J'ai testé pour vous... avoir de l'herpès génital

[Ghost Town]

C'est dingue, j'ai trainé un foutu herpès labial toute ma vie  (merci maman) et je n'étais pas du tout au courant de tout ça... Je suis déjà assez maniaque mais là mais là je vais me laver doux fois plus les mains...

Franchement, je crois que si j'avais dû m'autocontaminer les yeux, le nez ou la culotte, ça serait déjà arrivé, mais je flippe quand même un peu là.
J'espère que mon herpès labial n'a jamais été se manifester en herpès génital chez un de mes anciens. Je n'ai jamais reçu d'appel rageur le confirmant, je n'aurais d'ailleurs jamais l'idée d'embrasser qui que ce soit où que ce soit en pleine poussée, mais quand même.
Peur aussi de "délocaliser" mon herpès labial en recevant un cunni d'un partenaire à que j'embrasse 50 fois par jours... Ca n'est jamais arrivé pour l'instant, mais ce serait un peu chiant.

 

[SallyVonHolle]

Et j'ai envie de dire une fois de plus : Alleluia le Planning Familial !!!

Sinon merci pour ce témoignage ! Je n'ai pas d'herpès, mais j'ai été infectée une fois de manière bénine par le papillomavirus, et c'est vrai que c'est toujours super dur d'en parler, à cause des tabous liés à la sexualité !

Dans la veine "IST/MST et sexualité", je conseille aux madz de lire la BD de Frederik Peeters, "Pilules Bleues". C'est un très beau livre autobiographique sur la rencontre de l'auteur avec sa compagne, séropositive, et la façon de vivre au quotidien, dans un couple, la séropositivité ! (on est plus loin que l'herpès c'est sûr, mais cette idée de culpabilité, de peur de la transmission, du rapport à l'autre et à soi sont assez similaires !)

 

[Josée]

Salut les meufs!

Je fais moi-même de l'herpès du bas! et C'est vraiment pas facile!
Je ne veux pas "balancer" mais je crois que mon ex copain (avec qui j'étais depuis 2 ans) me l'a refilé pendant un bisou bouche-minou! Mais on ne peut pas être sure de ça...

En un an, j'ai fait 4 crises. Les 3 dernières ont effectivement été carrément moins graves que la première qui m'a traîné à l'hosto (si si quand même) avec juste une chatte en mode fukushima et une sensibilité du rififi juste incroyable (impossibilité totale de marcher, des crevasses digne des plus beaux canyons, bref une horreur!)
J'ai déjà parlé de tout ça à une madz (qui a peut être réagit sur le forum d'ailleurs) et pour lutter contre les rechutes il y a des "solutions" :
- se reposer
- éviter au maximum de stresser
alors voilà, moi je suis une grosse fétarde qui boit de la bière et du whisky comme un mec! De plus, je suis une putain de stréssée... alors autan vous dire que ces solutions sont pas les bonnes pour moi!

MAIS, il existe des huiles essentielles, qui d'un vous aident à refermer ces sales crevasses et de deux lutte contre le virus de l'herpès (un antiviral quoi).
Ces huiles peuvent être diluées dans une grande (très grand hein, parce que c'est vraiiiment pas bon) bouteille d'eau ou diluées dans le gel douche intime.
Il m'arrive de sentir un petit picotement et dès que je ressens ça. BIM  = douche , hydralin+huiles (juste une goutte ou deux de chaque et pas plus, sinon vous allez juste vous brûler!)!
Les huiles :  niaouli et/ou tea-tree! (ps: il parait que lhuile de bourrache marche très bien aussi)

Pour lutter contre les crevasses (qui pour m'a part ne sont apparues qu'à la première poussée) un bain de siège avec de l'amidon permet de cicatriser et mettre de la vaseline (si si) avec une goutte de chaque huile!

