J'ai été vierge jusqu'à 22 ans

[Linka]

C'est "relativement" simple, tu entres en introspection, tu te définis comme TOI tu veux être. Ensuite, tu regardes autour de toi, tu vires toutes les personnes qui te sont toxiques de ton entourage.
Tu évites au possible tout ce qui est néfaste à ton égard.

C'est ce que je fais, sauf qu'au bout du compte je n'ai pas envie de passer ma vie seule sans amis ni famille. Parce que même si ces gens là ne me jugent pas le moins du monde négativement, je sais qu'un jour ils se poseront des questions, on me demandera tout le temps pourquoi je n'ai jamais eu de copain, (déjà que les gens qui sont célibataires à plus de 30 ans se font assez embêter..). Je crains de devenir un phénomène de foire.

On me regardera -même inconsciemment- avec pitié et incompréhension. D'un côté je comprends que ça surprenne parce que mon cas sort vraiment de l'ordinaire. C'est juste que j'aimerais ne pas être vue comme une anomalie de la nature.
Ça va bien plus loin que l'anti-conformisme style je mets des vêtements différents, je ne pense pas comme la masse, ça c'est déjà mon cas et ce n'est pas un problème...Mais là il n'y a quand même que 2% (si mes souvenirs sont bons) de gens qui n'ont jamais d'expérience sexuelle dans leur vie. C'est plus que de l'anti-conformisme, c'est un tabou. Si c'était aussi simple que ça de briser un tabou ça se saurait..Enfin voilà je vais pas répéter le post de Caliodë parce qu'elle l'a déjà super bien dit.

Au final c'est ma volonté qui m'importe le plus, et coûte que coûte j'irai au bout de mon choix de vie. Mais si je pouvais au passage ne pas avoir à couper les ponts avec des gens chers et ne plus avoir de vie sociale, je m'en porterais mieux..

 

[Caliodë]

C'est "relativement" simple, tu entres en introspection, tu te définis comme TOI tu veux être. Ensuite, tu regardes autour de toi, tu vires toutes les personnes qui te sont toxiques de ton entourage.
Tu évites au possible tout ce qui est néfaste à ton égard.
J'ai pas de schéma qui englobe tout, donc j'vais parler un peu de ma vie.

Pour commencer, j'ai eu une mère complètement stéréotypée, raciste au possible qui se disait tolérante. Un entourage un peu similaire. J'ai 24 ans, j'ai déménagé 25 fois environ depuis le début de ma vie, j'ai peu d'amis et que des gens qui ne se prennent pas la tête, sur qui je peux compter. J'ai évincé quelques dizaines de personnes de ma vie, dont ma famille. Je ne regarde pas la télé, ni les magazines féminins. Je ne suis pas la mode, je suis ce que je veux être et personne, je dis bien personne, n'a à me juger. J'ai eu pas mal de conquêtes, j'en parle librement et si je vois du mépris ou de la pitié dans le comportement de la personne en face, elle dégage.

Ensuite, ça n'englobe pas les problèmes de société (comme cette femme qui ne trouve personne qui veuille bien la stériliser) certes, je suis toujours confrontée au jugement des employeurs, mais s'ils m'embauchent pas j'm'en tape, je trouverai ailleurs. Pour ce qui est du reste, j'ai la chance d'habiter dans une grande ville, donc si un médecin n'approuve pas mon mode de vie et ne veut pas me prendre en charge, j'en trouverai un autre, c'est pas ce qui manque.

Après, j'avoue n'avoir eu le déclic que vers 22-23 ans, mais j'me sens tellement mieux...

Tu peux te dire que c'est terriblement égoïste de penser ainsi, mais si tu ne penses pas à ton bien être, personne ne le fera. Et personne n'est irremplaçable, des gens bien il y en a à foison.

Bref, comme dit, j'ai pas de recette miracle, c'est à chacun de faire son petit bonhomme de chemin.

