux autres (ou un truc du genre) et 2) que l'auteur s'enfonce dans l'autosatisfaction de son originalité par rapport aux autres, etc etc. (je simplifie, on va pas refaire le débat).
Bon. Soit. Mais le fait est que toi même tu estimes que "c'est pas une forme de maturité, loin de là". Peu importe ce que les autres disent et que ça conforte ce que tu dis : les termes que tu emploies me gênent, point. J'ai tendance à penser que les gens qui en traitent d'autres d'immatures le sont bien plus que ceux qui font l'objet de la critique, surtout lorsqu'on ne connait pas la personne. C'est tout.




Je vais quand même ajouter ma pierre à l'édifice de ce débat houleux en m'adressant à tout-e-s cette fois (sur le point de la supposé revendication de sa supériorité intellectuelle par l'auteure). Je cite l'auteure:

"Je me rappelle qu’à la maternelle je n’avais pas d’amis, en primaire je les comptais sur les doigts d’une main. Le fait que j’aie des capacités intellectuelles un peu supérieures à la moyenne contribuait à attiser le phénomène, mais il n’en restait pas moins que mon plus grand kif, c’était d’être seule et de créer plein d’histoires dans ma tête."

Voici donc le passage débattu. Je ne vais pas dire grand chose, si ce n'est que, selon le témoignage, l'auteure n'avait pas trop d'amis et que sa précocité intellectuelle CONTRIBUAIT à accentuer cette solitude. Alors, peut être que nous n'avons pas le même dictionnaire. Mais je ne vois nul part le fait que la Madz dise que sa précocité intellectuelle était à l'origine de son exclusion sociale. Je lis seulement qu'il s'agit d'un facteur qui s'est ajouté par dessus. Point barre.
Et pour les gens qui douteraient encore du fait que les capacités intellectuelles puissent influer sur l'exclusion, je les invite à lire ou relire les articles relatifs au harcèlement scolaire.
 
21 Septembre 2009
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bonnie;4495325 a dit :
 @Hawley oui, rien que le simple fait que ce soit un témoignage engage à pouvoir s'y identifier ; elle n'a pas fait un témoignage que pour elle-même sinon elle aurait écrit dans son journal intime. Là, elle publie et explique que c'est le bonheur, compare cela à un super pouvoir etc. je trouve ça relativement moyen.
Je ne comprends pas où tu veux en venir avec ça en fait ; elle dit qu'elle est bien dans sa peau malgré son état, qui pourrait de prime abord paraître source de problèmes. C'est le fait qu'elle proclame être heureuse, que tu penses être "moyen", du coup ? Peut-être vis-à-vis de l'exemple qu'elle pourrait donner ?
Mais on ne peut pas décider suite à la lecture d'un article d'avoir des amis imaginaires, du coup quelle influence négative cet article pourrait-il avoir auprès des lectrices selon toi ?
 
19 Septembre 2012
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@Bonnie Moui, okay, n'empêche qu'associer des pathologies et des troubles très différents c'est pas très heureux, mais je crois que je vois où tu veux en venir.

En fait, j'ai pas pris l'article comme une apologie (même si la fin est peut-être limite, effectivement), plus comme "j'ai ce souci dans ma tête, mais on peut s'en sortir avec". Ou alors c'est juste que comme je vis bien avec aussi, je vois finalement pas où est le problème :unicorn:. Mais ce qui manque dans l'article, pour mieux comprendre, je pense c'est l'intermédiaire (comment elle est passée de l'état 1 à l'état 2) et un peu plus de nuances sur l'état actuel (pour moi, si tu as besoin de personnages c'est que tu as tjs des soucis, même s'ils sont petits).

Mais c'est intéressant ce que tu dis sur la dissociation car, si ça se passe bien pour l'auteur a priori, c'est pas forcément le cas pour tout le monde et on peut basculer dans autre chose, ça je ne le nie pas du tout. Par contre, j'ai du mal à voir en quoi la lecture de l'article peut amener qqch de négatif. Avoir des amis imaginaires ne s'improvise pas, si ? je l'ai pas décidé, moi, et j'ai du mal à voir comment qqn pourrait improviser ça ^^. A la limite dire à ceux concernés "bon, vérifiez quand même auprès d'un psy le taux de votre trouble dissociatif", mais bon.
 
Dernière édition :
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hawley;4495302 a dit :
bonnie;4495276 a dit :
Mais ici, il y a tout de même ici un message selon lequel "oh la dissociation aide à se sentir bien" qui n'est pas tellement recevable ;
"Bref, si jamais une madZ passe par là, lit cet article, se sent concernée mais toujours coincée dans sa vie d’avant, je veux l’aider. Parce que c’est con d’avoir un super pouvoir et de le traîner comme un handicap !"