A titre d'exemple, ma remière crise m'a cloué et donc mise en arret de travail, et après 5 jours de zélitrex, rien ne passait... en 4 jours de soins à base d'huiles (je buvais, appliquais avec de l'homéoplasmine sur le pipi et pendant mes douches... donc un truc draconien quand même) TOUT A DISPARU.. par contre, je sentais fort mauvais!

Voilà!
Si vous voulez en discuter toussa toussa!
ICH BIN MEGA OP!

LOVE!

 

[Liou]

Contente qu'il y ait enfin un article sur ce sujet!

Je fait de l'herpès labial depuis presque 2 ans avec des récidives très très fréquentes (ça va de 3 mois à toutes les semaines). Les boutons sont que sur le menton, jamais sur les lèvres. J'ai vu 2 médecins différents + 1 dermato, j'ai pris de l'Aciclovir, du Valaciclovir, des gélules de Lysine, j'ai essayé l'HE tea tree/niaouli; rien n'y fait ça revient toujours.

C'est très handicapant parce que c'est hyper moche, surtout quand ça sèche. Je sais plus vraiment quoi faire. Comme ça me stresse, ça fait un cercle vicieux bien sympa. Et je redoute à mort l'été où là j'en ai quasiment toutes les semaines.

Je touche du bois parce que je me suis pas auto contaminée et je l'ai pas transmis à mes partenaires; mais bonjour l'angoisse. Mes mains sont devenues hyper sèches  vu comme je les lave souvent, je suis devenue une flippée de l'hygiène. Je change régulièrement les serviettes et mes taies d'oreiller. La nuit je dors avec un pansement sur les boutons en cas de crise. Je sors même avec, en cas d'exposition au soleil, ou même au bureau pour pas contaminer les autres.

Mais franchement je souhaite ça à personne, et je compatis avec celle qui a écrit l'article et toutes celles qui sont touchées.

 

[Caliodë]

J'ai une question stupide qui me vient à l'esprit: vous allez forcément chez un gynécologue et non chez un dermatologue? (sans forcément lui montrer de visu le problème s'entend)

J'y ai jamais pensé. Peut être la prochaine fois que j'irais chez un dermato je lui en parlerais. Mais pour ce qui est des médicaments, tu sais, il n'y en a pas 15000.

Merci Je n'y suis allée que 2 fois. Mais en fait il suffit de téléphoner, tu as un rdv, et voilà.

Il y a plus de risques quand on avale ? Si oui, quels sont ils ? :o

La nana du Sida Info Service m'a dit que les risques étaient minimes avec le liquide préséminal, donc sucer était un peu risqué, mais vraiment pas bcp, mais que par contre ils sont bcp plus élevés quand il vvient dans ta bouche, et encore plus quand tu avales. Mais ça c'est pour ce qui est du SIDA, pour les autres IST je ne sais pas.

Franchement, je te trouve très forte, une de mes meilleures amies a de l'herpès (chopé également lors d'une relation protégée...), et elle le vit très difficilement. Ca fait huit mois maintenant, et elle a des poussées toutes les 2-3 semaines (depuis quelques temps, c'est tous les mois, elle "respire" un peu), à chaque fois la douleur est insoutenable au point qu'elle doive éviter de marcher, et bien sûr elle est totalement épuisée, elle dort tout le temps.

J'en ai bcp moins qu'elle quand même. 3 en 3 mois, et c'est déjà énorme. Elle devrait voir un médecin, les miens (enfin 2 des 3 gynécos) m'ont dit que si j'avais plus de 6 poussées dans les 6 premiers mois, ils me prescriraient un traitement en continu, pour diminuer l'intensité et la fréquence des poussées.
Pour ce qui est des "à côté", tu peux regarder sur le site que j'ai mis en lien, il y a qqs indications, mais vraiment pas grand chose. En fait, pour éviter les poussées, il faut renfonrcer le système immunitaire.