(Je sais pas si j'ai bien expliqué, c'est écrit comme c'est sorti, vachement brouillon en somme)

P.S. : c'est beaucoup plus confortable de rester dans une position de dépendance au regard des autres, mais à long terme c'est juste chiant et paralysant, nous rêvons tous de vivre notre vie telle qu'on l'entend, passer d'une situation à l'autre n'est qu'une épreuve, libératrice au possible.

Si tu réussis à vivre comme ça, j'en suis sincèrement ravie pour toi. Mais déjà, un certain nombre de choses ne sont pas faciles à réaliser (ce que j'ai souligné) pour la plupart des gens, et surtout, je ne pense pas que cela soit souhaitable pour la plupart des gens.
Par exemple : ma famille est super, assez ouverte et tolérante, en plus d'autres qualités individuelles qui font que je les aime. Et bien si je leur anonçais, comme ça, que je n'ai aucun désir sexuel et que je n'ai rien contre l'idée de rester vierge tout ma vie (ce n'est pas le cas, en vrai je suis une grosse frustrée du slibard, mais je donne cet exemple parce que NimeY l'a bien décrit), ils ne comprendraient pas. Peut être qu'avec le temps ils accepteraient, mais je pense qu'ils ne comprendraient pas. Parce que c'est une famille très décomplexée, sans tabous, pour qui il est important d'être épanoui dans sa vie sexuelle. Est-ce que pour autant je devrais les sortir de ma vie ? Je ne pense pas. Et ce n'est pas une question de "dépendance aux autres", c'est juste que je tiens à eux.
Alors oui, il est souhaitable de ne pas donner une importance trop grande au regard des autres... Je pense que cette phrase doit surtout être prise en compte pour les personnes dont le besoin d'approbation sociale est pathologique.
Mais la pression sociale est relativement inévitable... Je pense qu'il est plus facile et plus sain, bien que plus long, de modifier la norme de façon collective, que de s'exclure socialement de façon individuelle.

C'est ce que je fais, sauf qu'au bout du compte je n'ai pas envie de passer ma vie seule sans amis ni famille. Parce que même si ces gens là ne me jugent pas le moins du monde négativement, je sais qu'un jour ils se poseront des questions, on me demandera tout le temps pourquoi je n'ai jamais eu de copain, (déjà que les gens qui sont célibataires à plus de 30 ans se font assez embêter..). Je crains de devenir un phénomène de foire.

On me regardera -même inconsciemment- avec pitié et incompréhension. D'un côté je comprends que ça surprenne parce que mon cas sort vraiment de l'ordinaire. C'est juste que j'aimerais ne pas être vue comme une anomalie de la nature.
Ça va bien plus loin que l'anti-conformisme style je mets des vêtements différents, je ne pense pas comme la masse, ça c'est déjà mon cas et ce n'est pas un problème...Mais là il n'y a quand même que 2% (si mes souvenirs sont bons) de gens qui n'ont jamais d'expérience sexuelle dans leur vie. C'est plus que de l'anti-conformisme, c'est un tabou. Si c'était aussi simple que ça de briser un tabou ça se saurait..Enfin voilà je vais pas répéter le post de @Caliodë parce qu'elle l'a déjà super bien dit.

Au final c'est ma volonté qui m'importe le plus, et coûte que coûte j'irai au bout de mon choix de vie. Mais si je pouvais au passage ne pas avoir à couper les ponts avec des gens chers et ne plus avoir de vie sociale, je m'en porterais mieux..

Tu ne voudrais pas faire un témoignage ? Parce que on entend peu parler des gens dans ton cas, ce serait interessant )

 

[Bonesfree]

Tu parlais de moi ?

Ah non non je parle qu'en général je trouve ça beau je ne visais personne

 

[Balkis]

Je ne sais pas si mon témoignage va apporter quelque chose d'important, mais j'ai besoin de me manifester en tant que vierge de 20 ans.

Voilà, j'ai vingt ans, aucune relation amoureuse ni sexuelle à mon actif. Et de mon côté je le vis bien.
Dans le sens où je en suis pas tout le temps en train de me demander si j'ai un problème.

