J'ai le syndrome de la provinciale : je me sens « plouc » à Paris

[-Loreleï-]

Mais en vrai il y a aussi des gens qui n'ont pas des salaires mirobolants qui vivent à Paris. Je ne comprends pas de lire tout le temps ça. J'ai une copine qui est gardienne au Louvre, j'ai des potes qui sont barmans, j'ai une pote qui enchaîne des petits CDD, et tous vivent Paris intramuros et profitent très bien de la vie parisienne. Le seul truc c'est qu'ils vivent dans de petits appartements, et quand on a pas l'habitude c'est perturbant. Mais pour certaines personnes ce n'est pas du tout un souci et avoir de l'espace les angoisse.

Sinon pour les parisiennes "toujours à la pointe de la mode", j'ai l'impression de lire une description écrite par Carrie Bradshaw Surtout qu'en ce moment la mode c'est de s'habiller en fripes, aux puces, etc., donc non ça ne coûte pas nécessairement un bras.

Et je ne sais plus qui parlait du fait que Paris n'offre qu'une culture élitiste et rien de gratuit, en comparant à La Friche Belle de Mai de Marseille, mais je propose à cette personne de faire un tour à La Villette (cinéma, musique), aux Grands Voisins, au Ground Control, et encore tant d'autres événements cools et gratuits que propose la ville (suffit de se renseigner). Récemment encore je faisais un adventure game gratuit organisé par le Louvre au Jardin des Tuileries, qui durait quand même tout l'été, ouvert à tout le monde, et super facile à réserver. Donc pas un truc de niche.

 

[schizophrenia]

@-Loreleï- : En vrai, je ne vois pas comment on peut se loger avec un smic sur Paris. Enfin perso, j'ai essayé, et je n'ai pas réussi. Il y a une règle qui fait qu'on est dans l'obligation de gagner trois fois le loyer, donc avec 400 euros on a, au mieux, une chambre de bonne avec toilettes sur le pallier. Donc oui, on peut vivre dans de petits espaces, mais je trouve ça indigne de laisser des gens dans si peu d'espace. Et encore, une de mes potes agent immobilier m'explique que sur une chambre de bonne classique, 9 mètres carrés, dans le onzième, elle a plus de 800 demandes (on est pas dans le petit appartement, on est dans la cellule de prison). La concurrence est rude donc sans garant, sans CDI, sans garanties : se loger devient un enfer. Je vais pas raconter toutes mes anecdotes de proches mais vraiment, certains n'ont aucun critère en terme d'espace et pourtant ils ne trouvent pas. Je payais 800 euros mon 20M2, dans le vingtième pour donner un exemple. Le cas de ta pote est pas le cas de tout le monde : aucune agence n'accepte quelqu'un en CDD. Il y a ce très bel article du monde sorti aujourd'hui sur le fait que dans certains arrondissements centraux (mais pas que), des écoles ferment manque d'élèves. La pression des prix y est trop forte, et l'effet "airbnb" tend encore plus l'offre de logement disponible.