6mois plus tard j'ai refait une "crise" mais nettement moins douloureuse ( oh soulagement ! ) et même après j'ai eu des rapports non protégés avec quasiment tout mes partenaires , n'arrivant pas à me faire au préservatif, avec la peur au ventre de leur transmettre ( ma gynéco m'avais dit que la probabilité était infime hors crises mébon..) . C'est cette dernière ligne qui fait que je n'ai pas su apprécier ce témoignage.

Et je tiens à dire qu'une fois qu'un a appris que cette Ist était bénigne et qu'elle était très courante , on se sent beaucoup mieux !

C'est pas parce que c'est "bénin" et "courant" que c'est une raison pour laisser les autres prendre des risques avec toi. Ils savent au moins ? Tu leurs dis "eh mec, on va coucher sans capote parce que je n'aime pas ça, mais sache que j'ai de l'herpes !" ?
Si tu veux prendre des risques, c'est ton choix, mais ne laisse pas les autres en prendre sans savoir. Préviens les, c'est le minimum du respect.

J'ai fait une primo-infection il y a un mois, qui m'a clouée une semaine chez moi (fatigue extrême, baisses de tension, fièvres hautes), et la madmoizelle omet ici beaucoup de choses sur l'herpès, en dramatisant à mort.

Une grande frange de la population en est porteuse : on en est tous potentiellement porteurs passifs, ne serait-ce que parce qu'on a tous galoché autrui. Mais la crise première, qui est la plus violente, ne se manifeste que chez certains : suffit d'être faible, fatigué, et elle arrive. Pas besoin d'en vouloir à la terre entière : personnellement, je ne sais pas si c'est mon partenaire qui me l'a filé, ou ma mère qui avait des boutons de fièvre parfois, mais c'est pas pour autant que je les blâme. Du reste, étant donné qu'on ne peut pas savoir avec exactitude qui nous l'a transmit, le jeu hypothétique du "qui me l'a filé, qui m'a trompée" ne rime à rien.

Après, si les crises asymptomatiques sont possibles, généralement on les voit (et on les sent, aiïe !), et le liquide des plaies étant là où est le virus, la transmission en dehors des poussées est anecdotique : je suis allée aux urgences, chez mon médecin traitant, chez mon dermato, et partout on me l'a répété. C'est en faire un drame que de dire que tout porteur de l'herpès s'expose à une vie de digues sexuelles et de capotes, de non-roulages de pelles.

Voilà voilà... Après, y'a de la prévention à faire, pour éviter les crises : prendre soin de sa santé, faire attention aux chutes de moral qui préparent le terrain pour ce fourbe, ça aide. Je sais que ma première crise peut être la seule de toute ma vie si je me prend en main, et c'est positif comme idée

Aussi, quid des deux types différents d'herpès ? Cet article me laisse perplexe...je le trouve ultra-dramatique, tout en étant incomplet.

Je ne vois pas le rapport avec le roulage de pelle. Je parle d'herpes génital, je n'ai aucunement l'intention de me priver d'embrasser des gens. Et c'est un fait : on peut transmettre sans avoir de vésicules. Chloé a contaminé Kyle un jour où elle allait PARFAITEMENT BIEN.
Pour ce qui est des Hperes de type 1 et de type 2, si à une époque, le 1 etait principalement labial et le 2 principalement génital, aujourd'hui, avec les pratiques de sexe oral, ça a complètement changé. Mon gynéco m'a dit "50-50". Je ne sais pas d'où il tient ça (étude ou observation), mais ce qui est sur, c'est que ça ne change rien aux risques de transmission. Le mien peut être un 1 ou un 2 (Chloé l'a chopé depuis un bouton de fièvre pendant un cuni), mais dans tous les cas, il est transmissible autant aux lèvres qu'aux parties génitales de mes partenaires.

 

[Caliodë]

J'ai le sentiment qu'hors crise une transmission de homme à femme seulement est possible : je m'explique, c'est le mode de transmission le plus efficace car le virus est contenu dans le sperme. C'est vrai aussi pour le sida et autres maladies : en général, les femmes les transmettent moins.

