Edit déplacé ici : @Pelleas je suis désolée mais l'argument "c'est un vieux discours" ne me suffit pas, pour écarter Dworkin. Ses analyses sont très actuelles, suffit d'aller lire ses livres. Tu peux ne pas être d'accord, mais dans ce cas argumente.
Elle parle de prostitution par exemple : y a encore de la prostitution.
Elle parle de violences faites aux femmes : y a encore des violences faites aux femmes.
Et pour Dworkin = US : Dworkin a vécu en Europe, pour info, elle est née aux US mais elle a passé une partie de sa vie ailleurs. Et les US, c'est occidental + patriarcal, donc en plus y a des points communs.
Bref, écarter Dworkin comme ça me paraît un peu léger, surtout sans aucun argument de fond à part "ça date".
Je n’écarte absolument pas le travail de Dworkin. Par contre la citation :"une femme est souvent à un homme de l'assistance publique (donc de la misère)" oui. Et effectivement j'ai dis que cela datait, mais aussi que le système social des états unis (surtout si on regarde en arrière) n'est pas du tout le même que le notre. Que ce soit en matière d'éducation, de santé ou de retraite.
Concernant la vie de Dworkin je vais m'en remettre à wikipedia. Elle aurait effectivement passé une partie de sa vie en Europe, à savoir 4 ans au Pays Bas de 1968 et 1972 entre ses études, les coups de son mari et une vie de sans abris. Le parallele avec son histoire personnelle est évident, je me garderai bien de tout procès d'intention a son encontre, et je n'ai évidement aucun jugement moral vis a vis de ça. Mais est ce que cela légitime le fait "qu'une femme est souvent à un homme de l'assistance publique", soit une phrase ayant le même poids dans tout les pays occidentaux ? Absolument pas. Il suffit de voir la gueule de l'assurance chômage us et le pourcentage de femme au foyer supérieur à celui de la france. Juste ces deux points pèsent contre la généralisation de la citation de Dworkin.
De plus citer d'autres exemples toujours d'actualité n'est en rien un argument objectif pour juger de la pertinence d'un sujet tierce. Oui la prostitution existe encore et il y a toujours des violences faites aux femmes. Dworkin avait vu juste. Mais honnêtement je peux te faire les même conclusions, accoudée au comptoirs, sur la situation de la femme dans 30 ans. Bref. Cela en fait il un argument valable pour dire que Dworkin à forcement raison quand elle dit que les femmes sont souvent (on va donc dire plus de 50% d'entre elle) gravement dépendantes financièrement d'un homme ? Outre que cela a tout d'un biais d'autorité, je ne pense pas.
Donc je suis d'avis que tout ce qu'a pu dire Dworkin n'est pas nécessairement toujours autant d'actualité et applicable de manière égale dans tout les pays occidentaux. Et aussi illustre puisse être la personne citée, je préfère éviter au maximum de considérer une citation comme un argument valable. Encore plus sortie d'un contexte social/temporel.
Apres oui il y a des femmes dépendantes de leurs maris. Certaines risquant effectivement de tomber dans la précarité, c'est une réalité. Mais il ne faut pas mettre sur le même plan la précarité financière et la perte de confort suite à, par exemple, une séparation. Et je vais certainement être cassante, mais si une femme (ou un homme d'ailleurs) juge comme pertinent la taille d'un compte en banque dans le choix de son futur mari, déjà c'est un triste constat qui donne raison à pas mal de mascu/incel, mais je trouverai surtout qu'elle à un système de valeur disons ... discutable. Et qu'elle choisit elle même de se passer la laisse au cou en devenant dépendante d'un homme.
Si mes messages t'ennuient, comment dire.... je t'engage à ne pas les lire. Simple, non ?
Et un dernier truc : les excuses, ça marche mieux quand elles ne sont accompagnées d'une pique. Ton "je souffle parfois de lassitude derrière mon écran"
mais d'où tu te permets de juger de la qualité de mes messages en fait ? Deux posts de suite ! Souffle si tu veux, hein, je veux pas t'empêcher de mépriser mon point de vue. Mais je vois pas l'intérêt de me faire part de ton mépris pour ce que je pense.
Encore une fois je ne méprise pas ton point de vue. Ou alors c'est que nous n'avons pas la même définition du mot. Car ton discours est tout à fait légitime et je ne le considère aucunement comme indigne d'attention. De la lassitude par rapport à une certaine redondance cela oui.
Et sur le fait de juger ou non de la qualité de tes messages, je te répondrais qu'il s'agit juste de
ma perception personnel quand à la pertinence de tes propos. Etant un être humain doué d'une conscience et d'un esprit critique (comme n'importe qui en fait) et étant engagée dans une discussion avec toi, je suis au regret de t'annoncer que je peux ne pas être d'accord avec toi ... et le formuler. Et ce n'est pas pour essayer de passer pour la gentille de l'histoire, mais je n'ai pour le coup absolument aucunes animosité envers toi.