Justement c'est marrant que tu prennes l'exemple du Ground Control comme "lieu de culture alternatif" et gratuit. Parce que justement le Ground control à la base c'est un lieu associatif qui essayait d'avoir un impact positif sur la vie de quartier (et ne s'adressait pas à des jeunes start-uppers bien lookés). Comme à chaque fois qu'un lieu culturel sympa ouvre à Paris, c'est récupéré, là par la SNCF, et ça devient un endroit avec des food-trucs et où tu payes ta pinte de kro 8 balles. Sans parler du vigile à l'entrée qui fait un petit check de ta tenue avant. Ses espaces (tu cites les grands voisins), sont quand même sympa mais honnêtement, j'en vois dix à tout casser (le glazart, l'aérosol, le jardin suspendu, la gare etc) ce qui est peu (comparativement à des villes comme hambourg ou à bruxelles) fonctionnent sur le même mood : des consos hyper chères et parfois des dj set payants. Je vois de moins en moins la différence d'ailleurs, tout finit par se ressembler, notamment la programmation. La aussi, je pense que pour les gens que ça intèresse, Télérama a fait ce très bon sujet sur le barman de "La féline", bar emblèmatique de la contre-culture parisienne qui ferme ses portes. J'adorais ce vieux rade, où tout le monde payait des coups à tout le monde et où l'ambiance était peu commune (qu'on kiffe ou pas). Il dit un truc très juste : "depuis plus de quinze ans, je vois comment cela évolue : les patrons de bars ont été remplacés par des gérants issus d’écoles de commerce. " Il évoque plus tard : " La Mécanique ondulatoire et le Pop In ne peuvent plus faire de concert. Il y a une disparition de cette niche rock’n’roll à Paris, due au fait qu’on ne fait pas du jazz acoustique et que, oui, les rockers font encore peur aux autorités ! C’est une régression totale. Moi, je voulais juste tenir un bistrot dans mon quartier de Ménilmontant avec de la musique, un lieu vivant et populaire. J’ai remplacé l’accordéon par les guitares électriques. Mais c’est foutu : le fameux bistrot de quartier est mort !" Enfin je disperse parce que tu parlais du "gratuit" à Paris mais je me sens touchée par cette perte d'identité.

 

[-Loreleï-]

@schizophrenia je ne dis pas que c'est normal de vivre dans 15m2 mais qu'il y a pas mal de gens - dans mon entourage au moins- qui vivent avec un très petit salaire et sans parents derrière. C'est un choix de vie pour certains.

(Je suis d'accord avec toi sur le reste mais je crois qu'il y a encore des choses un peu préservées quand même. Et on vit dans le même quartier )

 

[123pourquoi]

@schizophrenia Ce que tu dis au sujet de l'uniformisation ça me fait penser que j'avais été choquée du manque de diversité culturelle à Paris, ou plutôt auprès des parisiens... Comme si les gens avaient tous +/- les même centres d’intérêt et même loisirs... (comprendre : beaucoup plus qu'ailleurs). Ca m'avait vraiment marquée... (Et du coup j'avais un peu un sentiment contraire à celui de se sentir "plouc", je me sentais plus cultivée que bien des gens, car avec une culture plus large et diversifiée...). Du coup ce que tu dis tu les lieux "différents" qui ferment ça ne me surprend pas.

La qualité de vie parisienne est de toute façon très régulièrement mise en cause : Paris à perdu 25% de ses médecins entre 2005 et 2015, et 85% des cadres souhaitent quitter l'IdF et l'envisagent (lu dans un article du Monde la semaine dernière) => les gens qui ont le plus le choix veulent se barrer. Ca devient invivable même pour ceux qui ont la fibre citadine.

 

[The Trve Freyja]

@Sievari : quand tu dis que lorsqu'on vit en banlieue, on n'a ni le temps ni l'argent pour profiter de ce que Paris a à offrir, il ne faut pas généraliser Au contraire, pour ma part comme le coût de la vie y est moindre, je me fais beaucoup plus d'économies depuis que je vis en banlieue ; en outre - et c'est ce qui m'a fait tiquer - Paris n'est pas situé à l'autre bout de la planète non plus ! Un p'tit coup de RER et hop, les voici, les joies de la capitale Enfin, quand je vivais à Paris cette ville était pour moi synonyme de stress, mais depuis que j'y retourne pour les sorties je redécouvre ses côtés agréables !

 

[Chrysopase]

Alors rassure-toi, ça existe par exemple aussi en Alsace où on t'appose le charmant (non) "Français.e de l'intérieur"

Et en Corse on dit les "pinsut" ou les "continentaux" pour tous les non-Corses, c'est dans le même style!