En général, les femmes le transmette moins, oui. Mais dire qu'une femme ne peut pas transmettre sans capote, c'est faux. Chloé l'a transmis à Kyle en dehors d'une poussée.

Ce que je remarque dans cet article (et que je remarque aussi sur le coin boudoir, et IRL) c'est qu'on est toutes un peu trop laxiste avec la prévention des IST (via le port de capotes, je veux dire).

(Trop) souvent on ment, on oublie, on laisse passer, on espère que l'autre n'aura rien, on espère que tout ira bien. Et il m'est arrivé de le faire hein, comme tout le monde. Parce que la flemme, parce que pas le temps, parce que c'est mieux sans.

J'aimerais bien qu'on devienne tous des nazis de la capote psychorigides. Pour notre bien.

Je suis tellement d'accord avec toi. Le préservatif, ce n'est pas toujours suffisant (J'en suis la preuve. Je n'ai jamais testé le sexe sans capote, et j'ai quand même choppé qqch, tu vois ^^) mais c'est le minimum vital !

Une fois, seulement une fois, j'en ai eu a l'entre jambe, mais pas sur le sexe mais a cote. Du coup, j'avoue que je ne sais pas trop si je peux contaminer quelqu'un en faisant des preliminaires. Quand je suis en crise, je fais attention et je pense que dans le doute, je ne coucherais pas avec quelqu'un. Mais je sais pas trop, il faudrait que je me renseigne un peu mieux.

Je ne sais pas trop non plus. N'hésite pas à consulter, et à multiplier les sources d'informations.

"Moi, j’ai décidé que j’acceptais de sucer sans capote. Pourtant cela implique des risques. Mais j’ai décidé de ne pas avaler tant que je ne suis pas dans un couple stable et exclusif (et ce n’est pas pour demain, à mon avis), car cela implique des risques encore plus grands."

Je suis étonnée de lire ça. On m'a toujours dit que médicalement, le risque restait inchangé : il y a du liquide séminal potentiellement contaminateur dès qu'on suce, et après bon, y a les risques de syphilis and co dès le contact avec le gland.

Oui, pour les autres maladies, je sais qu'il y a un risque quand même. Mais, je ne sais pas, c'est une décision que j'ai prise, peut être pas très rationnelle, mais voilà. Et puis je ne mets personne d'autre que moi en danger en prenant ce choix là.

Moi j'ai une question aussi : Vu que tu dis que parfois, on n'a pas de symptôme voyant (comme Kyle, donc) et que ça ne se voit pas aux tests IST, comment on peut être sûr de ne rien avoir ?

Ben on ne peut pas ^^ Bcp de porteurs ne savent pas qu'ils sont porteurs. Mais si ni toi ni tes partenaires n'ont eu de poussées (1 fois, ça compte, par contre), tu n'as pas de raison d'être plus susceptibne d'avoir ça que d'avoir autre chose.

D'abord merci de ce temoignage.
J'ai de l'herpes labial (merci maman mais ta voiture comme heritage m'aurait LARGEMENT suffit pas besoin de ce cadeau empoisonne) et ma grosse frousse etait que ca puisse descendre et se transformer en herpes genital.
Quand j'ai pose la question a ma gyneco quelques semaines avant mon premier accouchement,elle a ete honnete et m'a dit qu'elle ne savait pas....j'etait un peu en mode WTF quand meme!!!C'est leur boulot de savoir et d'apprendre ce genre de truc!
Tu viens de me rassurer pour le reste de ma vie,enfin je vaisquand meme faire attention.Merci

Derien.
Mais c'est vrai, je trouve que les professionnels de santé n'assurent pas des masses. Ils ne disent pas tous la même chose, bcp disent des conneries. Je trouve ça un peu honteux, mais ce n'est peut être pas entièrement de leur faute non plus. Je pense que tout le monde se fout de l'herpes, parce que ce n'est pas mortel. Donc pas d'études dessus, pas de recherche, etc.