Je suis claire avec moi maintenant. Je suis timide, et personnalité évitante, ce qui réduit mes rencontres. Je n'attends pas "le bon", enfin ça dépend quel bon. Moi j'attends le bon compatible chimiquement. Je n'envisage pas de faire l'amour juste pour l'avoir fait, avec un mec qui ne me plait pas. Non merci.

Oui des fois je subis la pression de la société, parce qu'elle est là. J'ai peur du regard des autres, oui. Je m'invente un ex lors de discussions avec des mecs plus vieux qui viennent me draguer.
Pourquoi? Hé bien oui, je n'assume pas le fait d'être vierge à 20 ans, car je redoute des réactions connes comme citées dans l'article. Mais est ce que ça me provoque un mal être profond? Non.

Sauf que j'ai envie de baiser follement. Est ce que j'en perds la tête? Non, pas encore
(Enfin, si je croise Marat Safin, peut être que là je ne répondrais plus de moi.)

 

[.Aria]

Des fois, je me dis que je n'ai pas toujours été très logique en fait, haha. J'étais avec mon premier véritable amoureux depuis mes 15 ans mais on n'avait jamais couché ensemble, même si, concrètement, on ne jouait pas non plus aux cartes quand on dormait ensemble. Je n'ai jamais eu envie d'aller plus loin que ça avec lui.

Et puis, l'été de mes 20 ans, j'ai flashé sur un mec qui bossait avec moi (pour un emploi saisonnier aussi). J'ai quitté mon copain de l'époque pour lui et même pas deux mois après, on couchait ensemble. C'était donc ma première fois mais par contre pour lui, c'est impossible de compter. Je ne le savais pas encore mais c'était le genre de mecs à ne plus avoir de relation sérieuse depuis que sa copine l'avait quitté. Je suis mal tombée on va dire ! Pourtant, je ne le regrette même pas. Et ça m'a vraiment pas traumatisée de ne pas avoir couché avant d'avoir 20 ans...

(pas citer !)

 

[MyAlgebra]

Même si ça part d'un bon sentiment, je trouve qu'il n'y a rien de pire que les gens qui essayent de te rassurer en disant : "tu verras, ça viendra quand tu t'y attendras le moins".

C'est à la fois un choix et pas un choix. Un choix parce que clairement je n'ai pas envie de me forcer simplement pour pouvoir dire que c'est fait, et que je préfère attendre d'être avec quelqu'un avec qui je me sente à l'aise. Et pas un choix parce que ma situation fait que je ne rencontre pas beaucoup de gens, et que voilà tout simplement je n'ai pas rencontré la personne avec qui je me sentirai suffisamment bien pour passer le cap.

Sinon, je dois dire que j'ai des amis supers sur la question, du coup la plupart du temps je ne vis pas mal ma situation. Je parle même librement de sexe avec eux, ce n'est pas du tout un tabou. Mais évidemment quand je sors de ce cercle restreint c'est plus compliqué, et j'ai toujours peur des réactions donc je me tais en général.

Je rejoins d'autres Madz, au-delà de l'acte en lui-même (et même si oui le besoin physique est là aussi), c'est souvent la solitude qui pèse, le manque de tout ce qui fait une relation.

 

[Anne D]

Merci pour cet article, qui me fait me sentir moins seule mine de rien. Alors non, l'âge n'est pas important, et oui l'important c'est la façon de le vivre. Je vais sur mes 24 ans et je suis vierge. Le plus souvent j'ai l'impression de porter ça comme un étendard subi, honteux, emmerdant. La phrase "j'ai ... ans et je suis vierge" je me la répète depuis que j'ai 16 ans. Et chaque anniversaire rajoute un petit poids à mon complexe.

Mais maintenant, ce que je voudrais (oui c'est être "dans la norme", si je suis honnête il y a de ça bien sûr, c'est plus simple d'être "dans la norme") Mais même, je voudrais juste être avec quelqu'un. Et puis juste passer le cap, par curiosité, comme un rite initiatique... Après, je ne me voile pas la face, ce sera d'autres problèmes, mais bon !
Il n'y a pas de jugement possible, comment peut-on juger quelque chose de si personnel ? Pour certaines le complexe se fait au niveau de la virginité, l'angoisse prend forme là. Pour d'autres il se fera sur le physique, le poids, les capacités scolaires... La norme n'existe pas quand on souffre de quelque chose, même si j'ai sans doute participé à la mise en place de mon fonctionnement.