Étant arrivée en banlieue parisienne vers mes 6 ans, je fais partie de cette catégorie intermédiaire qui n'est pas considérée comme une "vraie parisienne" par les parisiens intra-muros, mais qui est vue comme une parisienne par tout le reste de la France

Spoiler: Critiques qui font un peu mal

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Mais pour prolonger la discussion, j'ai fait une expérience intéressante il y a quelques années: passer de la banlieue proche à la banlieue lointaine! Je ne pensais pas que cela allait changer grand chose, et en vérité, j'ai repéré plein de différences de mode de vie. Quand je vivais chez mes parents, j'étais à 15-20 minutes du centre de Paris en RER, et je me sentais tout de même vraiment parisienne dans la mesure où dès que je suis devenue étudiante, la plupart de mes activités se faisaient à Paris: les cours, les sorties, les soirées, etc. J'allais à Paris tous les jours et je ne rentrais dans ma ville de banlieue que pour dormir le soir. Alors certes, pour les parisiens pur jus j'étais une banlieusarde, mais mon mode de vie n'était pas extrêmement différent du leur (d'autant que j'avais pas mal de copines qui pouvaient m'héberger sur Paris après les concerts ou les soirées.)
Après mes études, je suis allée vivre dans une banlieue plus éloignée qui est vraiment dans une situation intermédiaire entre agglomération parisienne et monde rural. Je suis à 35/40 minutes du nord-est de Paris en train, mais il y a des champs et des exploitations agricoles à même pas 5 minutes de chez moi. La première chose qui m'a étonnée, c'est qu'il s'agit vraiment d'une ville "indépendante": contrairement à mon ancienne banlieue-dortoir, toutes les activités sont dispos sur place, il y a un vrai centre-ville, etc. Il n'y a pas la nécessité d'aller sur Paris dès que l'on a besoin de quelque chose. Cela peut paraître bête, mais ce qui a été un gros changement pour moi, c'est de ne pas aller à Paris en RER quand je voulais faire un tour dans une librairie, mais d'y aller dans ma ville, à pieds! ^^

Mais ce que je trouve le plus étonnant, c'est que les gens qui habitent dans ma ville actuelle sont vraiment "divisés" entre banlieusards-parisiens (comme moi) et non-parisiens, mais ce n'est pas lié au lieu d'habitation (puisque c'est le même!), c'est vraiment corrélé au travail. Il y a d'un côté ceux qui vivent là mais qui bossent sur Paris et y vont tous les jours, et de l'autre, ceux qui bossent dans le coin et pour qui Paris est une entité très lointaine. Cela me fait tout drôle de discuter avec ces derniers car ils ne se considèrent pas du tout comme des parisiens, ils balancent des clichés dépréciatifs sur les parisiens à tout va, et quand ils doivent se rendre à Paris, ils le vivent vraiment comme une expédition lointaine et complexe, se sentent perdus dans le métro, etc. Alors que de mon côté, même en étant à deux pas des champs de blé, je me considère toujours comme une parisienne, j'y passe la plupart de mon temps et je me sens vraiment chez moi dans certains quartiers que je connais bien! Comme quoi... Ce sont des perceptions très subjectives et qui sont vraiment liées à un mode de vie dans sa totalité (emploi, parcours personnel, etc.) bien plus qu'au lieu où on habite!

En tous cas, il me semble aussi que la madz qui témoigne a côtoyé un milieu parisien assez bourgeois/hipster... Mais ce milieu est en train de devenir le milieu dominant, en effet, vu le coût de la vie et la gentrification progressive des quartiers populaires. En tous cas j'espère qu'elle se fera des amis plus cools qui la feront se sentir chez elle

 

[Hécamédé]

Comme d'autres l'ont dit : c'est surtout une question d'entourage que de ville. Je n'ai jamais vécu à Paris et pourtant j'ai eu plein d'occasions de me sentir plouc ! Entre les copines qui ont des ambitions importantes alors que je suis "juste" prof , entre des gens qui m'adressent la parole qu'au minimum (à condition que ce soit moi qui fasse le premier pas , car eux ça les tuerai de m'adresser en premier une politesse hihi) et qui me font bien ressentir qu'on "n'est pas du meme monde" mes parents et moi , car on n'a pas le même Salaire ... Non vraiment j'ai déjà ressenti ça (même puissance mille) dans ma ma province, pas besoin d'aller à Paris...