 Je me rectifie: c'est pas réellement moi qui est "contre" le port de la capote, au contraire, j'en ai toujours une sur moi . Mais quand une relation s'installe et que les tests sont fait je m'en débarrasse le plus vite possible pcq je ne sens quasiment rien avec . ça s'était avant l'herpes . Entre temps j'ai eu plusieurs partenaires dont un avait enlevé la capote et je ne m'en était pas rendu compte tout de suite . Et l'actuel ne trouve pas de capote à sa taille et est très "je m'en foutisme" , ça je l'ai très mal vécu, j'ai fais 20 000 visites au planning familial pour trouver des solutions ( essais du préservatif feminin - qu'il a enlevé ) et un autre rapport où sous l'emprise de l'alcool et l'habitude de ne pas mettre de capotes avec mon copain, m'ont fait oublié les risques..

En tout cas un truc dont on ne parle pas assez c'est la difficulté que rencontrent certaines femmes ( dont moi ) a imposer le préservatif aux hommes inconscients. ( Et quand bien même j'ai eu des partenaires qui ne feraient jamais rien sans capotes, c'est malheureusement pas le cas de tout le monde )

Du coup je rectifie ce que j'ai dit juste au dessus ^^
Le côté "je ne trouve pas de capote à ma taille", c'est complètement débile comme argument. Là, le gars, il décide de prendre des risques, donc, c'est un peu son problème, mais est-ce qu'il sait que tu as de l'herpes ? Moi ce qui me fait le plus peur, c'est que si il est laxiste de la capote avec toi, il l'est aussi avec les autres. Donc d'une part, il a peut être des trucs qu'il peut te refiler, et d'autre part, si il chope ton herpès, il risque d'être laxiste de la capote avec d'autres filles aussi plus tard, et de les contaminer. Evidemment, ce n'est pas de ta responsabilité. Je trouve juste ce genre de personnes vraiment dangereuses.

Question hypra-con, mais il n'existe pas de vaccin contre l'herpès ? (par prévention, pour les personnes non-contaminées)

Non. Les laboratoires ont plus d'intérèt à nous vendre des médicaments jusqu'à la fin de nos jours qu'à développer un vaccin qui empèche la transmission. Et comme ce n'est pas une maladie mortelle, il ne se posent pas la quesiton plus loin que ça.

 

[Caliodë]

Ah et j'ai oublié de dire un truc (oui, je fais un triple post, c'est complètement nul, mais c'est mon article, alors j'ai le droit ^^) !

Merci à la rédac qui a publié très rapidement, et qui a trouvé les meilleurs GIFs du monde en illustration. Vraiment vraiment !
Je ne sais pas à qui je le dois, mais je dirais @myriam-h non ? merci

 

[Mymy Haegel]

Ah et j'ai oublié de dire un truc (oui, je fais un triple post, c'est complètement nul, mais c'est mon article, alors j'ai le droit ^^) !

Merci à la rédac qui a publié très rapidement, et qui a trouvé les meilleurs GIFs du monde en illustration. Vraiment vraiment !
Je ne sais pas à qui je le dois, mais je dirais @myriam-h non ? merci

C'est tout à fait naturel voyons 

 

[Lux[Anne]]

En général, les femmes le transmette moins, oui. Mais dire qu'une femme ne peut pas transmettre sans capote, c'est faux. Chloé l'a transmis à Kyle en dehors d'une poussée.

J'ai écrit "j'ai le sentiment". J'ai jamais dit que c'était vrai.

