@Laumie
J'ai déjà lu l'intégralité des messages, ne t'en fais pas
et d'ailleurs bien pu me rendre compte que je n'étais absolument pas d'accord avec certains, mais ça.. c'est le principe même d'un forum ^^
Si je t'ai cité, c'est bien parce que j'avais ton message sous les yeux et que j'ai été interpelé par le mot "immaturité". Je n'ai pas le souvenir de l'avoir vu employé par d'autres, mais après tout je peux me tromper. D'ailleurs, ce n'est pas parce que 'd'autres' ont répondu dans le même sens que toi que leurs propos sont forcément paroles d'évangile...
Ces autres réactions auxquelles tu m'invites à me référer traitent essentiellement du fait (en gros) 1) que l'auteure se croit supérieur intellectuellement aux autres (ou un truc du genre) et 2) que l'auteur s'enfonce dans l'autosatisfaction de son originalité par rapport aux autres, etc etc. (je simplifie, on va pas refaire le débat).
Bon. Soit. Mais le fait est que toi même tu estimes que "
c'est pas une forme de maturité, loin de là". Peu importe ce que les autres disent et que ça conforte ce que tu dis : les termes que tu emploies me gênent, point. J'ai tendance à penser que les gens qui en traitent d'autres d'immatures le sont bien plus que ceux qui font l'objet de la critique, surtout lorsqu'on ne connait pas la personne. C'est tout.
Je vais quand même ajouter ma pierre à l'édifice de ce débat houleux en m'adressant à tout-e-s cette fois (sur le point de la supposé revendication de sa supériorité intellectuelle par l'auteure). Je cite l'auteure:
"Je me rappelle qu’à la maternelle je n’avais pas d’amis, en primaire je les comptais sur les doigts d’une main. Le fait que j’aie des capacités intellectuelles un peu supérieures à la moyenne contribuait à attiser le phénomène, mais il n’en restait pas moins que mon plus grand kif, c’était d’être seule et de créer plein d’histoires dans ma tête."
Voici donc le passage débattu. Je ne vais pas dire grand chose, si ce n'est que, selon le témoignage, l'auteure n'avait pas trop d'amis et que sa précocité intellectuelle
CONTRIBUAIT à accentuer cette solitude. Alors, peut être que nous n'avons pas le même dictionnaire. Mais je ne vois nul part le fait que la Madz dise que sa précocité intellectuelle était à l'origine de son exclusion sociale. Je lis seulement qu'il s'agit d'un facteur qui s'est ajouté par dessus. Point barre.
Et pour les gens qui douteraient encore du fait que les capacités intellectuelles puissent influer sur l'exclusion, je les invite à lire ou relire les articles relatifs au harcèlement scolaire.