 

[StellaMars]

@-Loreleï- : En vrai, je ne vois pas comment on peut se loger avec un smic sur Paris.

Bon globalement y'a beaucoup de trucs avec lesquels je ne suis pas d'accord mais encore plus avec ça. J'ai oscillé entre vie étudiante et chômage pendant 7ans à Paris à galérer à joindre les deux bouts, et le seul problème que j'ai eu pour me loger c'est accepter de faire ce que tout le monde fait : des faux. C'est pas compliqué, ça se fait très vite, et tu peux facilement afficher un salaire net de 1500€ pour une place en coloc à 500. Point. C'est juste être débrouillard en fait. Après oui c'est plus chiant qu'ailleurs (à part Londres, Johannesburg, NY, SF pour ne citer qu'elles), mais ça se fait.

Et niveau endroit "gratuits" et populaires, ce n'est pas propre à Paris : les lieux s'uniformisent, la manière de traiter les friches devient une sorte de "devoir de faire" valable pour tout le monde (je travaille sur un projet pour une petite ville dans le Nord qui souhaite reprendre EXACTEMENT les mêmes codes que l'ensemble des projets "participatifs / heinekein" parisiens sans comprendre que l'origine de ces projets quand il réussissent, c'est avant tout qu'ils sont le résultat d'émergence d'idées qui ne viennent pas du politique), c'est un fait général et pas seulement français. Enfin je trouve que ça fait un peu vieux de la vieille que de prétendre que c'était mieux avant et que la culture se perd car des milliards de lieux l'accueillent de manière moins clivée qu'auparavant. Le rock a déménagé, comme d'autres l'ont fait avant lui. Mais franchement vu le désir général de vouloir redonner du sens aux lieux et à l'existence de manière générale, je trouve qu'on a pas franchement à se plaindre. Quand on étudie l'évolution des villes, c'est un cycle permanent de va et vient, de construction et destructions.

Ah et arrêtons les fantasmes. Ground control n'a JAMAIS été un lieu associatif libre. JAMAIS. Avant de tout raser pour y construire des immeubles, la SNCF avait signé pour l’été 2013 (?) une convention d’occupation temporaire avec une team composée de 2 vieux routards de l’orga de la nuit parisienne (Denis Legat, 50 ans, et Fabrice Terrier, l’ancien directeur de l’Elysée Montmartre). Ces deux personnes sont à l’origine entre autres du « Bal » de l’Elysée Montmartre ou des « Nuits électros » du Grand Palais sponsorisées par SFR. Pour fonder Ground Control, ils ont appelé à la rescousse une boite de booking ayant la cote dans la hype parisienne pour gérer la programmation du lieu. Donc c'était MONÉTAIRE. Adressé à une clientèle à fort pouvoir d'achat dans un quartier moins huppé, et ayant vocation à faire prendre de la valeur à un foncier en lui donnant de la visibilité. C'est un processus de préfiguration en aménagement tout à fait traditionnel en fait... Et ils ont refait la même dans une halle du 12e vers Gare de Lyon, c'est assez chouette (et plus familial).

Ça fait 13ans que je vis à Paris, je ne l'ai jamais vécu comme l'auteure de l'article, à part ma première année car j'étais en prépa littéraire et que j'étais entourée de cons. Parce que j'étais entourée de cons justement. Bon maintenant j'ai envie de quitter la ville car je ne me vois pas élever des mini-mois ici, mais c'est un autre problème (coucou les 10 000€ au m² à l'achat).

 

[lilianea]

Je suis née à Paris et j'y ai toujours vécu, mais jamais je me serais permise de faire ce genre de remarques. Tu es tombée sur des gens qui te jugent.
Je n'aime ni les jugements ni qu'on mette les gens dans des "cases".