 

[salvia]

Je n'y connaissais rien du tout en herpes mais si je comprend bien, un bouton de fièvre est une manifestation de l'herpes? Et donc si on a déjà eu un bouton de fièvre un jour, alors on est forcément porteur du virus? Et du coup on peut le transmettre à n'importe qui n'importe quand même pas quand on a jamais fait de crises?  Et dernière question con: est-ce que ça signifie qu'on peut faire une "vraie crise" n'importe quand?

Je n'ai eu qu'un ou deux boutons de fièvre de toute ma vie et c'était quand j'étais gamine mais du coup je me demande bien comment j'ai pu choper ça et si je peux le transmettre à mon tour...

 

[kass]

Je n'y connaissais rien du tout en herpes mais si je comprend bien, un bouton de fièvre est une manifestation de l'herpes? Et donc si on a déjà eu un bouton de fièvre un jour, alors on est forcément porteur du virus? Et du coup on peut le transmettre à n'importe qui n'importe quand même pas quand on a jamais fait de crises?  Et dernière question con: est-ce que ça signifie qu'on peut faire une "vraie crise" n'importe quand?

Je n'ai eu qu'un ou deux boutons de fièvre de toute ma vie et c'était quand j'étais gamine mais du coup je me demande bien comment j'ai pu choper ça et si je peux le transmettre à mon tour...

Si tu as déjà eu des boutons de fièvre, tu es effectivement porteuse du virus (comme la majorité des gens quoi).
En fait, lorsqu'on est porteur, il me semble pas que le virus se transforme direct en grosse poussée lorsqu'on le transmet.. Si celui qui reçoit ton bisou est un peu affaibli immunitairement, il va avoir une poussée. Mais s'il est en pleine forme, il va "recevoir" le virus, mais sans qu'il y ait de symptôme.
Euh, je sais pas si je suis très claire..
En tout cas, si tu as un bouton de fièvre, vaut mieux éviter d'embrasser (que ce soit sur la bouche ou autre part) et surtout, de passer d'un endroit à l'autre.

Et puis oui, tu peux faire une "vraie crise" n'importe quand. Mais surtout quand tu es stressée, affaiblie (malade ou très fatiguée), quand tu manges mal, mais aussi quand tu prends le soleil ou que tu ne t'hydrates pas assez les lèvres toutes les raisons sont bonnes pour avoir un foutu bouton de fièvre!

Mais c'est quand même étrange.. J'avais demandé à ma gynéco, en cas d'herpès labiale, si c'était possible de transmettre "en bas". Et elle m'a dit que c'était deux sortes d'herpès différents ; en gros, que c'était impossible.. Hum.

 

[Chaj]

Je dois avouer avoir été blessée par certains commentaires.

J'ai de l'herpès génital, comment je l'ai eu, je ne le saurais jamais. Ce que je sais, c'est que je me suis toujours protégée, que j'ai toujours fait très attention, que je n'ai pas "partenaires multiples".

Et puis un matin, je me suis levée et paf ! Impossible de me déplacer. Une douleur effroyable.

Chez le médecin, le verdict tombe : j'ai de l'herpès. Je n'ai pas compris, j'ai pleuré. J'avais fais des tests peu de temps auparavant, je n'avais rien d'après le labo.

Alors je vais devoir vivre avec ça. Mais ce n'est pas pour autant que je vais vivre différement. Oui il faut faire attention en cas de poussée. Mais quand tout va bien, je vais pas faire de topo au mec. Le gars qui me l'a refilé ne m'en a pas fait. Je vais me protéger comme d'habitude. Mais je refuse de m'afficher avec une pancarte dans la rue en criant "attention herpès".

C'est égoiste ? Peut-être. Mais le sexe ça va toujours avec des risques. Le fait de faire la bise à quelqu'un peut vous rendre malade (je parle de n'importe quel virus ou bactérie en l'occurence). Le fait de parler à quelqu'un peut vous rendre malade. Voir juste d'être à côté de quelqu'un. Le fait de vivre en société c'est risqué.
Pourtant je ne vois personne afficher la liste de ses maladies potentielles sur son front.