Je complique peut-être un peu les choses mais le mot principal c'est merci, parce que je commençais à me sentir vraiment seule. Même si mes copines me disent qu'il y a plein de filles comme moi, je me demandais où elles se cachaient !!

 

[zohra_larousse]

exactement dans le meme cas au meme age. Ma premiere fois a eut lieu à mes 22 ans. A ce moment j'en avais honte, je mentais sur les soi disant copains serieux que j'avais eu etc, et meme mon premier amoureux avc qui je l'ai fait n'a mm pas su que j'etais vierge. J'avais honte.
Mais aujourd'hui ma vision des choses a changé, je suis mm fière de l'avoir été plus tard que la myenne.

 

[100drillon]

C'est un peu con comme question et je sais pas si quelqu'un l'a déjà posé mais, comment il a fait pour pas s'être rendu compte que tu étais vierge?
Ça m?étonne un peu ^^

Personnellement, ça avait beau être un coup d'un soir, je sais qu'il ne s'en ait pas rendu compte.

Pour moi, il y a 2 façons d'être prête:
* en avoir envie (pression extérieure," j'en peux plus", "C'est LUI",...)
* être vraiment prête (s'être déjà touchée, savoir ce qu'on attends de sa vie sexuelle,... peut-importe la nature du premier)

Dans l'immense majorité des cas, les filles pour qui la première fois se passe sans encombre viennent de la 2ème catégorie.
Pour moi, la douleur & co ne sont en fait que des manifestations physiques de la peur de passer à l'acte (raison pour laquelle je préférais que ma 1ere fois se passe avec un inconnu: pas de pitié, pas de jugement, pas de questions,...). J'en avais vraiment envie ce jour là (au sens psychologique comme physique du terme), raison pour laquelle à mon avis, c'est passé comme une lettre à la poste (excusez-moi l'expression). Et puis, il n'y a pas besoin de l'avoir déjà fait pour avoir un imaginaire sexuel et être libérée au pieu (films, lectures, discussions entre copines,...).

En fait, tout dépends si tu veux qu'il le sache ou pas...

 

[Lillilabête]

Mais la pression sociale est relativement inévitable... Je pense qu'il est plus facile et plus sain, bien que plus long, de modifier la norme de façon collective, que de s'exclure socialement de façon individuelle.

Pour vous répondre sur ce point, à NimeY et toi, j'ajouterai que je ne suis absolument pas exclue socialement. J'ai un copain, une vie professionnelle, j'ai gardé contact avec les membres de ma famille qui en valent la peine.
La virginité c'est pas une tare, on en fait tout un plat pour pas grand chose au final. Après oui, il y a des gens malheureux de rester vierge toute leur vie, mais si on se met directement à croire qu'on va finir comme ça, c'est se prendre la tête pour rien.

La première fois n'est qu'une étape surmontable.
Vous êtes jeunes, et vous vous sentez exclue de la norme... Quand vous arriverez à intégrer que la normalité, c'est juste un modèle de base qui nous permet de pas trop faire de conneries, à ne pas prendre au sérieux plus que ça, ce genre de chose n'aura plus aucune importance (et à mon avis à ce moment là vous n'aurez plus à vous poser ce genre de questions, parce que vous ne serez probablement plus dans cette situation, et aussi parce qu'il faut avoir pris de sacrées claques - métaphoriquement - dans la gueule pour tout envoyer chier sans remords).

 

[Caliodë]

Pour vous répondre sur ce point, à NimeY et toi, j'ajouterai que je ne suis absolument pas exclue socialement. J'ai un copain, une vie professionnelle, j'ai gardé contact avec les membres de ma famille qui en valent la peine.
La virginité c'est pas une tare, on en fait tout un plat pour pas grand chose au final. Après oui, il y a des gens malheureux de rester vierge toute leur vie, mais si on se met directement à croire qu'on va finir comme ça, c'est se prendre la tête pour rien.