Mais justement, elle dit bien super pouvoir (quelque chose de positif donc) et pas simplement une différence ou une particularité avec laquelle on accepte de vivre. Un super-pouvoir, on le cultive, on ne veut pas le perdre ("une force à exploiter"). Je ne dis pas qu'il faut qu'elle dise au revoir à ses amis imaginaires mais peut-être pas chercher à les garder à tout prix si un jour ils venaient à s'en aller.

L'impression que j'ai eu à la fin de ce témoignage c'est que je me sentais limite nulle de ne pas avoir d'amis imaginaires. :shifty: Elle (+ la psychologue) décrivent cela tellement comme une force, une richesse intérieure, une jolie particularité à avoir et développer que limite ça donne envie d'en avoir quoi (surtout que j'ai même pas vraiment d'amis dans la vraie vie quoi, même les amis imaginaires veulent pas de moi :lol:). Je ne pense pas que ce soit normal que je ressente les choses ainsi. :erf: (Après la faute vient sans doute en partie de moi, je le conçois.)
 
19 Juin 2011
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@Hawley c'est vrai que je ne sais pas précisément, je suppose juste. Ça peut au moins avoir un impact sur des lectrices qui auraient également un trouble, qui peuvent lire ici "oh c'est trop cool" alors que c'est tout de même déviant (avec les nuances que j'ai apporté précédemment à ce mot hein :shifty:). Je ne sais pas moi et je vois bien que je me perds dans ma réflexion mais toujours est-il que l'article conclut sur l'idée que sa vie semble idéale maintenant qu'elle a accepté son problème : je ne pense pas que c'est un message qui doit être véhiculé car il ne s'agit pas de quelque chose d'anodin ; enfin clairement ce n'est pas une chose positive donc je trouve ça gênant de le présenter de cette façon, je ne vais pas à nouveaux reprendre les analogies que j'ai faites tout à l'heure. Enfin clairement à partir du moment où il y a un problème d'acceptation de la réalité, ben, y a un problème, et impact ou non sur le lecteur, c'est très critiquable comme message ; les limites du "il faut s'aime comme on est keur keur" spécial madmoizelle sont dépassées.
 
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@bonnie , il semblerait que tu ne connaisses pas si bien la question que cela: peut-être que ton pédopsychiatre ne t'a pas expliqué que la surdouance n'était pas une question de supériorité quantitative d'intelligence mais que c'est le mode entier de pensée qui diffère de la norme. C'est vrai que plein de surdoués s'adaptent bien à la société, mais cette différence de système engendre facilement une inadéquation aux structures généralement proposées et des problèmes de sociabilisation avec les pairs (l'hypersensibilité quasi systématiquement couplée à la surdouance n'arrangeant rien). Je suis ravie que tu n'y ais jamais été confrontée, le problème c'est que ton cas est malheureusement loin d'être une généralité. De toute façon tout le monde s'accorde à dire que la moindre différence est prétexte à rejet parmi les enfants, me semble-t-il.
(Si vous voulez des sources je vous renvoie aux travaux de n'importe quel psychologue ou psychiatre ayant traité la question de la surdouance comme Jeanne Siaud-Fachin, Marie Asper-Brack ou François Bak par exemple.)
 
Dernière édition :
19 Septembre 2012
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bonnie;4495386 a dit :
@Hawley c'est vrai que je ne sais pas précisément, je suppose juste. Ça peut au moins avoir un impact sur des lectrices qui auraient également un trouble, qui peuvent lire ici "oh c'est trop cool" alors que c'est tout de même déviant (avec les nuances que j'ai apporté précédemment à ce mot hein :shifty:). Je ne sais pas moi et je vois bien que je me perds dans ma réflexion mais toujours est-il que l'article conclut sur l'idée que sa vie semble idéale maintenant qu'elle a accepté son problème : je ne pense pas que c'est un message qui doit être véhiculé car il ne s'agit pas de quelque chose d'anodin ; enfin clairement ce n'est pas une chose positive donc je trouve ça gênant de le présenter de cette façon, je ne vais pas à nouveaux reprendre les analogies que j'ai faites tout à l'heure. Enfin clairement à partir du moment où il y a un problème d'acceptation de la réalité, ben, y a un problème, et impact ou non sur le lecteur, c'est très critiquable comme message ; les limites du "il faut s'aime comme on est keur keur" spécial madmoizelle sont dépassées.

Ce que je ne vois pas justement c'est en quoi il n'y aurait pas acceptation de la réalité. Ca reste qqch de complètement parallèle par définition, non ?

En fait, là où l'article pèche peut-être finalement c'est que parfois c'est pathologique, et parfois pas vraiment. Le témoignage de la psy explique que c'est un développement "normal", NON pathologique, et la Mad'z parle de dissociation, mais sans préciser le niveau.
 

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