Et pour moi Paris ce n'est pas le rêve, j'aimerais bien aller vivre dans le Sud

 

[schizophrenia]

Bon globalement y'a beaucoup de trucs avec lesquels je ne suis pas d'accord mais encore plus avec ça. J'ai oscillé entre vie étudiante et chômage pendant 7ans à Paris à galérer à joindre les deux bouts, et le seul problème que j'ai eu pour me loger c'est accepter de faire ce que tout le monde fait : des faux. C'est pas compliqué, ça se fait très vite, et tu peux facilement afficher un salaire net de 1500€ pour une place en coloc à 500. Point. C'est juste être débrouillard en fait. Après oui c'est plus chiant qu'ailleurs (à part Londres, Johannesburg, NY, SF pour ne citer qu'elles), mais ça se fait.

Ça fait 13ans que je vis à Paris, je ne l'ai jamais vécu comme l'auteure de l'article, à part ma première année car j'étais en prépa littéraire et que j'étais entourée de cons. Parce que j'étais entourée de cons justement. Bon maintenant j'ai envie de quitter la ville car je ne me vois pas élever des mini-mois ici, mais c'est un autre problème (coucou les 10 000€ au m² à l'achat).

D'un côté tu parles du fait que "non" ce n'est pas si galère que ça de vivre à Paris avec un smic, de l'autre tu parles du fait que ça coûte 10.000 euros le mètre carré à l'achat. C'est pas évident pour tout le monde de "dénicher" un coloc : encore faut-il avoir les bons réseaux, l'âge convenu (passé trente ans, il est vraiment dur de trouver une coloc), etc. Et encore, les places en colocs à 500 balles restent de plus en plus rares.
Conseiller au gens de faire des faux en disant "c'est juste être débrouillard", et "c'est pas compliqué", c'est assez dangereux comme discours en fait : faire des faux ça reste un délit, ça peut aller jusqu'à 45.000 euros d'amende, 3 ans d'emprisonnement et si dans les faits c'est pas appliqué, tu risques quand même l'annulation de ton bail et de te retrouver à la rue. Sans parler du fait que si, ca demande un minimum d'adresse et de savoir faire. Souvent on oublie que les précaires, ce n'est pas que des jeunes créatifs en freelance hein, c'est aussi des gens qui ont moins accès à internet, aux bons plans, et aux colocs. Et que justement, ce genre de discours "les précaires peuvent se débrouiller", c'est tellement accepter la gentrification, en remettant la faute sur "les gens qui manquent de bon sens et qui falsifient pas leurs dossier", plutôt que sur la flambée de prix.

 

[StellaMars]

Non. Ce n'est pas "accepter la gentrification", c'est faire avec ce qu'on a en roulant un poil dans la farine ces pré-requis inatteignable.

Quant à l'usage de faux, il est répréhensible, mais en cas de plainte. C'est à dire la plupart du temps si tu ne paies pas ton loyer. J'ai juste réagi vivement car j'ai longtemps vécu au SMIC sur Paris et ce n'est pas impossible. Par contre, acheter sur Paris (ce qui n'est pas un objectif en soit rappelons le), ça, ben ça me laisse sans voix... ça me parait tellement dingue de mettre autant d'argent dans un bien que je n'y songe même pas, alors que j'adore cette ville

 

[StellaMars]

@StellaMars je rectifie : il suffit que quelqu'un te dénonce pour être sous le coup d’une enquête donc oui c’est vraiment dangereux de faire des faux ! Faudrait pas voir à pousser les gens à enfreindre la loi (chose qui est aussi un délit d’ailleurs x))

Arf j'avais pas conscience de cette possibilité de dénoncer.

Dans ce cas, je m'incline : vivre, légalement, à Paris, avec un smic, c'est impossible. A moins de trouver un proprio au coin de la rue qui est sympa.

La dernière fois que j'ai cherché un appart, il me manquait un peu sur ma feuille de paie, j'ai prévenu mon boss et changé ma fiche de paie. Honnêtement le mec de l'agence était loin d'être dupe : c'est plus rare d'avoir des parisiens qui se logent honnêtement que le contraire en fait. Mais c'est passé.

Par contre au niveau des colocs, j'ai 31ans et encore plein d'amis qui vivent dans de grandes colocs très avantageuses sur le plan fric, donc c'est vraiment pas une question d'âge.