La première fois n'est qu'une étape surmontable.
Vous êtes jeunes, et vous vous sentez exclue de la norme... Quand vous arriverez à intégrer que la normalité, c'est juste un modèle de base qui nous permet de pas trop faire de conneries, à ne pas prendre au sérieux plus que ça, ce genre de chose n'aura plus aucune importance (et à mon avis à ce moment là vous n'aurez plus à vous poser ce genre de questions, parce que vous ne serez probablement plus dans cette situation, et aussi parce qu'il faut avoir pris de sacrées claques - métaphoriquement - dans la gueule pour tout envoyer chier sans remords).

Je pense qu'on ne s'est pas bien comprises Je ne vis pas ma virginité comme une tare, elle est d'ailleurs plus une conséquence de certaines appréhensions qu'une cause (à la base). D'ailleurs, je ne me sens pas contrainte directement par la norme dans le sens où ce n'est pas tant "l'avis de la société" mais "l'avis de la personne qui sera en face de moi" qui compte le plus à mes yeux. Sauf que cette personne a un avis probablement basé un minimum sur la norme.
Sinon, je pense que tu as raison pour la norme, c'est "un modèle de base qui nous permet de pas trop faire de conneries", même si je ne l'aurais pas formulé comme ça. Sauf que le "n'a pas trop d'importance", c'est là où je pense que tu sous-estimes son effet sur la plupart des gens. Nous vivons en société GRÂCE aux normes, on ne passe pas outre si facilement. Avoir conscience qu'elles sont restrictives, c'est déjà pas mal.

 

[Syxteen]

Je vais écrire quelque chose qui va faire frémir l'ensemble du site Madmoizelle mais il existe une normalité... Donc, un mec ou une fille qui se retrouve vierge à 25 ans a clairement intérêt à se trouver une bonne excuse en 2012, il le sait.

Je pense que malheureusement on confond "normalité" ou "norme" et "moyenne", et d'ailleurs si ces moyennes n'étaient pas publiées chaque année, beaucoup trouveraient que leur "virginité tardive" serait anodine et la vivrait sans problème à mon avis...

Je pense qu'on est passé d'une société hyper cadrée au niveau des relations amoureuses, genre "interdiction de faire l'amour avant le mariage" à une société qui s'est beaucoup libéralisée sur le plan sexuel et des moeurs. Tant mieux, bien sûr, mais du coup à la longue je pense qu'aujourd'hui ça a produit un phénomène inverse qui a créé un effet pervers: la société est devenue comme beaucoup l'ont dit hypersexualisée (on te sort limite une nana à poil pour vendre des yaourts, ou pour tourner des lettres dans des jeux TV), et en plus aujourd'hui, il faut tout avoir tout de suite dans cette société de consommation (et oui, pour moi c'est lié). On doit faire comme si on n'avait plus rien à apprendre: quand j'entends parfois des ados parler, tu te demandes si elles n'ont pas déjà tout vécu à 16 ans, je sais pas si elles veulent copier Carrie Bradshaw ou quoi...

Du coup si quelqu'un donne l'impression de ne pas être aussi libéré sexuellement qu'il pourrait l'être, il est directement catalogué comme quelqu'un d'"anormal" ou de coincé. Ce qui explique qu'il y ait pas mal de mythos, je suppose que c'est pas évident d'être "montré" du doigt" en permanence.

Alors que la vraie liberté ne serait pas plutôt de faire ce qui plait quand ça nous chante au lieu de coller à des normes et des moyennes?

Enfin bon courage à celles qui le vivent mal, et pour celles qui assument, continuez, vous avez raison d'être fières de vos choix, et dans tous les cas on regrette plus sa précipitation en général que sa patience!



PS:

...Sachant que toutes mes copines de collèges ont perdu leur virginité vers 12/13 ans...

Euh... C'est super tôt quand même, non? Une ou deux ok, mais toutes?